Chapitre 3

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Hadrian

Comme chaque nuit, mes démons m'accompagne. Je n'ai pas sommeil et pourtant ce n'est pas la fatigue qui manque.

Est-ce qu'elle dort ?

Fais chier merde, j'en ai rien à foutre, elle n'a qu'à s'étouffer avec sa couverture celle là. C'est vrai son passée est dur, elle en a dans le slip mais, c'est pas pour ça que je vais changer mes plans initial.

Menteur, tes plans on déjà changés.

- Putain mais qu'est-ce que tu m'as fais Warner.

Ça y ai, ma nuit était pliée, je n'allais définitivement pas dormir. Je me levais donc pour aller à la cuisine, mais en y allant, j'entendis du bruit à l'étage, comme, des pleures.

Je grimpe les escaliers trois par trois, et ce que je vis me serra le coeur.

Malia

- Non je..je vous en pris ne faites pas ça..

Je pleure, je suis en larmes, et j'entends ses rires, ses mains sont sur mon corps, il me dégoûte.

- Arrêtez, s'il vous plaît...je vous en suppli

Il me répondait par son sourire salace, j'avais envie de vomir.

Prise de panique j'ouvris mes yeux d'un coup.

C'était un cauchemar.

Il n'était pas là, il n'était plus là.

Je me gratte les yeux pour reprendre mes esprits, et c'est quelques seconde plus tard que je remarque la présence de mon colocataire, au pied de mon lit.

Il me regardait, sans jamais s'approcher, je pense qu'il était aussi désorientée que moi.

Soudain, un sentiment d'apaisement, s'empara de tout mon corps.

Ses yeux d'acier, me traduisait du réconfort, un soulagement.

Il se leva sans un mot, et alors que je le voyais déjà quitter la pièce, il pris la chaise qui se trouvait au fond de la chambre, pour l'installer juste à côté de mon oreiller.

- Qu'est-ce que tu fais ? Lui demandais-je.

- Je vais rester ici, jusqu'à ce que tu t'endorme. Dit-il d'une voix rauque, sans me lâcher du regard.

Qu'est-ce qu'il est beau.

Ta gueule Malia.

- Tu n'est pas obligée de faire ça.

- Est-ce que j'ai dis que j'étais obligé ? Dit-il en se penchant vers moi.

Dieu il est torse nu.

- Non.

- Bien. Alors ta seule et unique préoccupation ce soir c'est de fermer tes yeux, et de retrouver le chemin du sommeil.

Il avait dit ça en esquissant un sourire, il se voulait être rassurant, et ça fonctionnait.

- J'ai peur.

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