La Meute D'Artensia

Chapitre seize : Max

Il est prévu que cette après-midi,  Quinn et moi nous allons faire les courses pour tous les membres de la meute.

D'après ce que Quinn m'a expliquer, ils font les courses pour tout le monde chacun leur tour et cette fois-ci,  c'est a son tour de le faire.

Ça tombe bien, je compté m'acheter des frolix que je cacherai en dessous du lit en espérant qu'il ne tombe pas dessus.

Mes croquettes me manque beaucoup. Ça fait trop longtemps que je n'en ai plus mangé et honnêtement, j'en ai très envie.

J'enfile un slim noir et je mets un sous pull blanc avec des converses blanches.

Quinn est déjà installé derrière le volant lorsque je monte dans la fourguenette.

- Tu es très beau mon cœur.

- Merci, dis-je en rougissant.  Tu n'es pas mal non plus dans ce pantalon beige et ce t-shirt noir qui ne cache rien de ce qui a en-dessous. Regarde toi,  il epouse tellement bien la forme de tes muscles qu'on a l'impression qu'il est peint sur ta peau. Tu es trop sexy mon amour

- Merci mon cœur

Il démarre le moteur et nous empruntons un chemin de terre durant plusieurs minutes avant de nous engager sur la route.

Je fais descendre la vitre et passe ma tête dehors. Lorsque je me balader en voiture avec mon maître, j'aimais bien passer ma tête dehors et ressentir le vent me fouetter le visage.

On dirait que j'aime toujours autant le faire.

Il nous faut un peu plus d'un quart d'heure avant d'arriver en ville.

Par chance, Quinn trouve une place pour se garer juste en face du magasin.

Nous prenons deux caddie et Quinn sort une liste plus grande que mon bras.

- Bordel, mais ça va nous prendre des heures.

- Mais non. Ça nous prendra dix minutes tout au plus. Je connais le magasin comme ma poche et je sais exactement où se trouve chaque chose qui se trouve sur la liste.

- Je te fais confiance.

Et effectivement, quinze minutes plus tard, nous sommes déjà dehors en train de charger les marchandises dans le coffre.

Nous allons remettre les caddies à leur emplacement et nous nous installons dans la fourguenette.

Quinn démarre et met son clignoteur pour s'engager sur la route. Une voiture nous laisse passer et Quinn s'engage. On roule a peine depuis deux minutes qu'un homme assis sur un banc attire toute mon attention.

- Arrête la voiture. Vite.  Vite.

Quinn freine brusquement lui valant des coups de claxon des conducteurs mécontent derrière nous.

J'ouvre la porte et me met à courir vers l'homme qui a la tête relever a cause de tout ce refus ménage.

Je lui saute dessus et le sers fort dans mes bras. Bordel il m'avait tellement manqué.  J'ai retrouvé mon maître.  Mathéo. Mon Mathéo.

- Euh... tu peux me lâcher s'il te plaît.

Je me recule légèrement et mes yeux plongent dans les siens. Ses yeux ont changé de couleur depuis la dernière fois.

- Mathéo,  tu ne me reconnais pas ?

- Tu... tu connais mon frère ?

Je le lâche et me relève brusquement.

- Mathéo est ton frère ?

- Oui.

- Écoute, je sais que nous nous connaissons pas,  mais je pense que tu ferais mieux de me suivre. On pourra discuter plus tranquillement chez moi.

Il hoche simplement la tête. Je retourne vers la fourguenette qui est rester au milieu de la route a défaut de pas avoir de place.

Je fais signe au type de prendre place à l'arrière. J'ai a peine posé une fesses sur le siège que Qulnn me gueule dessus.

- Non, mais qu'est-ce qu'il t'a pris de partir comme ça ? Et puis c'est qui ce mec.

- Fais moi confiance, tu vas le découvrir bien assez vite.

- Ne refais plus jamais une chose pareille.  On aurai pu avoir un accident.

- Je suis désolé.

- Excuse accepté, dit il en me souriant.

Il démarre le moteur et nous empruntons le chemin du retour. J'ai l'impression que le trajet dure beaucoup plus longtemps qu'a l'allée.

J'ai besoin de parler avec celui qui prétend être le frère de Mathéo.  Je ne me rappelle pas avoir vu un autre garçon lorsque je vivais chez mon maître.

Je l'ai toujours vu seul avec ses parents. Pourtant lorsque je regarde le mec dans la petite glace juste au-dessus de ma tête, je ne peux pas renier ressemblance.

Il lui ressemble énormément avec des traits beaucoup plus viril, mais c'est son portrait craché en un peu plus vieux.

Son regard croise le miens et je me sens rougir. Je détourne le regard et je vois Quinn me fusiller du regard.

Je pense que s'il avait des fusils à la place des yeux, je me prendrais une rafale de balle.

Je lui envoie un baisé, mais ça ne le fait pas sourire. Bon, il est apparemment très fâché. Pourtant, je n'ai rien fait de mal a part regarder le frère de Mathéo.