la balle. (partie 2)

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les câbles sont traînés dans la farine ;

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les câbles sont traînés dans la farine ;

bruissements de sentiments

dans le silence roi des fins amorcées,

oh oui, la fin est proche, annoncée

par les lumières qui se tamisent

comme on tamiserait cette foutue,

cette ignoble, cette putain de farine.

alors oui, la fin est proche et la foule

se tend, perplexe quant à une fin

heureuse.

oh oui, heureuse, le mot de trop

qui bouleverse le temps et les artistes.

oh et soudain, le noir, le noir encore,

le noir toujours, vicieux et malin ;

et puis la lumière, paradoxe des arts,

qui perce le chapiteau de son halo

bleu. bleu ciel, bleu tempête ou juste

indigo ? la lumière bleue roi d'où

émerge avec élégance une douce

main.

oh oui, main, le mot de trop qui fait

fleurir les corps dans le noir, sous

la voie lactée des espoirs. alors, cette

main bouge, s'ouvre et dévoile son

trésor : une balle jaune, jaune soleil,

jaune tournesol ou bien jaune

moutarde ? les doigts touchent la

balle, la laissant paisiblement

endormie dans la paume offerte et

accueillante.

oh oui, accueillante le mot de trop qui

brise les rapports de forces et rend

aux choses leur profonde humanité.

la lumière n'embrasse que la balle,

le halo bleu n'est que pour elle, et

le cœur battant à tout rompre, et

les muscles crispés à se fendre, et

l'âme prête, soudain, à hurler, la

balle tremble dans la main et la main

tremble.

oh oui, tremble, le mot de trop qui

décrit de trop près les flottement du

rideaux levésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant