L'ancien parquet joue au rôle difficile de conduire les Hommes. Il les guides, il les porte, il fait ce que les autres rejettent. L'ancien parquet de la Pièce au Mur gris a vu en son sein des hommes ancrés s'effondrer. Il a bercé des enfants de tout âges qui une fois le pas de la Pièce passer ont les jambes qui flanches. Il a accueillit des âmes meurtries, des mères déchainées, des coeurs-animal et a entendu les orages déchirants d'un amant perdu trop tôt ou pas assez tard. Il a écouté Titus, à consoler Roméo, il n'a pas seulement soulager des coeurs ouverts et ensanglantés mais il a aussi vu le traitre capituler et les larmes du père un peu trop absent finalement se libérer.L'ancien parquet n'a jamais su différencier la douleur des visiteurs de la Pièce; pour lui chacun entre avec quelque chose à perdre, quelque chose à déposer et à laisser au centre de la scène. Pour lui aucun acteur ne foulait plus de la même manière. Le parquet supporte, il l'a toujours fait. Le plancher va alors retrousser ses manches et il va à nouveau boire le breuvage de la tragédie des mots qui condamnent ceux qui entre dans la Pièce.
Ne pas avoir de raison de vivre est également une excellente raison de vivre.
Loth Oscar Grimms s'était rendu compte plus jeune que la plupart des autres faisaient des choses en y réfléchissant. Il avait alors commencé à douter. D'une nature instinctive Lottie s'était laissé porter par le flux de la vie sans jamais trop s'en questionner. Il avait marché à travers des forêts, c'était baigné dans des lacs, avait essayé de parler à un oiseau une fois, mais jamais il n'avait essayer de comprendre la logique de ce qui le faisait vivre.
Loth Oscar Grimms de retour dans son appartement après sa balade journalière se rassit à son bureau et recommença son récit avec la méticulosité et la précision maladroite d'un historien. Il avait d'abord descendu les escaliers puis passé la porte. Il se passa le détail de la météo et se concentra sur la réflection qu'il conduit le long du canal à propos d'une certaine sorte de café présente en Indonésie, à laquelle il aurait d'ailleurs bien aimé gouté.
La pensé le suivi avec insistance. Afin de soulager le chaos naissant dans son esprit, il décida de s'installer dans le café-librairie non loin d'ici.
Lottie avait connu l'une des propriétaires, ils avaient d'ailleurs été proches; avant que le fleuve continue de l'eau qui passe sous les ponts se charge de les séparés. Néanmoins, il continuait de s'installer à son habituel place entre les sections peu fréquentées du Théâtre et de la Mythologie toute les semaines et aux mêmes horaires.
Ce qu'il appelait sa maison était en réalité un canapé étroit, une petite table à ses pieds et un assemblages de livres qui semblait toujours penchés un peu plus vers sa chute, mais qui par un coup de miracle ne s'était jamais décidé. Son cocon était presque complètement invisible entre les deux sections, et si on ne prêtait pas une attention incisive on aurait pu confondre Lottie avec l'une de ces bibliothèque.
Loth Oscar Grimms avait demandé son habituel café à Clarissa Dalloway, la propriétaire, mais ce fut sa compagne Sally Seton qui le lui apporta.
Lottie avait pour habitude de simplement être spectateur du café. Ce n'était qu'une simple curiosité mal placé, mais il aimé connaitre les habitudes des deux femmes, il aimé observer les lectures des habitués. Il avait un jour essayer d'engager la conversation, mais il s'était vite retranché. Il avait tendance à parler trop vite, trop fort, et à l'image de ses pensées, cela l'agaçait.
Les deux femmes s'en souciaient peu, elles étaient acclimatées au caractère indépendant du lecteur de la section Mythologie-Théâtre et demeurées heureuse de le voir revenir chaque semaine avec son silence tremblotant.
Loth avait finit de rédiger ce qui lui semblait convenable pour cette journée.
C'était complètement désintéressé, et, en outre, cela avait une qualité qui ne pouvait exister qu'entres femmes, qu'entre des femmes tout juste sorties de l'adolescence.
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le léthé
General FictionLoth Oscar Grimms est dans une Pièce. Il connait son rôle et il va le jouer jusqu'au bout, jusqu'a ce qu'il ne reste que des cendres.