18 - Lâcher prise

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JUNGKOOK

Flashback





J'observais silencieusement Eleanor et son patron discuter devant la salle de réunion, tout sourire. Et je sentais les nerfs me monter.

Son petit manège avec son café et son sourire de gentleman était cramé à des kilomètres, même un aveugle aurait pu le voir, mais bien sûr Eleanor ne remarquait rien.

Elle répondait avec la même énergie, laissant croire à cet abrutis qu'il avait des chances.


Dès la première fois ou je l'avais rencontré avec son petit air suffisant et ses regards insistant sur elle, j'avais compris qu'il voulait se la taper. Cet abrutis l'avait eu pour lui tout seul pendant près de trois ans mais n'avais jamais eu les couilles de l'inviter à sortir. Et maintenant qu'il se sentait en concurrence, il décidais enfin de jouer ses cartes, sans se douter qu'il était déjà hors jeu, pathétique.


Bien que cette scène était amusante à voir, surtout en sachant qu'il se donnait tant de mal inutilement, je ne pouvais pas le laisser faire plus longtemps.


Je voulais qu'il sache que le petit cul d'El m'appartenait.


L'ennui c'est qu'il était également le directeur de cet agence, il était celui qui misait tout son fric sur le groupe et notre carrière alors je ne pouvais pas tout foutre en l'air.


Les garçons et moi avions usé notre sang, notre sueurs et nos larmes pour réussir en tant que groupe et ce n'était même pas encore gagné, alors si je foirais tout, les garçons, et moi même m'en voudrions pour le reste de mes jours.

Alors, il fallait que je trouve un moyen de le remettre à sa place sans blesser son égo surdimensionner d'homme désespéré avec une confiance douteuse, sans qu'il n'y ai de conséquence sur le groupe.





Ce qui s'annonçait difficile.














Pendant tout la réunion je ne faisais que me creuser le crâne pour trouver une solution à ce casse-tête pratiquement insolvable.





Puis je me souvint de ma conversation avec le docteur Han.














FLASHBACK








" Docteur, comment allez-vous ?" Demandais-je en m'installant à la table à laquelle monsieur Han était assis depuis déjà sûrement quelques minutes.


Il était toujours pile à l'heure. Pas une seule fois en plusieurs années il n'avait eu ne serait-ce qu'une seconde de retard. Il était toujours parfaitement dans les temps et parfaitement organisé, tout comme son travail, ainsi que les idées dans sa tête qui étaient parfaitement en ordre.


Pas une seule pensée irrationnelle et spontané.

Tout était minutieusement contrôlé.


Mon opposé total.





C'est d'ailleurs ce qui à tant plus à mes parents chez lui. Monsieur Han était un homme de prestance avec de nombreux diplômes extrêmement impressionnant.

Il avait de nombreuses années d'expériences. Il avait travaillé avec les cas de maladie mentale les plus complexes et était recommandé par les personnes les plus influentes de Corée du sud.

Recovery J.JkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant