La foudre des sentiments (Kakashi X Reader)

Chapitre 65 ~ À la recherche d'une camarade

Même si mon sang venait à couler en litres, je ne me laisserai pas intimider par ce serpent et ses jouets.
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PDV Deidara

L'artiste ne cessait de faire les cent pas depuis de longues heures sous les yeux de ses collègues, attendant un signe de vie de la part de son amie introuvable depuis le début de la journée.

-Il est vingt heures et T/p n'est toujours pas là ! S'impatienta Deidara, la panique dominant sa voix. Si au moins elle avait pris sa bague, on aurait pu la contacter !
-Ce n'est vraiment pas normal, acquiesça Sasuke qui n'avait pas décollé les yeux de la fenêtre de tout l'après midi. Je peux vous assurer que même si vous lui aviez fait quelque chose d'impardonnable elle serait revenue.
-Comment tu peux en être si sûr ? Demanda Suigetsu en levant la tête de sa composition de pyramides faites de bouteilles d'eau.
-Elle a laissé le bandeau que son petit ami lui a offert. Sachant à quel point elle y tient je doute qu'elle le laisse ici.
-Très bien, nous avons suffisamment attendu. Allez prendre vos capes et équipements et rejoignez moi à la barrière du repère dans cinq minutes, déclara Obito, commençant enfin à prendre la situation plus qu'au sérieux.

Les garçons prirent à peine deux minutes à se préparer pour se lancer à la recherche de leur camarade disparue et se rejoignirent à l'extérieur pour former les groupes de leur expédition.

-Et en plus il pleut ! Si ça c'est pas au mauvais présage !
-N'en rajoute pas Deidara. Récapitulons, les duos sont formés de Deidara et moi, Sasuke avec Jûgo, Suigetsu et Kisame ainsi je que de Zetsu en solitaire comme d'habitude. Je vous veux tous de retour à vingt-trois heures même si T/p n'a pas été retrouvée d'ici là. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps à découvert à l'extérieur.

Ils hochèrent la tête et se séparèrent dans des directions différentes.

-Je sais pas toi mais moi j'ai le pressentiment qu'il est arrivé quelque chose à T/p, lança le blond au masqué, tous deux frôlant les arbres sur un oiseau d'argile.
-Je ne voulais pas y penser mais je crois que c'est fort possible, c'est pourquoi nous devons nous dépêcher de la retrouver.
 
 
 
PDV T/p

Pendant ce qui me sembla durer des heures, Kabuto n'avait fait qu'enchaîner les questions sur mon entrée à l'Akatsuki, l'absence de mon chakra, mes affinités avec les membres  et tenta aussi de me faire révéler la véritable identité d'Obito. Je n'avais pas cédé un seul instant, ma peau était donc gravée de centaines de coupures toutes aussi profondes les unes que les autres et peinte de gouttes écarlates.

-Tu as gagné T/p Uzumaki, déclara-t-il en rangeant le dernier ustensile de son attirail. J'ai compris que tu ne parleras pas. Néanmoins je considère ton silence sur les secrets de l'Akatsuki comme étant une preuve de ta loyauté envers elle.

Je relevai la tête vers lui, et je fus contrainte de me mordre la lèvre pour ne pas laisser cette douleur que je ressentais sur l'entièreté de mon épiderme lacérée s'emparer de mes émotions.

-C'est bon ? Tu t'es bien amusé ?
-Assez  en effet. J'ai fait en sorte de ne pas toucher aux parties de ta peau trop visibles, tu devras malgré cela porter des vêtements amples pour n'éveiller aucun soupçons chez tes camarades.
-Oh merci ! Que c'est attentionné de ta part !
-Il semblerait que tu me détestes à présent. Enfin, c'est tout à fait compréhensible !

Cet homme est un psychopathe, je ne pourrais le décrire autrement.

-Je vais devoir soigner tes plaies avant de te laisser partir. Ce serait dommage que tu aies survécu jusqu'ici pour mourir vidée de ton sang sur le chemin du retour.
-Tu te rappelles que je suis un être humain qui ressent la douleur et qui, en prime, peut mourir de ce que tu viens de m'infliger ? BRA-VO ! Chantonnai-je, tirant sur mes liens en espérant qu'un miracle les détruise pour me permettre de tordre le cou de ce serpent à lunettes.
-Mon but n'était pas de te tuer, juste de tenter d'obtenir des informations.
-Va au diable Kabuto, ta liste d'excuses devient aussi longue que ta langue.