11 - Affliction

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*** Ce chapitre contient des scènes matures. Si ce genre de contenue vous dérange, ne lisez pas.***






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JUNGKOOK












"Jungkook ? Qu'est-ce que tu fais là ? Enfin, comment tu sais que j'habites ici ? " M'interrogea-t-elle l'étonnement visible dans sa voix.


Merde.

Visiblement elle était très suspecte de ma présence devant chez elle. Elle semblait même se méfier. Faut dire que la plupart des gens se contentent de communiquer par messages.





"Je suis déjà venue chez toi, tu te rappelles ? Le soir de notre rencontre."

" Ah oui, c'est vrai. Mais pourquoi ne pas m'avoir envoyé de message tout simplement ? " Son visage était crispé, je voyais bien qu'elle était consternée, limite craintive. Je devais continuer d'improviser.

" Et bien mon téléphone m'a lâché hier soir, je n'avais aucun moyen de te prévenir alors je suis passé à l'agence rapidement en espérant t'y trouver pour t'expliquer, et puis je devais y aller de toute façon pour déposer quelques documents. Mais comme tu n'y étais pas je me suis dis que tu serais chez toi. Et me voilà ici, prêt à t'inviter à dîner."

" Oh je vois. Donc, tu n'a pas reçu mon texto je présume." Son malaise était perceptible.

"Non mon téléphone est complètement HS, qu'est-ce que tu me disais dans ce texto ?"


Evidemment que j'avais reçu son message. J'en avais juste rien à foutre. Elle trouvait toujours un foutu prétexte pour prendre ses distances et ça avait le don de sérieusement m'agacer. Alors j'avais tout simplement décidé de l'ignorer et de me pointer devant chez elle pour la faire changer d'avis, j'étais sûr qu'elle n'oserais pas me dire non en face.


Elle hocha la tête et regardait nerveusement autour d'elle, certainement pour s'assurer qu'un de ses voisins n'étais pas entrain de jouer les fouines.


" Tu n'as qu'a entrer cinq minutes qu'on discute." Bingo. J'avais réussi à transformer un "hors de question qu'on se voit" en un "Viens donc chez moi discuter", si je continuais comme ça j'allais peut-être réussir à finir dans son lit.

"Ok." Je tentais d'apparaître le plus serein possible mais en vérité j'étais plutôt fière. Je l'avais dupé comme il le fallait.

Elle fouilla rapidement dans sa minuscule sacoche pour en sortir ses clefs et déverrouiller sa porte d'entrée. Elle retira ses chaussures qu'elle laissa à l'entrée avant d'enfiler des chaussons et je fis de même.

Je voyais enfin son appartement à la lumière du jour. La dernière fois que j'étais venu il était tard et il faisait trop sombre.

J'analysais rapidement le séjour en m'imprégnant d'un maximum de choses.

Sa décoration reflétait parfaitement ce qu'elle était . Elle était comme elle, vide. Elle ne disais strictement rien sur elle. Il n'y avais pas de photos de famille, aucune affiche de son film préféré ou encore de carte postale accroché au frigo. Il n'y avais que quelques plantes et quelques bougies parfumées. Sa bibliothèque était pratiquement vide, à l'exception de vieilles éditions de Shakespeare et Jane Austen. Ses murs étaient blancs et ses meubles étaient en bois sombre, c'était sobre et sophistiqué mais terriblement impersonnel. Ce n'était certainement pas ça qui allait m'aider à découvrir qui elle était.


Recovery J.JkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant