𝙅𝙚 𝙩'𝙖𝙞𝙢𝙚 𝙖̀ 𝙚𝙣 𝙘𝙧𝙚𝙫𝙚𝙧 | 𝘍𝘪𝘷𝘦 𝘏𝘢𝘳𝘨𝘳𝘦𝘦𝘷𝘦𝘴

𝑪𝑯𝑨𝑷𝑰𝑻𝑹𝑬 𝑽𝑰 : 𝑨𝒊𝒅𝒆-𝒎𝒐𝒊 𝑭𝒊𝒗𝒆

Son regard avait heurté le mien. Son regard Noir. Je devais fuir au plus vite. Maintenant.

Alors j'avais essayé, de fuir. Je l'avais bousculé, et j'avais couru le plus vite. Mais, malheureusement, il avait pris prise sur mes cheveux me faisant croupir à côté de ce monstre.

  — Tu ne vas pas partir tout de suite ? On vient tout juste de se revoir chérie, il sourit de sa phrase machiavélique.

***

Je me réveille sans aucun souvenir. Il était parti ? Mon corps me faisait un mal de chien me laissant donc croire qu'il ne m'avait pas épargné. En aucun cas.

Je peine donc à me relever. Mes parents n'étaient pas encore rentrés, une chance pour moi qu'ils ne m'ai pas vu dans cet état.

Je ne leur avais jamais parlé des violences que j'avais subies avec ce type...

Malgré tout, je parviens à atteindre ma salle de bain, je me soigne comme je peux, ce type ayant plus abattu ses coups dans mon corps, les blessures ne se voyait presque pas. Je gardais tout de même un hématome à l'arcade sourcilière.

Quel désastre...

J'entends mes géniteurs ouvrir la porte et je descends donc les voir. Il me pose quelques questions sur mes futiles blessures, mais quelques mensonges suffisent pour atténuer leurs craintes.

***

Je suis quelque peu dans mes pensées, alors que Claraa raconte une énième histoire sur son couple en rougissant, je me contente de regarder le vide. Mon regard atterrit sur Five, je l'observe alors...

Et merde.

Son regard transperce le mien et là, je dois courir loin.

  — Bon, euh, je vais chercher mon sac à plus tard, bafouillais-je.

  — D'accord, mais fais attention hein ? Me dit Kyle.

Puis son regard repart sur l'intéressante histoire de Claraa.

Mes yeux cherchent Five, et je sursaute quand je l'aperçois s'approcher de moi.

Je commence un marathon et la pression augmente pour moi, j'entends à peine la sonnerie du lycée retentir.

Je vais encore être en retard...

Tant pis, je continue ma course.

Je me retourne et je le vois derrière moi, les traits de son visage froncés, ce n'est pas bon du tout. Pas du tout.

Plus personne dans les couloirs. Juste lui et moi. Quand est-ce que mes bourreaux arrêteront leurs violences ?!

  — SANA !? ARRÊTE-TOI !

Mes jambes obéissent. Sérieusement ?!
Je recule jusqu'à atterrir contre le mur, il s'approche si près de moi que je sens son souffle caresser mon visage, je ressens des frissons, sûrement liée au froid...

  — Pourquoi tu as un putain d'hématome ?! Fit-il le plus calmement possible. Raté Five.

  — Je-