Je regarde ma montre : cela faisait trente longues minutes que j'étais dans cette salle de réunion.
Trente longue minutes que j'avais l'impression d'être oppresser, que je n'étais plus là mentalement.
Trente longue minutes que mon cœur me jouait des bails chelous au nom.
J'avais, fin, quelque chose n'allait pas.
Rien n'allait.
Aziz - Il serait peut-être probable de retourner à Al Jhabar que quand Ilyas sera prêt à affronter son passé, vous ne pensez pas messieurs ?
Khadim - Exact. Mais le peuple parle de lui-même, ils ne peuvent plus attendre de vous revoir à nouveau. Vous êtes un héros et une chance, une véritable fierté humaine pour tout ceux qui y séjournent votre altesse.
Je regarde ma montre et cogite nerveusement sur ma chaise.
Bordel. Qu'est ce que ce putain de gros bail.
Jamid - Tout ceci est une réalité avec tout le respect que je vous dois votre al -
- Aziz, regardez votre appareil syndic de sécurité.
Ils se mettent à me regarder tous nerveusement.
Moi,
J'avais l'impression de suffoquer la.
Aziz - Euh .. votre al -
- Faites ce que je vous demande Aziz ! C'est un ordre.
Il se relève.
Aziz - Bien votre altesse. Que voulez-vous que je regarde précisément ?
Je dépose le crayon que je venais de casser en deux avec les mains tremblantes et fait fonctionner mon cerveau.
Et là je sais pas mais d'un coup :💡
- Regarde si tu n'as pas reçu dernièrement un système d'alerte. Regarde dans tes données effacées et vérifie s'il n'y a pas un truc qui cloche Aziz. Dépêche toi.
Je prends mon téléphone et fait sonner Ben laden. Qui n'a pas répondu d'ailleurs. Les deux autres étaient dehors, du coup j'ai juste envoyé un message.
Je passe mes mains sur mon visage et me rapproche d'Aziz qui m'a subitement regardé bizarrement.
Je plisse mes yeux et le fusille du regard :
- Dites moi Aziz, j'ai une tête à être patient ?
Il secoue négativement la tête.
Je vais baiser des mères la.
Aziz - Lisez sa. J'ai trouvé ceci :
Je saisis mes lunettes et regarde le pc. : Alerte corps étranger.
Alerte corps étranger.
Alerte corps étranger.
Voilà comment l'information se répétait follement dans ma tête. J'étais pas prêt à la saisir sérieusement parce que .. non quoi ..mais lorsque je l'ai relu de vive voix : Tout en moi s'est contracté violemment, la colère et la haine d'avant ont ressurgit à peine que je n'ai pu le temps de me réveiller. J'étais devenu l'animal assoiffé de sang que peu de personne connaissait.
Tanya.
Mes battements ont redoublé comme si c'était la première fois que mon cœur se mettait à battre.
- Mettez tout ceux présents ici dans la pièce sécurisée. Toutes les portes se referment rapidement, que personne ne sorte d'ici et débloque aussi rapidement toutes les portes sauf celle dont j'ai accès.