Chap /51✓

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Ça fait deux jours que je suis chez mon père. Il m'a demandé ce qui s'est passé mais je lui ai dit que  j'ai quitté Abdoulaye parcequ'il m'accuse d'infidélité et qu'il allait me quitter de toute les façons si je ne le faisais pas. Il m'a pris dans ces bras et m'a dit

Mon père : Je sais comment je t'ai éduquée et si tu as décidé de te séparer d'Abdoulaye c'est que tu as assez enduré. J'espère que tu m'expliqueras tout quand tu seras prête

Moi: Papa je dois aussi te dire quelques choses mais ne te fâche pas s'il te plaît

Mon père : vas-y, je t'écoute ma chérie

Moi: Je suis enceinte

Mon père : Oh, je vais être enfin grand- père, merci ma chérie ( en me prenant dans ses bras ), tu as déjà consulté un médecin

Moi : Oui mais c'était pour confirmer ma grossesse

Mon père : Abdoulaye le sait

Moi: il m'a dit que c'était l'enfant de mon amant et que je n'étais pas enceinte car je me suis faite avorter alors je n'ai pas voulu me défendre.

Mon père : Ne t'en fais pas ma chérie, nous allons bien prendre soin de toi, oublie le

Moi: Et tante Fanta ?

Mon père : Elle est allée au marché pour te préparer un bon repas

Moi: Mais c'est à moi de le faire

Mon père : Tu ne feras rien à part te reposer

Moi: c'est compris, je vais sortir m'acheter un nouveau téléphone portable, je reviens tout à l'heure

Mon père : Allons que je t'accompagne ma fille

Moi: Non je vais y aller toute seule, ne t'en fait pas pour moi

Mon père : C'est comme tu veux, prends soin de toi et passe au supermarché prendre tout ce que les femmes enceintes aiment ( en remettant un billet de dix mille francs à sa fille )

Aminata : D'accord papa, à tout de suite

               PV de Marlène

Cette petite peste de keshia ne m'a pas râté mais elle ne perd rien pour attendre. Abdoulaye m'a demandé de m'installer dans sa maison avec lui. Je suis trop heureuse. Il m'a même acheté une belle voiture comme pour me demander pardon. Depuis que Adama nous a vu dans le bureau de Abdoulaye, il ne lui adresse plus la parole et me regarde chaque fois avec haine, je sais qu'il n'en restera pas là mais pour l'instant je profite de la belle vie que m'offre mon prince.

                     Keshia

Keshia était inquiète de ne pas avoir de nouvelles d'Aminata depuis maintenant deux jours. Ce soir, elle était assise toute triste dans son fauteuil lorsque Djibril entra et lui dit

Djibril : Qu'est-ce que tu as keshia ?

Keshia : Je n'arrive toujours pas à joindre Aminata depuis maintenant deux

Djibril : Essaye ce soir pour voir

Elle composa le numéro de cette dernière et à sa grande suprise ça sonnait avant qu'Aminata elle même ne décroche.

Aminata : Allô, keshia comment vas-tu et ton fils ?

Keshia : C'est à moi de te poser cette question Aminata, je suis désolée pour tout car nous t'avons poussée à accepter la demande en mariage d' Abdoul et il se trouve être plus pire que Umar

Aminata : Je t'en prie Keshia, ne dit pas cela, tout est une volonté de Dieu

Keshia : Où es-tu présentement?

Aminata : Chez mon père pourquoi

Keshia : je passerai te voir demain, nous allons discuter de tout ce qui s'est passé

Aminata : Keshia, j'ai besoin que tu gardes mon secret, est-ce-que tu as déjà dit à quelqu'un que j'étais enceinte

Keshia : C'est Djibril seul qui le sait pour le moment

Aminata : Dis-lui de ne pas le dire à quelqu'un s'il te plaît et je veux que tu me rendes un service

Keshia : Je t'écoute

Aminata : Rends toi chez ton frère avec une clé USB et prend mon ordinateur pour copier le fichier de mon mémoire et après supprime tout ce qu'il y a là dessus

Keshia : D'accord mais n'oublie pas que je viens te voir dans l'après midi

Aminata : Je t'attendrais.

         PV de Abdoulaye

Depuis le départ d'Aminata, mes employés ne me regardent plus dans les yeux, ils fuient à chaque fois mon regard.

Marlène s'est installée ici il y a trois jours et elle a renvoyé la servante. Après le départ de cette dernière, la maison s'est transformée en une décharge de poubelle.

Elle est devenue très sale et la cuisine n'en parlons même pas. Elle ne sait même pas faire la cuisine. À mon retour de travail, elle était installée dans le canapé malgré l'état de la maison à se faire les ongles

Moi: Marlène, tu ne peux pas ranger la maison ou tu es aveugle ?

Elle : Je ne suis pas ta chienne ni une femme de ménage pour faire cela

Moi : ( en riant ) Tu te prends pour qui pour me parler sur ce ton, que ce soit la première et la dernière fois sinon tu me sentiras

Elle se leva en sursaut et se mit à ranger la maison. Si elle pense qu'elle pourra me monter sur le dos, elle se trompe lourdement.

Elle entra dans la chambre me dit que le repas était servi et je suis descendu manger en espérant que le repas d'aujourd'hui soit bon.

Il prit place à table et se servit le repas, lorsqu'il en prit une bouchée, il recracha aussitôt et jeta l'assiette en colère et lui dit

Abdoulaye : Qu'est-ce que c'est que cela Marlène ? Tu es une incapable qui ne sert à rien faire du tout à part gaspiller de l'argent et te faire belle

Marlène : Abdoul moi au moins je ne te trompe pas comme l'a fait Aminata

                Aminata

Je suis sortie de bonne heure pour  rendre mon travail à mon encadreur qui est une femme et elle m'a dit qu'elle le corrigerait et me le rendrerait dans deux semaines et si je dois soutenir je le ferais, au retour je marchais lorsqu'une veille femme au cheveux blanc m'interpella

La veille : Bonjour ma fille, peux-tu me donner de l'argent pour m'acheter à manger

Je me mis à fouiller dans mon sac et sortir un billet de deux mille francs et lui remis mais elle m'a plutôt dit

La vielle : Allons m'accompagner jusqu'à un restaurant pour que je puisse manger

Moi: D'accord maman, allons-y, je crois qu'il y a un resto non loin d'ici

Elles ont marché jusqu'au restaurant proche et ont pris place. Aminata commanda pour les deux et elles ont mangé dans le silence. La vieille prit les mains de Aminata et lui dit

La veille : Ma fille, qu'Allah te protège et essuie tes larmes car la souffrance que tu vis est bientôt terminée et ce petit prince que tu portes sera ta plus grande victoire.

Moi: Merci maman mais comment savez vous tous cela

La veille : Ne cherche pas à savoir ma fille, ton mari reviendra demander ton pardon pour le mal qu'il t'a infligé

Moi: D'accord maman et merci pour tout, prenez cette sommes pour rentrer ( un billet de dix mille francs )

La veille : Merci ma fille et prend soin de toi ( en s'en allant )

Une Adolescence VoléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant