Chapitre 8

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Malia

Ce connard n'a fait qu'accélérer pendant tout le trajet juste pour que je m'accroche à lui.

Et ça a marché.

Oui. C'est ça le pire, son plan de merde a fonctionné, et je me suis retrouver comme un koala aggripée à lui vingt minutes de plus.

J'avais honte et lui en était fier.

On est enfin arrivés devant la demeure de l'ancienne amie de mes parents.

On descend de la moto de manière synchronisés, et au moment où j'allais parler, Kellan prend la parole :

- Tu sais ce que tu vas dire ?
Dit-il en me regardant.

- Hum, pas trop, à vrai dire j'attends de me retrouver face à elle, et j'improviserais. Lui-dis-je en haussant des épaules.

- Je ne te pensais pas comme ça.
Répondit-il en souriant l'air pensif.

A quoi il pense ce con ?!

- Comment ça comme ça ? De quoi tu parle ? Lui dis-je en fronçant des sourcils.

- Je pensais que tu étais du genre à préparer toutes tes phrases sur une fiche cara mia mais apparemment tu aime le goût du risque. Dit-il en baissant sa tête vers moi, toujours ce sourire scotché sur son visage.

-Que veux tu ?! Tu veux une preuve en plus pour mon goût du risque ? Lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux.

Ses yeux, sont si..

Ta gueule concentre toi Warner.

- Bien-sûr. Continua t-il en souriant.

Alors que je levais ma main pour lui coller une gifle, il m'attrapa fermement mon poignet et me tira vers lui.

- Tu me fais mal. Lui dis-je en tentant de me retirer de son emprise, alors qu'il serra de plus en plus mon poignet.

- Warner ça fais la deuxième fois, que tu tente de m'agresser. La prochaine fois, c'est moi qui choisirai le champs de bataille. Continua t-il en se rapprochant de moi.

Nos fronts désormais collés, son regard brûlait le mien, et sa main, accrocher à mon poignet.

C'était comme si il tentait de me marquer au fer rouge.

Et ça marchait.

Oui, j'avais l'impression d'être dans une bulle, et je ne voulais pas en sortir.

La tension est bien présente, et je ne sais pas si j'ai envie de l'embrasser, ou de le gifler.

Malia, on sait tous que tu veux  l'embrasser.

Ta gueule foutu conscience de merde tu ne sais rien.

- La prochaine fois, c'est moi qui choisirai le champs de bataille. Et je peux te jurer ici maintenant, que tu ne voudra pas en sortir. Murmura t-il alors qu'il venait de se pencher, pour replacer une mèche rebelle derrière mon oreille droite.

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