Chapitre XVII

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Banque d'Espagne

Lyon, Stockholm et Helsinki surveillent les otages. Soudain, la voix de Gandia résonne dans toutes les pièces de la banque.

« -Écoutez-moi tous. Je suis Gandia, le chef de la sécurité de la banque d'Espagne. Je suis à présent libre et à l'abri dans un lieu secret. Et je suis en mesure d'accomplir toutes actions nécessaires pour récupérer le contrôle de la situation. » Commence Gandia

« -Il veut vous tuer les uns après les autres ! Restez groupés ! Il vous observe ! » Crie Tokyo

« -Et comme vous venez de l'entendre, j'ai la chance de me trouver en excellente compagnie. » Continue Gandia

Lyon croise le regard de Palerme. Elle le regarde, énervée.

« -Je profite de l'occasion pour remercier ce cher Palerme. S'il ne m'avait pas montré comment me débarrasser de mes menottes en me disloquant le pouce, je ne serais pas un homme libre. Grâce à lui, j'espère pouvoir vous aider tous. » Ajoute Gandia

« -C'est là que ça part en cacahuète. » Commente Palerme

Stockholm s'approche de lui. Lyon la suit sans rien dire.

« -C'est vrai ce qu'il dit ? » Demande Stockholm

« -Si tu préfères croire ce que raconte ce psychopathe plutôt qu'un camarade alors d'accord, vas-y. C'est ton droit. » Répond Palerme

« -Palerme. » Souffle Lyon agacée

« -Silence ! Tu parleras pendant ton procès, fils de pute. » Intervient Helsinki

Helsinki détache Palerme. Denver et Rio descendent les escaliers. Palerme se lève. Helsinki et Rio l'emmènent. Lyon les suit tandis que Stockholm et Denver restent avec les otages. Ils montent les escaliers. Ils arrivent dans la pièce où se trouve Nairobi. Lyon la voit réveillée pour la première fois. Elle court vers elle et elle la prend dans ses bras.

« -Je suis tellement heureuse de te voir saine et sauve. Tu m'as manquée, Nairobi. » Déclare Lyon

« -Tu m'as manquée aussi, ma puce. » Dit Nairobi

Nairobi sort de ses bras et lui caresse la joue. Lyon sourit.

« -C'est vrai que t'as aidé Gandia à se libérer ? » Questionne le Professeur

« -Oui Professeur. » Avoue Palerme

Lyon se tourne vers Palerme. Elle prend la main de Nairobi dans la sienne.

« -Est-ce que tu es conscient qu'il a failli tuer Nairobi et Helsinki ? » Interroge le Professeur

« -Dommages collatéraux. » Rétorque Palerme

« -Dommages collatéraux. T'es un bel enfoiré. » Crache Nairobi

« -Reste calme. » Murmure Lyon

« -Pourquoi t'as fait ça, Palerme ? » Demande le Professeur

« -Tokyo a fait un coup d'état. Je me suis vu dans l'obligation morale de sauver le plan. C'est là qu'est ma loyauté, Professeur. Je devais restaurer l'ordre. L'ordre établi parce que je n'ai jamais été relevé de mon commandement. » Explique Palerme

« -Ça n'a aucun rapport avec la libération de Gandia. » S'oppose le Professeur

« -Bien sûr que si. Il fallait que je génère le chaos et de toute évidence, il allait s'en prendre à elle. » Se défend Palerme

« -Il aurait pu la tuer. » Prononce Lyon

« -J'insiste, il s'agissait d'un coup d'état, Professeur. » Répète Palerme

Her (Casa de Papel fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant