Chap/41✓

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À mon réveil,  j'étais dans les bras d' Abdoul. Je dois trouver une idée pour échapper à Abdoul aujourd'hui. J'ai essayé de me retirer de ses bras mais il m'en empêcha et m'embrassa.

Il me laissa me lever pour aller prendre un bain. Dans la cuisine, il n'y avait rien, le frigo était vide. Je suis montée dans la chambre lui en parler, il était en serviette autour de la taille.

Moi: Abdoul, il n'y a rien dans le frigo et les placards sont également vides 

Lui: Je vais commander à manger car je ne veux pas sortir juste pour m'occuper de toi

Moi: Je ne me sens pas très bien

Lui: Je vais tellement bien m'occuper de toi que tu iras bien par la suite

Moi: Et si on sortait faire nos courses

Lui: J'en ai pas envie Ami

Moi: Quand allons nous en lune de miel ?

Lui: Ma chérie, nous resterons d'abord ici en attendant que je mette de l'ordre dans mes affaires et nous irons pendant mon congé dans le pays que tu auras choisi

Moi: Depuis quand tu as des congés si tu es ton propre patron

Lui: Je m'octroie chaque année un mois de congé pour mon repos

Quelqu'un sonna à la porte et il alla ouvrir puis revint avec des sachets à la main sans doute le livreur qui a envoyé le repas. J'ai pris les sachets de ses mains et me suis dirigée vers la cuisine pour les mettre dans une assiette.

Il y avait des croissants, du pain de mie, du jus d'orange, du lait et bien d'autres choses qui constituent le petit déjeuner.

Nous sommes passés à table en discutant de tout. Il m'a fait visiter la maison et je suis très heureuse, je vais profiter de cette piscine, il y a également une salle de sport.

Moi: Ça dû te coûter une fortune cette maison

Lui: L'essentiel est que nous soyons heureux mon coeur. Maintenant que la visite est terminée, allons dormir

Moi: Mais il ne fait pas encore nuit

Lui: N'aie pas peur, c'est juste pour se reposer mon bébé

Moi: Tu en es sûr

Lui: Bien sûr, ne crains rien

Moi: D'accord allons-y pour la sieste alors

       Pv d'Abdoulaye Seydi

Aminata me fait rire, depuis hier, elle fait tout pour s'éloigner de moi. Elle a peur que je décide de consommer ce mariage.

Ce qu'elle ignore, c'est que ce soir, elle sera mienne pour toujours. J'essaie juste de la distraire afin qu'elle oublie ce qui va suivre.

Une fois qu'elle s'est endormie profondément, je suis sorti faire les courses, j'ai acheté tout ce qui doit être dans un frigo et je suis passé à la pharmacie acheter des médicaments. Au volant, j'ai téléphoné à Adama

Moi: Comment vas-tu mon frère ?

Lui: Je vais bien monsieur le marié, j'ai suivi ton conseil à la lettre et ça marché. Maïmouna est actuellement à la maison en train de me bouder mais c'est mieux que son départ et des chocolats plus un bijou et fini cette histoire de boude

Moi: Je suis content pour toi alors

Adama : Et Aminata, comment va- t'elle ?

Moi: Elle doit être en train de dormir

Adama : Donc tu n'es pas avec elle, j'espère que tu n'as pas tué cette petite fille là la nuit

Moi: Ne raconte pas de bêtise s'il te plaît

Adama : Doucement avec elle s'il te plaît

Abdoul s'est mis à rire et raccrocha en retirant ses écouteurs. À la maison, il trouva sa femme toujours endormie, il rangea les achats et se coucha près d'elle pour la regarder dormir.

                Djibril

Je suis actuellement seul à la maison car Keshia est allée chez ma mère l'aider à cuisiner et j'apprécie ce geste de sa part. Cela me montre que j'ai fait un excellent choix.

Tout ce qui me reste pour être comblé, c'est un enfant et bientôt j'aurais mon bébé à moi aussi. Cette semaine, notre réunion avec Abdoulaye a été annulée car ce dernier ne sera de retour au bureau que dans trois jours.

     PV d'Aminata Sakho

Je viens de me réveiller et il est 19 heures. J'étais seule dans la chambre, Abdoul doit être sorti ou se trouver au salon.

j'ai pris un bain et suis descendue, il se trouvait dans le salon qui se trouve à l'étage devant la télé. Il me prit la main et me fit asseoir sur ses cuisses.

Abdoulaye : As-tu bien dormir mon bébé ?

Moi: Oui très bien, as-tu mangé ?

Abdoulaye : Non mais j'ai fait les courses

Moi: Que veux tu manger alors ?

Abdoulaye : Tout ce que tu cuisineras

Moi: D'accord, je reviens tout à l'heure

Je suis entrée dans la cuisine et il y avait tout. J'ai décidé de faire une sauce tomate au poulet accompagnée de riz. Comme desserts, j'ai fait une salade de chou à la viande hachée.

Je suis rapidement montée prendre à nouveau un bain et nous sommes passés à table. Ensuite j'ai appelé mon père pour prendre de ses nouvelles. Abdoul ne faisait que me regarder, je ne comprenais pas le pourquoi alors j'ai détourné les yeux et il s'est mis à rire.

  Il s'approcha de moi et me porta pour monter les escaliers, dans la chambre, il me posa sur le lit et se mit à m'embrasser, au début c'était  doux mais cela est devenue plus insistant lorsque sa main s'est mis à me caresser la poitrine, j'ai décidé de l'arrêter mais il n'était pas d'avis car il ne prit même pas la peine de m'écouter. Il se stoppa et me regarda et me dit

Abdoul: Laisse-toi fait mon bébé, j'ai tellement attendu ce moment

Automatiquement je me suis mise à trembler, il le remarqua et me murmura

Abdoul: Calme-toi ma chérie, je ne te ferais pas de mal

Moi: Tu dis ça pour me tromper n'est-ce pas ?

Il s'est remis à m'embrasser cette fois ci avec ardeur et ôta complètement la robe, ce fut autour de mon soutien, il prit mes seins en bouche provocant chez moi des sensations exquises, j'étais dans un autre monde, j'avais des frissons sur tout le corps. Il retira sa chemise et a éteint la lumière de la chambre.

Sans que je ne m'en rende compte, j'étais toute nue et sa main me caressait entre les cuisses. J'ai voulu les fermer mais il m' en empêcha et y mit un doigt en moi.

J'étais dans tous mes états, je disais des choses insensées. Il arrêta ce qu'il faisait et se mit sur moi en me regardant droit dans les yeux durant un moment avant de déclarer

Abdoul : Je suis désolé

Avant même que je comprennes le sens de sa phrase, il essayait d'entrer en moi mais n'y arrivait pas, j' ai poussé un cri de douleur lorsqu'il entra violemment en moi. J'avais tellement mal en ce moment que je le suppliais en pleure

Moi: ( en pleure et en bougeant dans tout les sens ) S'il te plaît j'ai mal, je n'en peux plus, arrête, Abdoul ... S'...il te plaît

C'était comme si il n'entendait pas ce que je lui disais, il essuyait les larmes qui perlaient sur mes joues en me murmurant que c'était bientôt fini.

Je le griffais sur le dos mais il s'en foutait royalement. Je continuais de pleurer en le suppliant, il s'arrêta un instant alors que je pensais que c'était la fin mais il me demandais de m'accrocher à lui alors que j'étais très faible. Ma voix était complètement cassée et je perdis connaissance.

Une Adolescence VoléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant