Mariage Forcé

Chapitre 8

PDV Amélia
Aujourd'hui, je vais aller magasiner ma robe de mariage avec Émilie. Nous sortons maintenant de la limousine et nous entrons dans le magasin. Je fût tout de suite bouleversée et émerveillée par toutes les robes qu'il y avait. Elles étaient toutes plus magnifiques les unes que les autres. Toutes accrochées sur les mannequins noires, elles laissèrent briller leur élégance. Peu de femmes étaient présentes. Sûrement en train de choisir, elles aussi, leur robes pour le grand jour.

Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un pincement de jalousie. Elles étaient tellement chanceuses! Je pouvais voir leur sourire. Elles étaient heureuses. Heureuses avec l'homme qu'elles allaient marier. Heureuses de choisir leur robes. Heureuses d'être ici présentement, sans même savoir que moi, je ne vivrais jamais comme eux.

Émilie me prit par le bras et me montra une robe dans le genre "sirène". Elle moulait le haut du corps jusqu'aux hanches et retombait comme un voile jusqu'aux pieds. Elle n'avait pas manches. Je haussais des épaules. Je pourrais l'essayer.

Elle prit deux autres robes à essayer. Une avait des manches en dentelle, qui moulait tout le corps, et l'autre avait seulement des petites bretelles. J'essayais les trois. Soit trop grande, soit trop petite, ou simplement que je ne les aimait pas. Juste en sortant, découragée, de ma cabine, mes yeux se posèrent sur une en particulier. Le haut, pas de manche, était brillant, argent, et arrêtait en "V" au niveau des côtes pour relaisser tomber sa jupe blanche en une chute de doux tissu. Elle était merveilleuse. 

Je pointais cette robe à Émilie qui partit me la chercher pour que je l'essaye. Je rentrais dans la cabine et l'enfilais. Je ressortit et toutes les dames étaient retournées vers moi. Je regardais Émilie qui me regardait la main sur la bouche, les yeux pleins d'eau. Elle se leva et s'approcha de moi comme si elle avait peur qu'un moindre mouvement me brise.
"-Tu es... commença-t-elle, magnifique... Tu... Tu es tellement belle, Amélia!"
Les autres acquiescèrent et le rouge me monta directement aux joues. Je repartis me changer et sortis avec la robe dans les mains et regarda ma gouvernante.
"-Alors prenons celle-là."

PDV Érik
À 19:00, je me trouvais devant la maison d'Amélia, je serrais le volant et reprit ma respiration. Je replaçais mon veston et sortis de la voiture. Je ferma la portière, lissa ma cravate, passa une main dans mes cheveux et me dirigea vers la porte de la maison. Je sonna et Émilie, la domestique/gouvernante, m'ouvrit et me fit entrer. Je trouva Elena, Émile, Jack et Clara dans la salle de séjour, écoutant la télé. Émilie partit chercher Amélia et pendant ce temps, Elena en profita pour venir me voir.
"-Salut, dit-elle.
-Bonsoir.
-Tu emmènes ma soeur au restaurant?
-Oui.
-Je..."
Elle mit sa main sur mon torse et me regarda d'une façon, pensa-t-elle sûrement, "sensuelle". Je fronçais les sourcils mais elle fût couper par Amélia qui descendait les esacliers.
"-Bonsoir, Érik."
Je ne pouvait pas m'empêcher d'avoir le souffle coupé. Elle avait bouclée ses cheveux à la base, elle portait une robe rose pâle avec des escarpins blanc. Elle avait du rose à lèvre très pâle qui se fondait avec sa peau. Elle avait les pommettes légèrement rougis qui me laissaient dans la confusion: rougit-elle ou c'est simplement son maquillage?
Je la salua et la laissait mettre sa veste. Elle se retourna vers sa soeur qui la regardait d'un oeil mauvais.
"-Tu voulais?
-Rien."
Et Elena partit. Je me retournais vers Amélia, et voyant qu'elle était prête, j'ouvris la porte, la laissa passer et la referma derrière moi. Je partis ouvrir la portière du côté passager et la laissa entrer dans la voiture. Mon grand-père ma toujours dit d'être galant avec les femmes. C'est plus fort que moi.