Chapitre 1.

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-Bouge ton cul putain !

Ça, c'est mon bro, Yoan. Il est comme un frère pour moi. On se connaît depuis le bac à sable. Il est grand, blond, yeux bleus et est baraqué comme moi. Bon, j'exagère un peu, disons un peu baraqué. Et, il est maintenant en train de courir jusqu'à mon lit où je dors paisiblement.

-Il fallait pas trop défoncer hier soir mon poulet ! dit-il, en pouffant de rire.

-Va te faire voir. marmonnai-je, d'une voix encore endormie.

-Si tu me prends par les sentiments. dit-il, en s'éloignant.

En une fraction de seconde, j'étais trempé de la tête aux pieds. Je sursaute et bondis hors de mon lit.

-Putain !

Je regarde autour de moi et aperçois une silhouette partir en courant de ma chambre. J'en conclus aussitôt qu'il s'agit de Yoan.Je lui cours aussitôt après et arrivé au salon, je scrute le moindre mouvement et vois une porte se fermer. Je m'y dirige et l'ouvre à la volée. Rien. Je tourne sur moi-même et tout à coup, reçois un violent coup sur la tête et un poid me monte dessus.

-Descends putain !

-Tu peux m'amener jusqu'en haut d'abord ? Ça pourrait être marrant. dit-il, en rigolant.

Je l'attrape et en quelques secondes et le mets à terre. L'emprisonnant de mes bras et mes jambes. Il gémit et je souris, satisfait.

-Ok, ça va, j'ai compris.

Je le relâche et repars à l'étage, m'habiller. Je redescends tranquillement et vois Yoan, qui m'attend devant l'entrée.

-Grouille, on va être en retard.

-On est déjà en retard, crétin. répliquai-je.

-Ta gueule et démarre.

Je lui lève mon doigt d'honneur et m'installe dans ma Porsche rouge. J'enclenche les clés et démarre le moteur puis la voiture s'ébranle dans un vrombissement sourd.

-Ralentis bordel ! me hurle-t-il.

Je rigole et obéis. Nous arrivons au bahut et descendons puis entrons tranquillement à l'intérieur.

-T'as pas envie de sécher ? tenté-je.

-On a déjà séché hier, trop d'un coup c'est pas bon, Dereck.

Je soupire et me dirige vers notre classe.

-Dereck ! s'élève une voix dernière moi.

Je me retourne et vois une brune en talons aiguilles courir vers moi. Ou plutôt, essayer de ne pas se casser la gueule. Elle arrive à la hauteur et reprend son souffle ainsi que son équilibre.

-Dereck, ça te dit de venir à une fête ce soir ?

-Ok, quelle heure ?

-Onze heure, chez moi. dit-elle, en mettant en avant sa poitrine avantageuse.

J'hoche de la tête et continu mon chemin. J'arrive à un tournant, lorsque j'aperçois un groupe de filles au loin. Je me recoiffe à la va vite et fonce dans le tas.

-Hey, comment ça va les poupées ? dis-je, avec mon sourire séducteur.

Toutes sont aussitôt adulées par ma beauté. Elles rougissent mais l'une d'entre elles se détache du groupe.

-Hey, beau brun. dit-elle, en s'avançant vers moi tout en se dandinant.

J'esquisse un sourire en coin et réponds.

-T'es chaude en dirait.

Elle acquiesce et me dit à l'oreille.

-Allons dans un endroit plus intime.

Je lui lance un clin d'œil, lui prend la main et dis au revoir aux autres filles qui bavent à tel point que leur bave touche le sol. J'entraîne la prétendante avec moi vers les toilettes. Aussitôt rentrés, je la colle au mur et commence à arracher son chemisier. Les boutons explosent et je jette son haut derrière moi. Je commence à lui l'embrasser dans le cou et lentement, lui fais quelques suçons. Elle gémit et je souris. Elle commence à déboutonner son pantalon et je fais de même. Elle se retrouve maintenant en sous-vêtements devant moi et je me mets à lui mordre l'oreille. Elle gémit et je plonge une main derrière son dos, jusqu'à sentir ses fesses. Je l'agrippe à moi et la soulève par les cuisses pour l'emmener dans l'une des cabines.

*

-Mr.Hadisson, retard de trente minutes, puis-je savoir la raison de votre absence ? demande la professeur de biologie.

Je souris et réponds.

-Je ne suis pas sûr que vous aimeriez savoir tout en détail.

-Mr.Hadisson, une heure de retenue.

-C'est ça. rétorquai-je.

-Mais bien sûr ! Et ne répondez pas.

-Pourquoi est-ce que vous me collez ?

-Pour manque de respect à votre enseignant ! Maintenant, allez vous asseoir.

-Enseignant de mes couilles, oui.

Des rires s'échappent aussitôt de la foule et des "ohhh" me font esquisser un sourire satisfait.

Je me dirige vers une place libre, là où la plupart des filles bonnes sont et m'assois. Elles me sautent aussitôt dessus. Je profite de ce moment pour envoyer un texto.

" Ce soir soirée, 11:00 tu viens, obliger. "

Une seconde plus tard, mon téléphone vibre.

" D'accord, est-ce qu'on ramène de la bière au cas ou ? "

" Ne t'inquiète pas pour ça, je m'en charge. "

Je lève ma tête et quatre filles me fixent, la bouche ouverte. Ça, c'est l'effet Hadisson.

-Ça va mes jolies ? dis-je, en passant une main dans mes cheveux.

La professeur de biologie intervint.

-Pas de bavardage au fond !

Je lui lève mon doigt d'honneur, ne sachant que trop bien la suite.

-Mr.Hadisson, revenez tout de suite ! Je vais vous mettre deux heures de colles en plus !

-Ah oui ? Essaie Salope ! dis-je, avant de quitter la salle.

J'entends des appels de la part de ma professeur mais les ignore, comme à mon habitude. La sonnerie retenti et indique la fin de la première heure de cours dans ce putain de lycée.


chasse gardée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant