-1- Les balançoires, c'est sympa mais seulement quand il pleut

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PDV Shuichi :

- Je m'ennuiiiiiiiie !

Je lançai le couteau que j'avais en main pour me laisser tomber sur mon lit. Le projectile se ficha dans l'armoire avec un bruit sourd. Enfin, j'imaginais qu'il c'était ficher dans l'armoire. Le plafond ne m'en a pas informé. Stupide plafond inutile. Et moche. Et blanc. Mince, c'est pas une insulte « blanc ». Pas grave.

J'attrapai mon téléphone et le tenais au-dessus de mon visage . Après l'avoir allumé, j'ouvrai Wathsapp et appelai Minou - pardon Miu. Le téléphone sonna dans le vide une fois, deux fois, trois fois, quatre fois.... je raccrochai. Miu devait être occupé. À moins qu'elle n'est pas entendu la sonnerie de son tél. Mmm ... oui c'est très certainement ça... Pas grave, je me débrouillerai pour ne plus m'ennuyer, tout seul.

Je me relevai d'un bon et fourrai mon téléphone portable dans la poche de mon jean avant de sortir de ma chambre, attrapant mon couteau au passage. En dehors de la pièce, la maison était silencieuse, comme d'habitude. Je soupirai en descendant les escaliers. Ce silence était pesant. Je n'aimait pas le silence. Malheureusement, je lui faisais trop souvent face étant donné que mon oncle était rarement à la maison et souvent en voyage d'affaire. RIP moi.

Une fois dans le hall d'entrée, je pris les clés de la maison sur l'armoire à chaussures et sortis du bâtiment en prenant soin de fermer la porte derrière moi. Faut faire mille fois plus attention à ce genre de choses en ce moment. Pourquoi, me demandez-vous ? Bah tout simplement parce que le taux de vol a augmenté en flèche ces derniers mois.

Une fois la porte soigneusement fermée, je me mis à marcher aux hasard dans les rue, le regard dans le vague. De fines goûtes de pluie tombait autour de moi. De fines goûtes de pluies qui devinrent à une vitesse alarmante d'énormes goûtes de pluies si bien que je fut complètement trempé en bien moins de 5 minutes. J'ai déjà pris ma douche ce matin merci bien. Et je ne pense pas puer.

Au bout d'une bonne vingtaine de minutes de marches, je me retrouvai devant un parc. Mais pas n'importe quel parc : c'était le parc où j'allais autrefois, quand j'étais plus jeune ( oh la la je me met a parler comme un vieillard alors que j'ai 16 ans TVT ), avec mes parents et... ... ... ... lui...

Pris par un élan de nostalgie, je poussai le portail qui grinça et entrai dans le parc désert pour une raison qui m'était *tousse* parfaitement inconnu *tousse*. Tout était comme dans mon souvenir: les balançoires, le toboggan, le « tourniquet », la bascule...

Pour une raison inconnue, je me mis à sourire. Pourtant il pleuvait, j'étais trempé jusqu'aux os, j'avais froid... Comment ce ferait-il que la simple vu d'un parc me rende si joyeux ?

Je m'approchai de la balançoire et regarda une nouvelle fois autour de moi. Toujours personne. En même temps, qui serait assez fou pour sortir par un pareil temps ? Moi évidemment. Mais personne d'autre.

Je m'assieds sur l'assise de caoutchouc qui était trempé. Mince. J'avais pas pensé à sa. Je commençai à me balancer lentement. C'était sympa de se balancer tout simplement au beau milieu d'un parc désert. Mais seulement au milieu d'un parc désert.

Soudain mon téléphone se mit à vibrer d'an ma poche. Et au même moment plusieurs silhouettes à la périphérie de mon champ de vision attirèrent mon attention.

Apprendre à faire confiance ( Non Finis )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant