Chapitre III

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Madrid, jour J

La bande se trouve dans un hangar. Ils se préparent à sauter dans la gueule du loup. Tokyo fait les cents pas. Lyon est assise en face de Palerme. Elle regarde le talkie-walkie sans bouger. Palerme, quant à lui, ne quitte pas Lyon des yeux.

Quand on a l'argent pour s'offrir la meilleure technologie, on peut faire des choses extraordinaires. Trois semaines avant le boulot, nous avions infiltré les portables de la police et des renseignements grâce à diverses applications. Nous pouvions activer leurs micros, leurs caméras et leurs GPS. Il a fallu moins d'une heure pour prendre le contrôle des télécommunications de la défense nationale. Le travail prévu pour Rio était maintenant effectué par 65 pakistanais. Ils n'avaient rien de tous ces types de la Silicon Valley mais c'étaient des génies. Grâce à eux, nous avions accès à tout.

« -Votre attention: vous êtes la première brigade, sixième compagnie de la BRIPAC. » Annonce le Professeur

Palerme se lève.

« -Mesdames et messieurs, nous sommes la première brigade, sixième compagnie de la BRIPAC. Un, six, BRIPAC ! » Informe Palerme

« -Vous avez 17 minutes. » Ajoute le Professeur

« -Nous avons exactement 16 minutes et 45 secondes. Sang chaud et tête froide, on y va ! On se bouge ! » Crie Palerme

Lyon se lève à son tour. Elle aide Nairobi à mettre les autocollants sur le camion afin qu'il ressemble à celui de la BRIPAC.

« -BRIPAC ! Sixième compagnie ! » Indique Nairobi

« -Il faut que je vous répète qu'on a plus le temps. On a 7 minutes pour finir. Grouillez-vous bordel ! » Intervient Palerme

Lyon souffle d'agacement. Elle monte dans le camion, elle s'assoit derrière. Palerme la rejoint et s'assoit à côté d'elle. Stockholm s'assoit à côté de Palerme tandis que Denver s'assoit en face de nous. Bogota conduit et Nairobi est assise sur le siège passager.

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Ségovie, trois jours avant le jour J

Lyon se trouvait dans la chambre de Palerme. Elle entend des cris au loin. Soudain, les cris sont devenus plus fort. Elle sort de la chambre de Palerme, celui-ci la suit de près. Lyon est désormais face à Nairobi et Stockholm. Les deux femmes la regardent, confuses.

« -Ça va les filles ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Demande Palerme

« -On en peut plus du patriarcat à la con. » Répond Nairobi

« -Du patriarcat ? Vous m'avez l'air bien trop innocentes pour ce monde. Parlons-en une seconde. Savez-vous ce qu'est le vrai patriarcat ? » Questionne Palerme

« -Palerme, non. » Murmure Lyon agacée

« -Ben non, on sait pas. C'est quoi ? » Intervient Stockholm frustrée

« -C'est ce qui pend dans mon caleçon ! Et qu'est-ce que vous avez à nous les briser à trois heures du mat bordel ? » Dit Palerme énervé

« -Il y en a qui essaye de dormir là. » Commente Tokyo qui vient de sortir de sa chambre

Toute la bande se met à parler en même temps. Le Professeur sort de sa chambre et tape dans ses mains à deux reprises.

« -Vous avez vu l'heure ? Trois heures du matin. Et demain, on s'entraîne à utiliser les lances thermiques qui montent jusqu'à 3580 degrés alors je pense que vous devriez dormir. Dans vos chambres. » Explique le Professeur

Her (Casa de Papel fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant