𝚂

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"Si tu veux souffrir vas-y mets-y ton coeur n'ait pas peur qu'il noircisse"



De nature matinale, je me réveille en première position comme à mon habitude. Après m'être au préalable préparer, je sors de la chambre sous les ronflements ou encore, les rugissements de ma chère colocataire de chambre.

Je me hâte de me diriger vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner de toute la petite tribus, c'est la moindre des choses pour moi et d'ailleurs, j'adore le faire, car chez moi, personne ne prenait vraiment la peine de manger ce que je cuisinais, soit je recevais des «j'ai pas le temps» ou des «j'ai pas très faim» mais à la longue on s'y habitue vous savez...

Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le petit déjeuner avait déjà été fait et les couverts placés soigneusement. Je pénètre la cuisine, toute émoustillée par la ravissante odeur qui s'y dégageait.
À peine mon cerveau eut le temps de comprendre, que le jeune asiatique soigneusement coiffé et au pyjama de luxe vint en ma direction avec un léger sourire tenant dans l'une de ses mains une assiette remplie de crêpe. Arrivé presqu'à ma hauteur, il dépose l'assiette et me prend dans ses bras sans que je m'y attende forcément, les actions ont été effectuées avec tant de rapidité que mon cerveau avait encore du mal à interpréter les informations correctement.

- Haru : Bonjour Karma, as-tu bien dormi ?

Je me contente de hocher la tête, toujours engouffré dans ses bras, et son parfum est tout simplement exquis, il s'est d'ailleurs imprégné sur ma robe d'été. C'est légèrement perplexe que je me détache de son emprise, en arborant un sourire tout autant rayonnant que le sien.


- Et toi, je demande en allant m'asseoir à une place stratégique afin de ne pas louper une miette de ce spectacle qui s'offrait à moi, comment s'est passée ta première nuit au sein de cette somptueuse demeure ?


Il me regarde furtivement, sourire aux lèvres, avant de reprendre d'une poigne ferme la manche de la poêle où il grillait des tranches de bacon. L'odeur était littéralement enivrante, j'espère que le goût suivra avec.

- Haru : On peut dire que, il rigole légèrement, de ma chambre à la vôtre, je peux entendre les ronflements qui s'y échappent. Alors, ma nuit fut plutôt mouvementée, on va dire.


- Tu as eu droit à une berceuse, soit heureux.

Mon regard se baladait à présent sur la file de nourriture qui s'offrait noblement à moi. Mon ventre me fît comprendre que j'avais besoin de m'alimenter de ce pas.


- Haru : Vas-y, sers-toi ! Il dit d'un ton paisible, il vient poser un verre de jus d'orange à mes côtés au même moment.

J'ai vraiment cette impression que les choses vont peut-être dégénérer si je ne fais pas attention. Je ressens son regard interrogateur sur moi, alors je décide de le fixer à mon tour. Ses yeux d'une couleurs atypiques me donnaient des frissons.

- Merci. Je sors en détournant le regard prise de gêne avant de boire rapidement le jus d'orange pour cacher mon visage rempli de vulnérabilité.

- Haru : Quel est ton niveau d'étude, rappelle-moi ? Il demande, en prenant appuie sur la table avec ses poings, il était assez proche de moi.

𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓽𝓻𝓪𝓷𝓰𝓮𝓻Où les histoires vivent. Découvrez maintenant