en cœur

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Je reviens dans la chambre, c'est calme.  Soudain j'entends de légers pleurs, je me tourne vers toi, tu ne me regarde pas, essaye de cacher tes yeux rougis, rougis par les pleurs, je prends tes mains. Tu les regardes, mais tu ne veux pas voir mes yeux, tu renifle, me dis que tu es une enflure, que tu t'en veux tellement de m'avoir fait si peur. Je te rassure, te dis que c'est passé, qu'il n'y a plus rien à craindre, que ce n'était pas important, je te rappelle alors notre règles d'hier, profiter de l'instant présent. Tu oses enfin me regarder, fixement. Tu t'allonges, je me pose sur toi, comme un boudin. Ma tête est posée contre ton torse.

- Ton cœur bat vite.
- Il bat pour toi. Dès que tu es proche il s'affole, il tente de se rapprocher du tiens. Que fais tu ? Me demande tu avec intrigue.
- Je place mon cœur en face du tiens, comme ça ils battront à l'unisson.

Je garderais ce moment si précieux, ton éclat de rire qui résonne dans la pièce et dans ma tête. Tu me dis que c'est vrai, que nos cœurs font encore plus de bruit à deux. Que tu aimes ce moment, que tu aimes cette mélodie. Je t'avoue que je l'aime beaucoup aussi. Que je ne veux pas qu'elle s'arrête. Elle n'arrêtera pas, jamais. Il me semble impossible d'oublier l'amour, inconsciemment, notre cœur voudra toujours prendre soin des personnes que l'on a aimé, on ne peut jamais oublier.

Je relève la tête pour t'embrasser, lentement je sens tes mains se balader sur mon corps, le sourire aux lèvres je relève lentement ton t-shirt. Soudain, on toque à la porte, tu me repousse et replace ton vêtement, je m'éloigne et recoiffe mes cheveux en désordre. Ma grand-mère rentre dans la pièce, elle nous demande si tout se passe bien voyant notre léger malaise. Tout va pour le mieux je lui dis. Tu ne nous as pas dérangé.es mamie, ne t'en fait pas je rajoute dans ma tête. Elle nous rappelle alors que ce soir il y a une fête, une soirée de vacances, où tout le petit village se réunit, que nous devrions venir, rencontrer les jeunes d'ici. On lui annonce qu'on sera là, elle repart, contente de nous avoir convaincu.es.

Une fois la clanche de la porte remontée, j'ose jeter un coup d'oeil vers toi, c'était risqué de le faire quand elle était là, je n'aurais pas retenu mon fou rire. Tu as fait de même apparemment, tu as toujours ce sourire complice affiché sur le visage, impatient tu viens vite te blottir dans mes bras.

- On reprends là où l'on s'est arrêté ? Tu me demande.

En guise de réponse, je viens poser mes mains sur tes hanches, tandis que ma bouche, elle, s'occupe de la tienne.

Sacha est ielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant