Une semaine pour te reconquérir - Miraculous Fanfiction.

11. Jalousie dans l'air

Arriver devant la porte de l'hôtel, les deux tourtereaux se regardèrent, un air de défi.

Le blond se précipita d'ouvrir la serrure de la porte à l'aide de la clé de chambre. Puis à la seconde où la porte se déverrouilla, la bleutée le poussa dans un élan, enclenchant à son tour la porte, l'ouvrant en grand, se dépêchant ainsi avec hâte jusqu'à la fameuse pièce.

La jeune femme, repris alors son souffle. Avant d'enclencher la poignée de la porte.

— C'était super simple finalement.

Elle ouvrit donc la pièce.

— Ne cris pas victoire trop vite princesse.

Un chuchotement passa dans son oreille, ses poils s'arisèrent alors et sans qu'elle puisse analyser vraiment la situation, elle avait perdu.

— Aaaah, j'ai gagné ! Je vais prendre tout mon temps, sous l'eau bien chaude !

* Flashback *

Une fois dans la voiture, le jeune homme mit le contacte et essaya de démarrer la voiture, mais cala presque immédiatement.

— Tu ne sais plus conduire maintenant ?

La fille, moqueuse, regarda la tête du blond, un visage déconfit.

— Quoi ?

Un silence, puis...

— Je crois qu'on va devoir passer le reste de la semaine ici. Fit-il, tournant son visage dans un sourire peu sûr de lui, en direction de la bleutée.

* Fin du flashback *

La jeune femme, scotchée sur place et tourmentée par l'événement passée. Porta sa main à son oreille droite, le rouge aux joues. Une chaleur intense remontant de ses pieds jusqu'en haut de son crâne. Son cœur bâtant la chamade.

Elle n'était pas en colère d'avoir perdu. Elle avait peur. Peur des sentiments qui avait remonté dans sa poitrine à l'entente de ce surnom, qu'autrefois, le blondinet lui donnait.

Toute abasourdie, elle se dirigea tout doucement vers le lit et se laissa tomber mollement dessus, telle une étoile de mer. Ces pensées divaguèrent alors et elle s'assoupit quelques minutes seulement.

Jusqu'à ce qu'elle sentit quelque chose de froid, de doux et de mouiller sur son visage. Petit à petit ces yeux s'ouvrirent ensuite et ce qu'elle vit n'était rien d'autre que du noir.

— Réveille-toi, tu pues, tu devrais allez prendre une douche, je ne partage pas un lit avec quelqu'un qui ne s'est pas laver.

La jeune fille, enlevant délicatement la serviette mouillée poser sur son visage, se leva lentement et marcha, avant de gentiment s'arrêter et de pointer du doigt un sofa, poser pas loin. Toujours sous le regard attentif du jeune homme.

— Tu devrais apprendre à savoir où est ta place. Je peux arrêter cette règle " d'une semaine " quand je le veux. Rappel toi bien de ça. Tu dormiras sur ce petit canapé cette nuit, et probablement les autres nuits aussi, puisque soi-disant " je pue ". Et pendant que j'y suis, commande à manger.