10 - Bhaltair

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Sers son cou jusqu'à ce que ses yeux deviennent blanc et son teint livide.

Pourquoi est-ce qu'elle veut sortir alors que je lui ai dit de rester ici ? Elle cherche à ce que je lui fasse du mal, en faite.

- Tu veux que j'te frappe pour t'obliger à rester avec moi, c'est ça ? Oh mais y'a pas de souci alors.

Ma main s'apprête à attraper son cou mais elle m'esquive à temps et s'enfuit en courant dans le couloir. Je ne vais pas la louper. Un rire s'échappe soudain de ma bouche. Elle n'a pas la clé de la chambre, ce qui veut dire qu'elle ne peut pas entrer dans l'ascenseur, et donc qu'elle est bloquée ici à cet étage avec moi... elle court vite pendant que je me contente de la suivre en marchant. Je sors mon flingue, dirigé par une force que je n'arrive pas à contrôler, et le fait tourner entre mes mains. Quand elle se rend compte qu'elle court droit dans un cul de sac, je l'entends commencer à pleurer. Elle se laisse glisser contre l'ascenseur et me regarde d'un air suppliant.

Arrache-lui les yeux.

- Elle ne mérite que ça.

Elle fronce les sourcils, ne comprenant pas de quoi je parle. Je m'agenouille pour être à sa hauteur, plaque une main à côté de sa tête contre l'ascenseur et plaque mon flingue sur sa tempe tout en la regardant droit dans les yeux.

- Ça te fait plaisir de me foutre en rogne ? Ou alors tu kiff te sentir menacée en permanence, dis-moi ?

Elle secoue énergiquement la tête de gauche à droite.

- Je voulais juste...

Je frappe un grand coup à côté de sa tête, désormais en rogne.

- Ferme ta gueule.

Et soudain, dans un élan de rage, elle me pousse, ce qui me fait tomber en arrière, et prend ma carte de chambre pour déverrouiller l'ascenseur. Le temps que je me relève et que je l'atteigne, les portes se sont déjà refermées.

- Putain...

Mon corps est prit de tremblements de rage. Dominée par ma conscience, je m'explose la tête contre le mur. Je sens immédiatement un liquide rouge couler le long de ma tempe. Je retourne précipitamment dans la chambre dans laquelle avait lieu mon rendez-vous tout en prévenant le gérant de l'hôtel de verrouiller toutes les issus.

- Donnez-moi une carte de chambre !

Ces bouffons se regardent tous en s'échangeant des regards. Je me frotte les tempes tout en fermant les yeux. Ils ont tous décidé de me faire peter un câble aujourd'hui. Je brandis mon flingue, et les trous tous les quatre d'une balle dans la tête. Je fouille le premier et m'empare de sa carte. Je cours jusqu'à l'ascenseur malgré mes vertiges et la sueur qui commence à perler sur mon front, et entre dans l'ascenseur. Quand les protes se referment, il commence à descendre, mais beaucoup trop lentement. Je passe mes mains dans mes cheveux de manière hystérique sans m'arrêter, presque au point de mes les arracher. Je ne vois pas bien du tout, mais c'est la rage qui me guide.

Troue-lui le crâne à cette salope.

- Oui, c'est tout ce qu'elle mérite.

Non, tu dois aussi la torturer d'abord.

- Je crois que j'ai une idée.

Fais-la regretter de t'avoir manqué de respect.

- J'y compte bien.

Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin, je la vois en train de tirer comme si sa vie en dépendait sur les portes d'entrée. En faite, c'est vrai, sa vie en dépend.

Fais-lui comprendre qui tu es.

J'y compte bien. Quand elle me voit, elle tente de s'enfuir mais je l'attrape habilement par le bras et la renverse de sorte à ce qu'elle tombe à la renverse. Allongée sur le dos à même le sol, je m'assois sur elle, mes jambes étant de part et d'autre de son bassin. À nous deux.

Ƭ𝖍𝖊 𝕸𝖆𝖋𝖎𝖆'𝖘 𝕯𝖔𝖑𝖑 LIVRE ÉDITÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant