Chapitre six : Max

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Le brun ou le loup ou peu importe ce qu'il est vient de sortir.

Quant à moi, j'ouvre enfin les yeux et ce que je voie me laisse sans voix.

A la place de mes pâtes, j'ai des mains. Des mains comme celles de Mathéo.  Bon certes, les miennes sont bien plus grande, mais bordel où sont passé mes pattes.

Je regarde mes longues jambes qui sont repliés sur mon torse dépourvu de poil.

Et puis, c'est quoi ces palmes avec des orteils.

Je pose mes mains sur ma gueule et au lieu de sentir des poids, je sens quelque chose de très doux et lisse.

Mes doigts passent sur mes lèvres et je remarque que celle du bas et un peu plus grosse que celle du haut.

Il ne manquer plus que ça. J'ai un putain de defaut au niveau de... comment je dois appeler ça moi maintenant ? Gueule, tronche, visage ?

Je touche mon museau, mais celui-ci a disparu pour laisser sa place à quelque chose de plus petit et lentement retroussé.

Trop perdu dans ma comptenplation du nouveau moi, je n'entends pas la porte d'entrée s'ouvrir.

L'homme se tient à présent devant moi avec une pile de vêtements.

Que veut il que je fasse avec ça moi. Je n'ai jamais mis un seul tissu sur moi. De plus, je ne sais même pas quoi va où.

- Je t'ai apporté des vêtements. Cela te couvrira et te protegera du froid extérieur.

Ah voilà comment s'appelle ces choses. Des vêtements.

- Est-ce que tu pourrais essayer de te lever.

Me lever ? Mais comment dois-je faire.

Je pose ma patte. Euh ma main par terre et je m'appuie dessus pour m'aider a me relever, mais il me faut plusieurs minutes pour y arriver et lorsque j'y arrive enfin, je sens mes jambes se dérodé sous moi.

Je ferme les yeux en attendant la chute, mais celle-ci ne vient pas. Lorsque j'ouvre les yeux, mon visage est posé sur un torse imposant et chaud.

Je relève la tête et mon regard plonge dans celui du beau brun.

Une fois de plus, je suis hypnotisé par la couleur de ses yeux. J'ai comme l'impression de me retrouver face à l'océan.

Ses yeux descendent sur mes lèvres et je vois le bout de sa langue passé sensuellement sur sa lèvre inférieur.

Mes yeux ne peuvent plus quitter ce petit bout de langue rose. Je ne sais d'où me vient cette envie, mais je ressens le besoin d'y goûter.

Alors, je m'appuie sur lui et je sors ma langue pour toucher timidement la sienne.

Je m'attends a ce qu'il me repousse, mais au lieu de ça,  il se met à léché la mienne.

Un doux ronronnement s'échappe de mes lèvres et il se met à aspiré ma langue dans sa bouche.

Bordel, mais qu'est-ce que c'est bien chaud à l'intérieur.

C'est mouillé et très chaud.

Attendez, mais qu'est-ce que on est en train de faire là ?

Je pose mes mains a plat sur son torse et le repousse doucement.

- N...Non.

Je sursaute au son de ma propre voix. Je parle ? C'est moi qui vient de parler ? Mais comment cela est il possible ?

- Je suis désolé. Je pense que j'ai été trop entreprenant, mais j'ai cru que tu en avait envie.

Pourquoi s'excuse t'il ?

Il n'a rien fait de mal. C'est de ma faute. Lorsque j'ai vu cette petite langue rose j'ai eu fortement envie d'y goûter.

Lorsque j'ose enfin le regarder, il me paraît triste. Je n'aime pas voir les gens triste alors, je sors ma petite langue et je lappe ses belles lèvres pleines.

Tout a coup, je sens quelque chose se posé sur mon bas ventre. Je baise la tête et je vois un énorme truc qui pointe vers le haut.

Bordel c'est.... c'est... c'est ma queue ça ? Mais elle était beaucoup plus petite lorsque j'étais en chien.

Et puis, c'est quoi ce liquide qui s'échappe abondamment de ce truc en forme de champignon ?

C'est gros et rose et c'est.... Berk.

- J'ai une idée, si tu me laisse t'aider à t'habiller, je te promet de t'expliquer tout ce dont tu dois savoir. C'est bon pour toi ?

- O...oui

Tout en me tenant fermement contre lui, il prend un vêtement noir qu'il passe par-dessus ma tête.

Il fait passer mes bras dans des trous et mes mains ressorte de l'autre côté.

Il prend un truc bleu et me demande de soulever ma jambe. Ce que je fais. Une fois euh... habillé,  je me sens légèrement serrer dans toutes ces couches.

Il me fait asseoir dans le canapé et disparaît dans une autre pièce.

J'ai l'impression d'étouffer moi la dedans. Je tire sur mon haut pour espérer faire entré un peu de fraîcheur, mais ça ne change strictement rien du tout.

Bordel je suis condamné a mourir de chaud.

La Meute D'Artensia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant