Chapitre 2(modifié)

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CHAPITRE 2   Plus tard dans la même matinée, notre trajet habituel à été modifié

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CHAPITRE 2
  Plus tard dans la même matinée, notre trajet habituel à été modifié. Nous n'étions pas d'accord sur un point et il fallait absolument trancher. Pour Alexandre, j'étais certainement enceinte. Pour moi non. Enfin, il ne connaissait pas mon corps mieux que moi-même ? Si j'étais enceinte, j'aurais forcément senti la différence. Mais là je ne ressentais absolument rien.
  Après un trajet qui n'a duré qu'une vingtaine de minutes, nous avons pu trouver un stationnement dans le parking de la clinique. Lorsqu'il eut terminé de remonter les vitres et débloquer les portières, il m'interpella un moment.
— Attends !
Je tourne la tête, porte toute mon attention sur ce qu'il s'apprête à dire d'un air si sérieux.
— Si j'ai raison et que tu es vraiment enceinte, débute-t'il, tu me servira un super petit déjeuner digne d'un restaurant étoilé, au lit, chaque jours pendant une semaine.
Je réfléchissais un moment à sa clause qui ressemblait visiblement à celle d'un paris. Puis après réflexion, j'énonçais la mienne.
— Si j'ai raison et que je ne suis pas enceinte, tu devras ranger notre lit tout les matins pendant dix jours.
— Marché conclu! Fit-il en me serrant la main.
  Je récupérais mon sac à main qui trottait sur un siège arrière et je sorti de la voiture. Je l'attendais en extérieur adossée sur celle-ci, tandis qu'il récupérait quelques dossiers dans le véhicule.
— Prête à perdre ? m'avait-il demander en enfilant sa paire de lunettes noire.
— Prête à gagner ! Affirmais-je.
  Accroché au bras de mon mari, nous marchions vers le bâtiment principal de la clinique. Je ne pouvais m'empêcher de lever la tête quelques fois pour le mater, affichant une mine sérieuse. Il était vêtu d'une veste noire, à sorti à son pantalon de la même couleur. À l'intérieur de celle ci, la même chemise blanche de ce matin et une cravate de couleur maronne. Il était grand avec les épaules carrées. Alexandre adorait les exercices physiques et ça se reflétait parfaitement sur son corps travailler. Il marchait d'un air si confiant, sûr de lui. Et son physique imposant ne faisait qu'accentuer les choses. Comme à chaque fois, je me sentais si protégée et invincible lorsqu'il était à mes côtés.
  Tout près j'avais l'air un peu plus petite que je ne l'étais en réalité, sans doute dû à l'écart flagrant de gabarit entre nous. Alexandre faisait deux têtes au-dessus de la mienne mais j'étais loin d'être petite du haut de mon mètre soixante-dix. Vêtu d'une longue robe orange avec un col V plongeant qui m'arrivait directement en dessous du genou, une ceinture de la même couleur était serrée au tour de ma taille pour accentuer celle-ci. Des sandales aiguilles de couleurs nude embellissait mes orteils manucurés d'un vernis blanc, et je tenais un sac en main noir. J'avais un chignon à longue queue de cheval plaqué sur mon crâne et pour seul bijou, une paire de boucles d'oreilles.
  Alexandre adorait quand je m'habillais comme ça pour le travail. Il préférait ça à toute sorte de tenue moulante qui ressortirait « beaucoup trop » mes formes et attirerai le regard d'autres hommes que lui. Il était très pointilleux sur ma façon de m'habiller quand je sortais seul, ou lorsque j'allais au travail. Les tenues fatales que lui-même choisissait durant l'achat lui était exclusive : À enfiler uniquement lorsque nous sortons tous les deux. Il pouvait fièrement se vanter de la fière allure de sa femme. J'aimais la façon dont il préservait mon corps. J'avais même pris l'habitude et ça ne me dérangeait plus. Au contraire, j'ai toujours été ravi de faire ce qui lui ferait plaisir. Alors s'il préférait que je porte une robe noire plutôt que la rouge, je la portais sans ronchonner.
  Lorsque nous surmontions les quelques manches d'escalier qui menait à l'accueil, Alexandre tint le poignet de la porte vitré pour me laisser entrer en première. Gentleman un jour, gentleman toujours !
  Nous pénétrons dans une salle d'accueil dont la plupart des sièges étaient occupés, et comme à chaque fois que je me présentais dans un lieu public à ses côtés, des regards indiscret de femmes se posèrent sur lui. Elles le reluquèrent toute de cette manière à chaque fois sans gêne, que ce soit dans un supermarché ou même un lieu comme celui ci. Ma présence passait totalement inaperçu et cette indifférence avait le don de m'énerver.
— Bonjour madame. Je suis Nathalie, et voici mon époux Alexandre Bebey. Nous avons pris un rendez-vous avec le docteur Michel Nana pour dix heures, annonçais-je à la femme assise derrière le comptoir.
— Bonjour madame Bebey. Le docteur vous attend déjà dans son bureau, répondît elle en consultant l'écran du desktop en face d'elle. Lorsqu'elle haussa la tête et que ces yeux se posèrent sur Alexandre, elle ne se sentit pas gêner de le détailler insistance. Il était bien trop concentré à regarder sa chaussure et à battre du pied droit sur le carrelage comme s'il était impatient. Ses deux mains étant enfouie dans les poches de son pantalon, aucune expression ne paraissait sur son visage. OK, il est séduisant dans cette posture. Mais il n'est plus sur le marché.
— Un problème madame ? Lançais-je d'un ton sérieux.
  Elle soupira en même temps qu'elle déposait une feuille et un stylo en ma direction.
— Aucun. Remplissez ce formulaire et signez tout les deux ici. Ensuite je vous accompagnerai à son bureau.
— Ça ira, on sait où ça se trouve. Merci d'être si aimable, dis je avec un sourire jaune.
  Après avoir rempli le formulaire, j'interpelais Alex.
— Chéri ? ma voix le fit relever la tête en ma direction. Tu peux venir signer s'il te plaît ?
  Silencieusement il se rapprocha et signa à l'endroit où je l'avais indiqué de l'index.
— Merci ! dit-elle en récupérant le document. Aussitôt je pris Alexandre par le bras et nous nous effacions dans l'un des couloirs de cette clinique, non pas sans jeter un dernier coup d'œil à cette femme qui, parmi tant d'autre convoite mon mari, et sans surprise je réalise  qu'elle nous scanne littéralement.
— Non mais tu as vu comment cette femme te dévorait des yeux ? Sans gêne en plus! Maugréais-je une fois devant l'ascenseur. Visiblement occupé, nous devons attendre quelques secondes avant de pouvoir l'utiliser.
— Ce n'est pas de sa faute si elle ne rencontre pas des hommes charmant plus souvent, répond t'il, mine de rien.
— Ah oui? La prochaine fois qu'on sort, je te cagoule le visage. Comme ça elle n'y verront plus rien!
  L'ascenseur arrive enfin, nous entrons.
— Ma belle, tu es jalouse ?
— Non, pas du tout! Répondis-je en croisant les bras contre ma poitrine. Du coin de l'œil je pouvais voir qu'Alex guettait ma réaction.
— Regarde comment tu es belle quand tu boudes.
— Arrête Alexandre.
Il attrapa ma taille et me fit pivoter sur place, me poussant progressivement vers l'arrière jusqu'à ce que je me retrouve dos au mur. Un baiser soudain atterri sur mes lèvres, doux, langoureux, rempli de passion. Nos lèvres valsèrent parfaitement dans un rythme régulier, ma langue se fraie un chemin dans sa bouche qu'il reçoit chaleureusement. Il commence à faire bien chaud dans cet ascenseur. Ouf ! Non, ne t'arrête pas maintenant ! Trop tard, il a déjà quitté mes lèvres. A présent chaudes, rosée et timidement enflé, il effleure doucement ma lèvre inférieure avec son pouce avant de la caresser légèrement.
— Tu vois ce baiser qu'on vient d'échanger, débute t'il d'une voix douce, en échangeant des regards entre mes lèvres mi-ouverte et mes yeux encrés dans les siens. Il n'y a que toi ai droit à ça, poursuit-t'il. Elles peuvent toujours regarder mais sans y toucher ni goûter. Tu n'as pas à être en rogne à cause d'elles bébé, this sexy chocolate nigger is yours.
L'effets des papillons dans le ventre s'installe, je me mord la lèvre.
— Arrête, tu sais que ça m'excite. Dit-il.
Si tu savais comment j'adorerais que tu me prennes ici, maintenant.
Je le saisie par le col de sa veste, prête à lui sauter dessus. Malheureusement pour moi les porte de l'ascenseur s'ouvre. Merde!

