Chapitre 17

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PDV Érik
Amélia et moi étions passés s'acheter des glaces à la vanilles pour ensuite aller découvrir l'île. Je portais un bas de maillot et un simple T-shirt tandis que Amélia portait des short bleus et un débardeur blanc avec ses lunette de soleil sur la tête. Je la voyais bien plisser les yeux à cause du soleil, alors pourquoi ne les mettais-t-elle simplement pas sur son nez si elle a de la difficulté à voir? C'est justement cette question que je lui posais...

"-Parce que c'est beau." sourit-elle simplement en se retourna vers moi.

"-Ouais, hé bah si t'es pas pour les porter comme il le faut, tu mérites une conséquence." plaisantais-je.

"-Une conséquence?"

Elle s'arrête pour me regarder sérieusement. Je souris en hochant la tête avant de m'avancer tranquillement vers elle.

Elle me regardait comme si j'étais un lion qui pourchassait sa proie. Silencieuse, furtive... Je souris doucement en levant mon index de ma main libre, tremper mon doigts dans ma glace et lui étaler sur la joue. Elle me regardait, vexée, mais avec un sourire moqueur qui se dessina sur ses lèvres.

"-Ah ouais? Tu veux jouer à ça? Parfait."

Je la regardait sans trop comprendre, mais quand je vis qu'elle leva la main qui tenait sa glace, je compris et me retourna pour m'enfuir.

Mais seulement ais-je eu le temps de faire trois grands pas qu'une sensation glacée, molle et dégoulinante s'était écrasée sur ma nuque. Instincitvement, je me retournais pour voir le visage joueur d'Amélia.

"-Tu vas le payer." dis-je d'une façon que j'espérais menaçante, mais un sourire n'a pas pu s'empêcher de se former sur mes lèvres.

Elle échappa un petit cris avant de commencer à courir au sens inverse. Je partis immédiatement à sa poursuite, me faufilant entre les passants qui nous regardaient d'une drôle de façon.

Je ne sais pas pourquoi!

Amélia court étonnement vite. Je sprintes le plus que je peut et j'arrive à un espace d'un bras derrière elle. Elle tourna un coin de rue, mais au fond, ça se trouvait à être un mur.

Voilà, je t'aie. Me dis-je intérieurement, un sourire vainqueur aux lèvres.

Mais quand je croyais l'avoir attrapé, elle tourna dans un petit espace. Je n'eus pas vraiment de difficulté à passer. Je rentrais juste avec la largeur de mes épaules.

J'attrapais Amélia par la taille qui étouffais un petit cris et la retournais vers moi, dos contre le mur.

"-Hé voilà." souris-je.

Quand je descendis mes mains à ses côtes, elle sût immédiatement ce que j'allais faire et ses yeux changèrent d'expression instantanément.

"-Érik... S'il te plaît, non. Je déteste me faire chat..."

Trop tard. Mes doigts commençaient déjà à la chatouiller. Elle se plia en deux et se tordait de rire en me suppliant d'arrêter. Je ris également et quand elle fût presque couchée au sol, je m'arrêtais pour la regarder doit dans les yeux.

Elle s'arrêta doucement de rire pour me regarder, elle aussi, fixement.

Un silence s'installa. Je ne sais aucunement pourquoi, mais je commençais à approcher mon visage du sien. Et heureusement, elle m'arrêta visiblement mal à laise.

"-On devrait y aller." dit-elle en mettant sa main sur mon torse pour m'arrêter.

Je repris mes esprits avant d'hocher la tête. Mais qu'est-ce qui m'a prit! J'aime Salie, même si elle m'a complètement laissé tomber...

Ho, Salie... Elle me manque tellement! Qu'est-ce que ce c*on d'Albert à bien pu lui faire pour la mettre dans cet état?

Mais en même temps... Quand je repenses à Salie... Cela semble si lointain dorénavant... Il me semble que plus je passes de temps loin d'elle, plus je ne ressens plus de sentiment... Je m'en veux. Ouais, j'ai l'impression de la... Trahir.

Je grimaçais et chassais ces pensés de mon esprit.

Un silence lourd et gênant s'était placé entre moi et Amélia quand nous sortons de la ruelle.

Je lui jetais un petit coup d'oeil et elle se raclait la gorge avant de prendre la parole.

"-Je... Je suis désolé pour ton dos."

Je sourit en coin et secoua la tête.

"-Ho, c'est rien... Et moi, je suis désolé pour... Tout à l'heure dans la ru..."

"-Ho, du jus de mangues. Tu en veux?" Me coupe-t-elle, voulant visiblement changer de sujet.

Je déclina son offre en refusant mais elle s'en acheta quand même un petit verre.

Ce fût silence complet jusqu'à l'appartement.

Dans la chambre, je lui demandais si elle voulait que je commende de la pizza pour manger et elle accepta énergiquement.

Je ris face à son enthousiasme et composa le numéro pour la pizza quand elle me fit signe qu'elle allait dans le bain. Je hocha la tête me tourna dos à elle.

PDV Amélia
La journée avait bien commencée avant qu'il ne fasse cette approche.
Je me laissais aller dans l'eau jusqu'au dessus de la bouche et souffla pour regarder les bulles d'air venir me chatouiller au dessous du nez.

Il n'aurait pas dû faire ça. Je ne sais même pas pourquoi il l'a fait. Ça se passait tellement bien!

Je soupira encore ce qui fit encore des bulles d'air. Érik est un mec sympa. Il est gentil, drôle, attentionné. Mais je ne ressens rien pour lui. Non, je ne l'aime pas. Pour l'instant. S'il continue comme ça, s'il reste cet homme qu'il est présetement, je crois bien que je vais finir par tomber amoureuse de lui. Ce qui ne serait pas une mauvaise chose puisque on est marié et... Et un couple marié qui se n'aime pas, ça ne marche pas, n'est-ce pas? Je me passais une main dans le visage et commençais à me laver pour penser à autre chose.

Quand je sortis du bain, que j'ai enfiler mon pyjamas et sortis de la salle de bain, une odeur de pizza passait directement sous mes narines. Je pris une profonde inspiration pour me délecter de cette odeur savourante avant de rejoindre Étik dans le lit qui avait déjà commencé à manger devant la télévision.

"-On part quand?" demande-t-il soudainement quand je me mis à côté de lui, sans lâcher la télévision des yeux.

"-Après demain..." je prit une pointe de pizza et l'amena à ma bouche.

Il ne répondit pas ce qui me rendit profondément mal à laise.

Après avoir mangé, brossé les dents et m'installer dans le lit et Érik sur le sofa, je m'endormis seulement après une heure à fixer le plafond.

Le lendemain matin, je fût brusquement réveillée par des coups qui frappaient contre la porte. Une voix derrière celle-ci nous criait:

"-Je suis l'agents Santiez. Sortez immédiatement de cette chambre, mains sur la tête. Et plus vite que ça!"

Je regardais Érik, le regard pleins de questions, mais je vu que ses yeux étaient autant confus que les mien.

Mais qu'est-ce qui se passe?
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Mariage ForcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant