LVII

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Anika - Une princesse couronnée par un homme d'affaires.

Partie - 55

Je ne m'en remettais pas, Aisha m'a aidé à me lever. On est rentré dans la maison, Mehdi était sorti fumer. Il fallait voir mon état, psychologiquement et mentalement j'étais très affectée. Personne ne pouvait imaginer ma douleur, avec Myriam on était proche. On avait pratiquement grandi ensemble étant donner que j'étais la seule fille, ma mère aimait bien la prendre pour ne pas que je me sente seule.

Aisha : Arrête de pleurer. C'est une leçon de vie, ça t'apprendra. Tu veux tellement bien faire que voilà

Je secouais juste la tête. Je m'étais tellement mise dans un sale état que j'ai commencé à vomir. Idriss a eu peur mais Aisha l'a rassuré en lui disant que c'était rien de grave que c'était du au choc que je venais de recevoir.

Aisha : Moi j'y vais. Anika tu rentres avec moi ou tu me suis ?

Idriss : Elle dort ici

Aisha : D'accord pas de souci. Tu prends bien soin d'elle s'il te plaît Idriss

Il a ri en regardant Aisha.

Idriss : A part lui mettre des grosses gifles pour qu'elle apprenne à m'écouter je lui ferai rien de mal

Aisha : Même ça je refuse.

Idriss : Rentre bien, fais nous signe dès que t'arrive stp

Aisha : Ne vous inquiétez pas. A plus Mehdi et arrête d'enchaîner les cigarettes

Mehdi : T'inquiète pas

Elle est venue vers moi, elle m'a fait un gros câlin. Elle m'a répété sans cesse qu'elle m'aimait puis elle est partie. Par précaution Idriss avait appelé Brahim pour l'informer que sa femme venait de prendre la route. Brahim avait remercié Idriss pour la démarche puis ils avaient discuté rapidement pour prendre des nouvelles mutuellement. J'étais assise sur le canapé avec Mehdi, je me suis rapprochée de lui et je lui ai fait un câlin en pleurant. Je vous assure que j'étais mal mais vraiment.

Mehdi : Ne fais pas ça Anika.

Moi : Mehdi je suis tombée de haut. Je m'y attendais pas

Mehdi : Arrête de pleurer stp. Je me sens trop coupable je te jure

Moi : C'est pas toi le problème. C'est moi

Mehdi : Arrête stp

Je pleurais comme un bébé, je repensais à tout nos bons moments. De mes discussions avec Idriss ou je passais mon temps à défendre Myriam. Trop de questions me traversait l'esprit, qu'est-ce qui se passait avec elle. Idriss est revenu au salon vu qu'il s'était déplacé pour discuter avec Brahim, Mehdi lui a dit un truc en arabe toujours pour ne pas changer et Idriss a remué la tête. Il est venu vers moi, il s'est accroupi en face de moi et m'a regardé.

Idriss : Dis-moi que je la tue seulement ? Si tu me dis oui moi je le fais direct

Je savais qu'il plaisantais. C'était mignon...

Moi : Non

Idriss : Alors arrête de pleurer.

Moi : Mmh

Il a souri puis il s'est assis à côté de moi. Je me suis détachée de Mehdi pour me réfugier dans les bras de Idriss. Il s'était allongé et moi également. J'avais ma tête sur son torse, il nous avait recouvert d'un plaid.

Anika Buhari's storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant