Tues-les tous.
Perché en haut des escaliers, je baisse enfin mon arme et la range. Je descends les marches une à une et m'approche du cadavre du type, sous le regard de tous les invités, y comprit celui de celle que je suis censé appeler « ma femme ». Ouais, c'est clair que je devrais tous les buter. Je sors mon couteau de ma poche, et l'approche du torse du cadavre. Je l'enfonce d'un coup et découpe précisément. Je fais un trou tout autour de son cœur et retire la peau. Dos à la salle, personne ne voit ce que je suis en train de faire. Je m'empare d'un coup du cœur et tire dessus pour l'arracher. Il cède assez facilement et une fois qu'il est totalement détaché, je me redresse lentement, très lentement, et me tourne vers les invités. Certaines femmes portent leur main à leur bouche en voyant ce que je tiens dans ma main. Je m'approche d'une table d'hommes, et le colle sous le nez de l'un d'entre eux.
- Tu veux baiser ce qui m'appartient toi ?
Il secoue précipitamment la tête alors que je hoche la tête.
- Ouais, c'est bien ce que je pensais. Et toi ?
Je glisse le cœur sous le nez d'un autre homme.
- Non, bien sur que non.
- Mmh, c'est bien, c'est bien.
Je jette le cœur par terre et essuie mes mains pleines de sang sur mon costard noir.
- J'espère réellement que je n'aurai pas à me répéter.
En faite si, qu'ils le fassent, ça me donnera une raison valable de les buter.
- Maintenant dégagez tous de chez moi, la fête est finie.
Les invités se lancent des regards alors je prends mon flingue et tire en l'air.
- J'ai dit dégagez de chez moi.
Tout le monde se lève assez brusquement et commence à prendre le chemin de la sortie. Mon père et celui de mon épouse se précipite vers moi. Je lance un regard noir à mon père.
- Je déteste que tu m'enfonces cette merde dans le bras. Maintenant que je suis le chef, je t'ordonne de ne plus jamais recommencer, c'est clair ?
- Il faut à tout prix qu'elle reste en vie, dit-il sans même relever ce que je viens de dire. Sinon une guerre pourrait éclater.
- J'en ai rien à branler, mais alors à un point, tu n'as même pas idée. Maintenant vous aussi, vous allez dégager de chez moi, et pas dans cinq ans.
Ils se lancent un regard mais finissent quand même par se barrer. Petit à petit, le manoir se retrouve vide, excepté moi et mon épouse, alors je me tourne vers elle et lui ordonne :
- Monte dans la chambre.
- Pourquoi ? demande-t-elle d'une voix tremblante.
Putain mais pourquoi est-ce qu'elle n'obtempère pas ??
Défonce-lui la gueule.
Je sens que mon esprit commence à se barrer.
- Ouais, c'est complètement ce qu'elle mérite.
- Quoi ?
- C'est pas à toi que je parle.
- Mais... il n'y a plus que nous deux.
Pourquoi est-ce qu'elle cherche à avoir le dernier mot bordel !? J'attrape la première chose qui me tombe sous la main, c'est-à-dire une assiette, et la lui balance dessus. Elle l'évite de justesse avec un cri de surprise.
- Monte dans la putain de chambre ! je hurle.
Cette fois-ci, elle ne répond pas et se précipite en courant vers l'étage, là où il y a la chambre. Je ramasse une serviette, m'éponge le front avec et la repose. Les domestiques s'occuperont de nettoyer tout ce carnage, ils ont l'habitude avec moi. Je marche jusqu'à l'escalier, gravit les marches une à une et une fois en haut, m'avance jusqu'en direction de la chambre que je vais désormais devoir partager avec elle, puis pénètre à l'intérieur.
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Ƭ𝖍𝖊 𝕸𝖆𝖋𝖎𝖆'𝖘 𝕯𝖔𝖑𝖑 LIVRE ÉDITÉ
Teen FictionBhaltair vient de succéder à son père en tant que chef de la mafia finlandaise. Depuis qu'il est petit, tout le monde sait qu'il ne faut pas s'en approcher. Il est atteint de schizophrénie et de toutes sortes de déviances mentales, et les voix qu'il...