Chapitre 30

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- Ce chapitre ne devait pas posséder de musique, mais je trouvais que le rythme de celle-ci se mélangeait bien avec le caractère d'Aslan haha. En espérant que vous apprécierez. -


Point de vue Aslan :


Assis sur ce canapé, je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais tiré sur ce joint. Mes yeux me démangeaient, je sentais ceux-là se gonfler. Cependant, mon corps approuvait la sensation de légèreté que cette merde me faisait ressentir. Le brouhaha autour de moi ne me gênait pas. Je restais sagement dans ma bulle, tandis qu'une de ses vieilles nanas me bouffait le cou. Elle était bonne, mais elle ne restait qu'un simple passe-temps qui ne m'excitait pas même un peu.

Non, mon passe-temps préféré à moi se trouvait chez cette salope de Joe Guilda. Je la détestais déjà auparavant, mais alors à présent, je ne rêvais que de la voir dormir six pieds sous-terre. Les autres aussi, quoi qu'Aden restait un toutou bien assez sage. Pas une fois, il ne s'était mis en travers de mon chemin, pensant sans doute bien faire.

Je la désirais avec moi, ma petite Wyko, et j'allais la récupérer. Je pouvais lui pardonner de s'être rebellée, bien que cela ne lui allait pas du tout, pour ensuite l'emmener autre part. Une fois prêt de moi, on s'en irait loin de ces cafards. Un rire s'échappa d'entre mes lèvres, bien qu'il fut faible. Puis mon portable se mit à sonner.

- Ouais ? Je répondis calmement.

- Aslan, mon ami. Il semblerait que ta petite protégée soit à Las Vegas.

Je me relevais instantanément, tout en poussant violemment la pimbêche qui ne me lâchait plus.

- Comment ça, Las Vegas ? De quoi tu parles Veran ?

- Figure-toi, qu'elle et l'indésirable de mon père, sont venus fêter l'anniversaire de celui-ci ici. Il riait sournoisement. Mais bon, ça m'étonnerait qu'ils restent après ce qu'il vient de se passer.

- Tu ne l'as pas touché, Veran ? Sinon, je te jure que..

- Chut.. Détends-toi, avec un nom comme celui-ci, j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'elle. J'ai mis ça sous le coup de sa vieille amitié avec ma nouvelle mascotte, donc elle ne se doute de rien.

Cet enfoiré, il avait plutôt intérêt à ne rien faire. Luke et lui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau mentalement. Je savais très bien de quel genre de type il s'agissait. Cependant, je le connaissais assez pour savoir qu'il avait un faible pour la meilleure amie de son putain de frère. Je ne pus m'empêcher de rire, repensant à cette fois-là où il m'avait partagé que le gars que je détestais désormais le plus au monde possédait le même sang que lui.

Deux vermines à exterminer et je le ferais un jour ou l'autre. Maintenant, je réfléchissais. Ma Wyko s'amusait apparemment sans moi et la haine me consumait davantage de l'imaginer rire, de l'imaginer être heureuse. Ce dessin ne me plaisait pas, son sourire ne devait être qu'un tableau dédié à ma personne. Je devais être le seul à le posséder dans mes mains, afin de pouvoir le contempler lorsque j'en avais envie.

Les poings serrés, je voyais rouge. Ce joint commençait à me faire effet inverse. Mon corps se tendait, mes sourcils se fronçaient. Ce fut une simple allumette en moi qui prit feu, allumant ensuite périlleusement une plaque d'essence, pour se transformer en un brasier inextinguible. Mes veines frontales menaçaient d'exploser, je ne ressentais qu'une seule envie et c'était d'aller la chercher. Mais je ne pouvais pas tout de suite. Je devais rester patient.

L'amour d'une orpheline [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant