K E L L A N

Chapitre 15

Malia

Je crois qu'on roule depuis trois bonne heures au moins, il est dix heure trente sept et je meurs de faim.

- Hadrian ?

- Hum. Dit-il sans quitter la route des yeux.

- J'ai faim.

- Malia, on doit rouler toute la journée pour arrivés à destination. Dit-il agacé.

- Mais je n'ai rien avalé depuis hier soir. Dis-je cette fois en glissant ma main sur sa cuisse.

Il tourne la tête radicalement vers moi, et déclare.

- Malia je veux te mettre en sécurité, c'est tout ce qui m'importe la maintenant. Dit-il d'une voix ferme.

- Mais je serais en sécurité, tu es avec moi Parker. Dis-je cette fois en souriant.

Le nom que j'ai employée le fais sourire aussi puisqu'il secoue légèrement la tête avant de s'emparer de son GPS et de trouver, une auberge près de nous, afin que nous puissions nous restaurer.

- J'ai trouvé Mj. Tu pourras manger dans une vingtaine de minutes. Déclara t-il d'une lueur amusé dans les yeux.

- Génial.

Après quelques minutes de silence, je relance la conversation.

- Donc en public, on garde nos identités secrète ?

- Exactement, mademoiselle Jones.

- Tu sais que cette référence à Spiderman est juste génial.

- C'est un des films que je préfère. Nous venions de terminer cette même phrase, en même temps.

Suite à ça, un fou rire prend place dans la voiture.

Je ne me rappelle plus, quand est-ce que j'ai ris de cette façon.

Une éternité.

Quand est-ce que je me suis senti en sécurité.

Jamais.

Ma vie était si triste avant qu'il débarque.

Je n'ai pas envie que ça s'arrête, mais j'ai tellement peur de finir brisé, de replonger.

Je chasse mes idées sombres en secouant ma tête et plonge mes yeux dans les siens.

Il se gare juste devant une maisonette en bois, coupe le moteur et pose sa main sur ma cuisse.

- Nous sommes arrivés Mj. Dit-il en détachant ma ceinture.

Comme hypnotisée par ses mouvements, je le laisse faire.

Il s'approche de moi, encore, et je ferme les yeux, profitant de sa présence aussi près de moi.

Je le sens effleurer ma joue de sa main, replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille, il me souffle :

- Dit moi ce que tu désire là maintenant.

Son front collé au mien, je sens toute cette tension autour de nous.

Ce que je désire là, c'est qu'il m'embrasse, passionnément, qu'il me fasse oublier les dernières vingt quatre heure, que je puisse me perdre dans ses bras.