𝙅𝙚 𝙩'𝙖𝙞𝙢𝙚 𝙖̀ 𝙚𝙣 𝙘𝙧𝙚𝙫𝙚𝙧 | 𝘍𝘪𝘷𝘦 𝘏𝘢𝘳𝘨𝘳𝘦𝘦𝘷𝘦𝘴

𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 𝑽𝑰𝑰𝑰 : 𝑹𝒂𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒉𝒊𝒗𝒆𝒓𝒏𝒂𝒍𝒆

La foule commence à s'attrouper vers l'entrée de notre bus, je vois Claraa lever les yeux au ciel et reprendre sa discussion avec Paul, tandis que Kyle lui ne fait que rougir, cette vue sur mon ami me fait lâcher un rire, mais je me retiens légèrement pour ne pas passer pour une folle devant mes camarades.

Je monte et m'installe dans le fond, après avoir trouvé ma place, je vois Claraa et Kyle placés un peu plus devant que moi dans la rangée des sièges.

Dommage, je ne serais pas à côté de mes amis pendant le trajet.

Avant même que le bus est commencé à rouler, je m'ennuyais déjà, la route semblait super longue, mais encore plus si je n'avais rien à faire.

Je vis Five arriver vers moi, avec son sourire habituel collé au visage. Il me salut brièvement avant de s'installer à côté de moi, il sortit de sa poche de jean, son téléphone et commença à pianoter dessus.

Après environ une demi-heure.

Cela faisait presqu'une heure que je regardais le paysage comme ma seule occupation, je n'avais toujours pas parlé à Five, qui lui était encore sur son téléphone pour changer. La professeure qui nous accompagnait se levait et se mit dans la rangée, sûrement pour attirer le regard des élèves.

- Bien, cher élèves, j'espère que vous êtes un peu mieux réveiller que tout à l'heure, car je vais vous expliquez certaines choses, donc ouvrez vos oreilles, Five peste à l'entente de la voix de notre professeur.

Tous les regards étaient sur elle, certains semblaient ennuyés, d'autres plutôt joyeux.

- Un peu avant d'arriver, je vais vous donner un numéro de chambre, le vôtre en l'occurrence avec des clés pour l'ouvrir, arriver là-bas vous y déposerez vos valises. Ne ranger pas vos affaires de suite puisque vous aurez seulement une heure pour vous changer et nous rejoindre. Nous allons faire du ski !

Les cris de joie se firent entendre après le long monologue interminable, tout le monde semblait heureux, alors pourquoi pas moi ? Bien sûr que je l'étais, mais une part de moi me rappela que je n'ai n'y l'expérience de certains présents ici, n'y ne serait-ce qu'un tout petit peu d'équilibre en moi.

- Tu sais en faire ? Me demande une voix qui me fit sortir de mes pensées.

- De quoi ?

- De la girafe, je fronce les sourcils à l'entente de sa phrase, mais non je te parle de skier là.

Five semblait exaspéré de mon cas. Quoi ? J'étais dans les vapes aussi !

- Non et toi ? Dis-je fatiguée comme jamais.

- Comme un dieu, fit-il en souriant.

Je ne cache pas mon air exaspéré similaire au sien. La fatigue se fait tout de même ressentir dans mon corps et je pose aisément ma tête contre mon dossier pour m'endormir paisiblement.

FIVE

Sana s'était endormie depuis au moins deux heures, je doute donc qu'elle est beaucoup dormit la nuit dernière. La tête de celle-ci rencontre mon épaule et je suis un peu choqué. Je choisis de la laisser, de toute façons, elle ne pourra pas voir les rougeurs sur mes pommettes.

La professeure chiante, passe pour nous donner les clés, et quand elle arrive enfin vers nous, elle m'adresse un sourire en me tendant les clés et en chuchotant le numéro de chambre pour ne pas réveiller.

Ce qui me fit le plus rire, c'est quand tré-, Sana se mit à ruminer des choses incompréhensibles. Je ne pense pas ressentir des choses pour elle, c'est ma pire ennemie, je pense que c'est seulement le fait d'être un ado, vous savez, les hormones quoi.