K E L L A N

Chapitre 4

Malia

J'ai fais le tour de la ville, seule, pendant des heures et je n'ai absolument rien trouver. Je me suis rendu sur le lieu où nous avons vécu lorsque nous étions encore en Russie.

Et la maison a été remplacer par une zone industrielle.

Désormais je suis complètement perdu, j'ai peur de ne pas y arriver, et en plus je meurt de faim.

Mon colocataire n'a toujours pas pointé le bout de son nez, je vais finir par croire que tout ceci n'est que le fruit de mon imagination.

Il est dix-sept heure à peu près, lorsque je reviens dans le quartier qui m'a été attribué.

Une supérette, pas loin de l'appartement était ouverte.

Je vais y aller.

Encore quelque minutes de marche, et j'y suis presque..

Avant d'entrer, je remarque deux hommes, assez baraqués, ils étaient vêtu de noir et s'apprêtaient à entrer dans la boutique en même temps que moi.

J'ai décider de faire abstraction de leur présence, néanmoins l'un d'entre eux n'était pas de cet avis.

Alors que je venais de poser ma main sur la porte, il posa sa main sur mon épaule.

- Oh ma jolie, on peux savoir où est-ce que tu vas comme ça ?

Ne lève pas la tête Malia.

Sa voix me donna des frissons, de dégoût.

J'allais répliquer mais son collègue le repris.

- Ferme ta gueule et laisse la passer. Dit-il légèrement nerveux.

Quelque chose de louche se préparait, et je n'aimais pas savoir que j'allais être présente.

J'entre dans la boutique et fonce au rayon sandwicherie.

Hadrian

J'ai bossé comme un chien aujourd'hui, j'ai même pu avoir accès aux caméras de surveillance, et j'ai pu voir une femme se faire descendre puis embarquer par un seul et même homme.

C'est lui que je cherche.

Si j'arrive à le trouver, je réussirai à démonter leur réseau.

Je suis entrain de taper mon rapport à Evans lorsque la cloche du magasin retenti.

- Oh ma jolie, on peux savoir où est-ce que tu vas comme ça ?

Tu vas devoir jouer le hero :)

Merde c'est pas le moment, c'est une affaire que je prend très au sérieux, et il ne me reste plus que cinq minutes avant d'envoyer ce putain de rapport.

Je tape mon compte-rendu en restant attentif, et je n'entendis pas la réponse de son interlocutrice.

Elle a peur.

- Putain.. Murmurais-je.

Je ferme mon ordinateur et récupère tout mes dossiers que je place dans mon sac. Je pars en direction de l'arrière boutique pour prévenir Georges qu'il peux revenir prendre sa place.