Chapitre 11

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Malia

À genoux, l'un face à l'autre, mes mains cache ma poitrine.

Est-ce que j'ai fais le bon choix ?

Je n'en sais rien.

Est-ce que j'ai envie que ça s'arrête ?

Absolument pas.

D'un mouvement de ses bras, il dégageait les miens, pour avoir la vue sur l'entièreté de mes blessures sur ma poitrine.

Mon premier réflèxe est de rencontrer ses yeux pour voir sa réaction.

Il dessine chaque cicatrices de son regard.

Une étincelle de désir s'y retrouve.

D'ailleurs je pense qu'elle se trouve aussi dans mon regard.

Il m'a dit qu'après ça je me trouverais plus belle que jamais, mais ce qu'il ne sais pas c'est que la traduction de ses pupilles me rendent déjà magnifique.

- Malia, je vais marquer chaque cicatrices, de mes lèvres. Commença t-il.

Je hoche la tête positivement en fermant les yeux.

J'ai peur, mais en même temps j'ai envie de le laisser faire, j'ai envie de savoir ce que ça fais, quand on le désir.

Il penche légèrement la tête, et m'embrasse le cou, puis il descend vers ma clavicule, il relève la tête un court instant puis déclare :

- Encore plus bas. Il reprit.

Seigneur.

Je frissonne, il n'est pas eux.

C'est la phrase que je me répète en boucle, alors qu'il continue de poser ses lèvres partout sur mon corps.

Hadrian effleure mon sein droit volontairement, puis il se mit à le caresser.

- Comment il s'y prenait ? Demanda t-il en contractant sa mâchoire, sans jamais cesser ses caresses.

- Il..

- Respire, on a tout notre temps. M'encourage t-il, alors qu'il venait de relever brièvement les yeux.
Tu es magnifique.

- Il fumait, beaucoup, alors parfois il écrasait ses mégots sur ma peau. D'autres fois il..il utiliser un fouet, sinon quand il n'avait pas d'objets, il se servait de ses poings.. Répondis-je alors que mes yeux s'embuaient à nouveau.

A force de parler de lui, mon corps se retracta, et je remis automatiquement mes bras pour couvrir ma poitrine.

Hadrian retira doucement mon bouclier, et murmura :

- Je ne suis pas lui. Je suis Hadrian, répète le.

- Tu es Hadrian, tu..tu n'es pas lui.

- C'est ça chérie. Dit-il en souriant légèrement.

Je le sens ému par la situation, mon cœur a envie d'exploser.

Je ferme brièvement les yeux, et murmure son prénom pour me persuader qu'il s'agit uniquement de Hadrian.

Il se baisse sur ma poitrine et pose ses lèvres au milieu de mes seins.

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