Chapitre 4

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PDV Amélia
On cogna à ma porte, ce qui me fit sortir de mes pensés. Je me levais et partit ouvrir ma porte pour voir Émilie, la domestique, qui me regardait avec bien-veillance. Elle me dit tout doucement:
"-Ils sont arrivés, chérie."
Je savais de qui elle parlait. Je ne fit que hocher la tête et lui dit que j'allais venir dans une minute. Elle me laissa tranquille et je me dirigeais vers ma salle de bain. Je me regardais dans le miroir et je m'essuyais le mascara qui avait couler le long de mes joues. Je me recoiffa légèrement et remis un peu de mascara. Je me souris à moi-même dans la glace, essayant de me convaincre à moi-même que tout allait bien se passer. 

J'ouvris doucement la porte de ma chambre et me dirigeais vers les escaliers. Une marche, deux marches, et ainsi de suite. Arrivée en bas des escaliers, je me dirigeais vers la salle de séjour où se trouvait tout le monde. Je vis d'abord mes deux grandes soeurs et mes deux grand frères. La plus vieille se nommait Elena, la deuxième, Clara, et mes deux frères, Jack et Émile. Ils me regardèrent tous d'un air sérieux. Je les ignora et continua de regarder autour de moi.

Je vis ma mère et mon père parler avec un homme qui était dos à moi. Et juste à côté, il avait lui. Je pris une grande respiration et m'avança, sûr de moi et je me raclais la gorge pour attirer l'attention de ma mère qui leva ses yeux vers moi. Elle hocha la tête et se leva.
"-Messieurs, voici Amélia."
Le père de... lui, se leva le premier pour me faire face. Il me sourit grandement et tendit la main vers moi.
"-Enchanté, Amélia. Je t'en prie, appelle moi Sébastien. Je suis le père d'Érik."
Alors c'était cela son prénom. Érik. J'hochais la tête et baissais les yeux vers Érik.

Il se leva à son tour. Comme dans les films, il avait l'air d'aller au ralentit. Je voyait ses bras qui ne touchait même pas à ses côtes tellement il était carré. Les épaules bien droites, la mâchoire carrée, yeux bruns tellement foncés qu'on ne voyais pas la pupille, des cheveux châtains...
"-Amélia? Ferme ta bouche, me dit sévèrement mon père qui me sortit de mes pensés. "
Je fermait immédiatement la bouche quand je remarquais que j'étais vraiment en train de mâté mon futur mari. Je raclait nerveusement ma gorge et baissa des yeux.
"-Heuu... Oui, pardon, Père."

Ce n'était pas approprié ce que je venais de faire. C'est affreux même. Je ne le connais même pas et c'est à cause de lui que je vais perdre ma liberté. Je fronce les sourcils et je baisse les yeux, furieuse contre moi-même. 

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Mariage ForcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant