Une semaine pour te reconquérir - Miraculous Fanfiction.

8. Révélation

- Écoute ... je suis désolé de t'avoir menti ... mais c'est compliqué à expliquer.

- C'est Adrien, c'est ça ?

- Non ! Enfin ... si ? Écoute ... je te jure, c'est vraiment compliqué, je te raconterai tout quand je pourrais. Promis.

Endormi sur le canapé, le blond émergea doucement de sa sieste. Après s'être fait réveiller par des bruits dans l'autre pièce.

- Écoute ... je tiens beaucoup à toi Luka vraiment, mais ...
Je suis désolé Luka ... On devrait ...
Oui ... pour lui.
Je sais ...
Moi aussi ...
Merci Luka.

À pas de loup, le jeune blond se dirigea vers la chambre, frottant ses yeux du dos de ses mains, humide et encore endormi, tout en baillant.

— À qui tu parles ?

La voix rauque du matin, fit soudainement sursauter la bleutée, dos au jeune homme.

- Je ... Je te rappelle Luka. Salut.

La jeune fille se retourna alors en direction du blond.

— Ah, t'es enfin réveillé ? Ne me refais plus jamais peur comme ça. J'ai horreur de ça et tu le sais.

— Luka ?

— De quoi ?

— Encore lui ? Tu lui parles toujours alors ?

Le regard noir, Adrien n'en revenais pas.

— Oh s'il te plaît. Il ne sait rien passer entre lui et moi. Mais oui je lui parle toujours ? Qu'est-ce que ça peux te faire ?

— Ça m'énerve, je le déteste.

Les dents ainsi que les poings serez, il siffla entre ses dents.

— Et quoi encore ? Il n'a rien fait. Lui, contrairement à toi, il ne m'a pas traité comme une merde. Il m'a aidé à me relever, pendant que toi tu allais baiser avec d'autre meuf, à droite et à gauche !

Elle avait raison. C'était qui pour lui faire la leçon ? Elle n'a rien eu avec lui ... mais cette image sur la presse ? Elle était vraie, non ? C'était plus fort que lui, il fallait qu'il ai raison.

— Mais il fait tous ça pour pouvoir gentiment te baisé après ! Il s'en fout de toi ! Putain, mais s'il te plaît Marinette, arrête d'être naïve !

Le jeune homme, l'avais dit de but en blanc. C'était ça, son problème. Toujours parler sans réfléchir à ses paroles.

À côté, le cœur de la jeune fille se serra tout doucement, il lui faisait mal. Son cœur lui faisait mal. Mais pas que. LUI simplement, lui faisait mal. Comme des coups de couteau qu'elles se prenaient tout droit dans le cœur.

Les yeux de Marinette, commençaient tout doucement à s'embuer de l'arme. Une grimace de dégoût s'étirant alors sur son visage. Elle avait mal, elle avait affreusement mal. Sa salive prenant un goût amer, elle avait du mal à avaler. Sa gorge se nouant, ne laissant aucun son en sortir. Néanmoins, elle arriva à trouver un semblant de courage, quelque part au fond de sa gorge.

— C'est ça qui m'énerve chez toi. Jamais tu réfléchis avant de parler. Avant d'ouvrir ta bouche. Tu dis toujours ce qui t'arrange. Car tu sais que tu as raison. C'est ça le pire. C'est que ta raison. Es-tu content ? Ouais ... je m'en suis rendu compte ouais. Le jour où il m'a fait boire après m'avoir consolé à cause de toi ! Il m'a ramené chez lui et a essayé de me baiser ! Tout ça à cause de qui ? À cause d'un abruti comme toi qui ne penses qu'à lui. Qui ne réfléchit ni avant d'agir, ni avant de parler. Voilà, tout ça, c'est de ta faute.