*
Toi! Tu es vraiment incroyable Alex! Incroyable!
Il m'emboîte le pas en riant, tandis que je marche rapidement dans le parking de la clinique jusqu'à la voiture.
— Nath... attends!
— Non! Tu es impardonnable!
— Bébé! Qu'est-ce que j'ai fais?
— Exposé ma vie sexuelle ainsi devant mon médecin!
Il me saisit par le bras et me retourne, puis je découvre ce grand sourire qui révèle sa belle dentition blanche parfaitement alignée. Il trouve ça vraiment amusant! Quel goujat!
Chérie... je n'ai fais que dire la vérité, si? On fait bien l'amour cinq à six fois la semaine, deux ou trois fois par jour et dans toutes les pièces de la maison, appuie t'il.
— Des détails pareils, ils n'en avaient pas besoin!
— Bien sûr que si, pour déterminer les probabilités de ton éventuel grossesse.
— Tu es irrécupérable! Lâche moi!
Je me défais de son emprise et contourne jusqu'au côté passager, la portière est bloquée.
— Ouvre là! L'ordonnais je.
— S'il te plaît, articule-t'il.
— Non! Tu ne mérites pas que je te dise s'il te plaît alors ouvre!
— Tu risques de crever sous ce soleil si tu ne redeviens pas vite une gentille femme.
— S'il te plaît...

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