Chapitre 5

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-Qu'est ce que tu fais ? cria une voix.

Je me retourna pour voir Enzo à la fois en colère et inquiet.

-Je pars, annonçais je.

-Déjà, ricana t'il, pour aller ou ?

-Pour commencer à l'hôtel, le temp de me trouver un appart.

-C'est trop facile, putin, cria Enzo, faut toujours que tu partes à la première difficulté.

-Fais comme si tu te souciais de moi, criais je.

Je savais qu'il n'en avait pas rien à faire de moi, c'était mon frère après tout mais j'avais besoin qu'il me rassure, comme avant, j'avais besoin de l'entendre me dire " je t'aime ".

-Tu m'as trop déçu, j'ai été naïf, papa, maman et même Celio, il n'y croyait plus que tu pouvais redevenir celle d'avant. Il prit une voix plus douce. Mais moi, il m'a fallut plus de temp pour comprendre que tu ne changeras plus. T'as pas idée de ce qu'on a tous traversé pendant que tu t'es mise dans le coma à cause de la drogue.

-Je suis désolé, dis je les larmes au yeux, j'ai changée, j'ai plus pris de drogue depuis quatre ans, ni d'alcool. Enzo est ce que tu veux bien m'accorder une dernière chance ?

J'avais le besoin de pleurer, j'avais besoin de ses bras rassurant qui me rassurait quand je pleurais à onze ans pour des bêtises de pré-ado normale.

-Désolé je peux pas te pardonner aussi tôt, quand une blessure met quelque année à s'ouvrir, elle ne se referme pas en un jour.

Il quitta ma chambre, j'étais effondrés, même si je tenais énormément à Celio, j'avais toujours eu une préférence pour Enzo. Il m'avait toujours protégé de tout et de n'importe quoi, toujours en utilisant sa force, Celio n'était pas du genre à cogner c'était comme un petit agneau qui ne ferais pas de mal à une mouche. Et puis parfois personne nous comprenait à cause de quelques point de QI plus élevés que la moyenne, on aurrait sûrement du changer d'école mais on aurrait du laisser Celio seul et avec leurs entraînements de foot assez prenant c'était impossible pour Enzo. Avant je pouvais presque prévoir le moindre de ses mouvements, on pensais pareil, il était mon moi au masculin mais maintenant, j'arrivais plus à lire dans son regard.

-Valentina, dis Celio, c'est Louis au téléphone.

-Je me sens pas très bien, dis je.

J'avais aucune envie de bouger de mon lit ce soir, j'étais bien trop fatigué et déprimé pour ça.

-Elle est malade, mentit Celio.

Il revient quelques secondes après et il s'allongea à mes côté en me caressant les cheveux.

-Sa t'aurrais fais du bien de sortir pourtant, me chuchota t'il

-Pas aujourd'hui, repondis je.

Il prit ma valise, sûrement pour empêcher de partir. Je ne sais pas si j'allais partir ou pas, si je restais ici, un jour où l'autre je finirais par repartir au pensionnat et ça c'était pire que la mort elle même.

Je commença à m'endormir même si il n'était que cinq heures de l'après midi.

"-Valentina, ma petite venez dans mon bureau, dit le prof de sport d'une voix douce.

Mon prof de sport était de loin le plus gentil, les autres ne valait pas mieux les un que les autres, il aimait tellement son métier qu'il avait déjà dépassé l'âge de la retraite mais, c'est à ce demander ce qu'il fesait dans ce pensionnat. Les autres couraient déjà ce changer pour ne pas risquer d'être en retard au cour suivant quand je m'approcha de lui.

-Viens, j'aimerais te parler d'un projet qui me tiens à cœur, dit il en mettant son bras par dessus mon épaule.

On entra dans son bureau, je pensais qu'il pensais à moi pour des l'équipe de foot féminine en effet c'était en partie pour ça mais à une condition. J'étais pas la première, ni la dernière qui passait sur son bureau. J'aurais du m'en douter, il aimait un seul type de fille, les jeune fille brune ou chatain, maigre avec des beaux yeux, toute l'équipe de foot était composé ainsi. Comment j'ai pu être aussi stupide ? C'était évident pourtant, j'aurais pas été occupé à me morfondre sur mon sort j'aurais pu voir que c'était un pédophile. J'arrivais pas à me détacher de lui, j'avais plus aucune force, je pleurais, je pensais avoir tout vu dans cette école. Putin, c'était le seul prof que je croyais gentil mais j'étais loin de croire que c'était le pire. J'avais tellement honte, pourtant il me disait que j'étais belle, il me disait, des mots gentils, des mots que j'avais besoins d'entendre, alors pourquoi il me fesait ça ? J'aurrais pu le considérer comme mon grand père. "

-Chut! Chuchota une voix, c'est rien qu'un cauchemar.

Je m'assis et me serra contre je ne sais qui, j'étais encore endormis que je ne distinguais pas si c'était un rêve ou la réalité. La silhouette noir ressemblais à celle de Celio ou de Enzo. Mais je crois que je voulais tellement que Enzo me sert fort contre lui que je m'en persuadais. Il me reposa délicatement sur le lit et me caressa les cheveux jusqu'à ce que je me rendorme.

Quand je me réveilla de nouveau, je me sentais mieux, je ne sais pas si l'inconnu était un rêve ou la réalité mais grâce à lui j'avais jamais dormis aussi bien depuis longtemps. J'observais mes triplés prendre leurs petits déjeuner aucun des deux me parlèrent de cette nuit, et si ce n'étais aucun des deux ? Ce qui m'étonnerais fortement. Mon père était beaucoup plus musclé, Antonio pas assez et trop immature, personnes d'étrangers n'avaient l'air d'avoir dormis à la maison. Sa ne pouvait être que Enzo ou Celio mais Celio était impossible à réveiller et Enzo était faché après moi. Conclusion ce n'étais qu'un rêve, trop beau pour être vraie.

Jusqu'à la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant