Apprendre à faire confiance ( Non Finis )

-2- Appel manqué

Soudain mon téléphone se mit à vibrer d'an ma poche. Et au même moment plusieurs silhouettes à la périphérie de mon champ de vision attirèrent mon attention.

Je me redressai d'un coup et regardai dans la direction des silhouettes. Elles étaient éloignées et à moitié cachées dans une ruelle voisine mais j'avais la sensation qu'il y avait une baston. Je me précipitai hors du parc sans me préoccuper de mon postérieur trempé et me précipitai vers la ruelle. Mais le temps que j'arrive, il n'y avait plus personne. Je jurai. J'avais à peine put apercevoir leurs visages ! Je savais seulement que l'une de ces silhouettes était celle d'une fille, ou alors d'un garçon au cheveux long. Rien de plus. C'était frustrant.

Mon téléphone continuait de vibrer dans ma poche. J'eu un petit sourire en coin. La personne qui cherchait à me joindre devait vraiment m'aimer pour autant m'appeler.

Je sortais de la ruelle. Après tout, les gens que j'avais aperçu plus tôt pourrait revenir. Et je tenais pas spécialement à me retrouver au beau milieu d'une baston. Même si je savais me défendre et que j'avais un couteau sur moi.

Une fois de retour chez moi, je me laissai tomber comme une pierre sur le canapé. Je sortis mon téléphone de ma poche et l'allumais. Et vu que suis quelqu'un de parfaitement normal, j'éclatais de rire. Mais comprenez-moi. J'avais seize appel manqué ! Seize ! De la même personne. J'appelais Miu.

- Ça t'arrive de répondre à ton téléphone parfois ?! Non parce que là je me pose sérieusement la question !

- Sorry, not sorry ! je m'exclamai. Je te manque tant que ça ? Parce que seize appels, c'est limite du harcèlement ! Tu peux pas vivre sans ma magnifique personne ?

- Ah bon ! s'inquiéta mon amie. C'est du harcèlement !?

Je frappai le front avec la paume de ma main.

- Bien sur que non !

Et c'est ainsi que je passais ma soirée à convaincre Miu que non ce n'était pas du harcèlement et que oui j'allais bien.

Je connais Miu depuis la maternelle. Avec Kyle (avec qui elle sortait), elle était la personne la plus importante pour moi. On en avait fait des conneries tout les trois ! Rien que d'y penser, j'ai envie de rire. Jamais rien qui pouvait gravement porter atteinte aux autres, mais des conneries qu'en même...

Je finis par raccrocher et aller me coucher. Mais le souvenir des silhouettes me maintinrent éveillé un bon bout de temps. Qui étaient-ce ? Pourquoi se battaient-ils ? Et surtout...

... pourquoi j'avais la sensation que je ne dormirai pas de la nuit !?