Darcy était épuisé, il avait étudié des heures durant, les carnets du frère de sa défunte amante. Il avait lu durant des années les mots d'un homme mort. Il avait voulu sauvé, il avait voulu courir pour rattraper au bord du fleuve les souvenirs accroché à un pont. Il avait longé un canal inutilement, il avait tenté de s'approcher un peu plus, pour comprendre. Il avait adopté des habitudes, il avait vécu au plus proche du Café-Librairie pour revenir à cet été. Il avait organisé ses idées en bibliothèques, en vain. Il n'avait trouvé dans son esprit suffisamment d'étagères pour y entretenir les souvenirs de Loth Oscar Grimms et les rêves d'Ana Lefèvre. Il avait essayé mentalement de rapprocher les relatifs, sans résultat. Darcy se sentait drainé, il sentait la colère déferler et se battre comme un feu. Il ne parlait plus. Il vivait muet et fatigué. Ses seules sorties était d'aller au Café-Libraire attendre de pouvoir résoudre le rêve de quelqu'un d'autre. Darcy attendait qu'il vienne chaque jour à 13H30. Il ne parlait plus, ou s'il le faisait c'était par fragments indistincts. Il ne vivait que dans l'immense espoir d'une étreinte.
Darcy Laurence entra dans la pièce, il y parla d'un souffle, et mourra.
Il rejoignit ensuite les coulisses.
Un écho parcourut la scène, puis le rideau s'abaissa sur le mur gris.
Lorsque Darcy avait quitté le Café-Librairie de Clarissa Dalloway et Sally Seton, elles n'avaient prononcé qu'un mot. « Voilà ». Il avait ensuite rejoins sans difficulté la pièce, il avait lu et reconnu en chaque lettre les histoires qu'il avait déjà retracées. Il les avait liées et s'était excusé à la Pièce au mur gris de finalement clôturer. Il ne se sentait pas coupable, mais un sentiment amer lui arracher le souffle.
Darcy était l'homme tempête, et dans sa tirade, il pris le soin appliqué de revenir sur la découverte de cette histoire. Il n'était aucun hasard autre qu'un accident. Alors cet été là, quand Sally Seton et Clarissa Dalloway s'étaient étreinte, que la Lune avait rassuré le Temps, qu'elles s'étaient comportées en égales, elles avaient décidées de construire un lieu ou aucune ne règne. Elles s'étaient mises d'accord, avaient achetées le petit Café-Librairie, et de l'autre coté de la scène, au devant, s'était battit une pièce au Mur Gris. Les deux femmes n'avait pas conscience à l'époque, qu'il ne peut exister dans ces rôles, de lieu vide. Alors la pièce avait vu défiler sans cesse des homonymes au Temps, et des jumelles à la Lune. Afin d'en préparer ses visiteurs, les deux femmes avaient accueilli en amont les lecteurs du café, elles avaient vu les Autres arpenter le plancher et toujours se lever.
Clarissa Dalloway et Sally Seton avaient vu des personnes de tout âges fouler les planches, s'installer par intuition dans le canapé étroit près de le section Mythologie-Théâtre, elles les avaient vu se lever et mourir, sans ne jamais pouvoir faire autre chose qu'imaginer la peine d'appartenir à quelque chose de plus lourd.
Mais le sort c'était retourné, et la pièce à force de fissures et de failles, avait elle aussi créée par accident de nouveaux rôles. La Bibliothèque des lettres et des pensées était née. Puis il y avait eu les carnets de Lottie. Il avait par peur de l'oublie, écrit suffisamment pour que s'agrandisse un peu plus l'espace entre les coulisses et la scène.
Darcy Laurence avait couru après les souvenirs de Loth Oscar Grimms comme l'on court après le temps. Il avait aimé Ana Lefèvre comme on s'attache à une comète sans pourtant jamais pouvoir s'en approché. Il avait alors compris face au mur gris, qu'il n'avait pas aimé une Lune, et qu'ici résidait la fin de la Pièce. L'enchainement s'était décalé et alors plus rien ne pouvait les sauver.
Les personnages
Loth Oscar Grimms - temps
Ana Lefèvre - Mur Gris
Darcy Laurence - Lune
Ink - le vieux chat, bibliothèque des lettres et des pensées
La mère - mère
Clarissa Dalloway - Lune première
Sally Seton - Temps premier
Clarissa Dalloway et Sally Seton avaient trouvé injuste de mettre en scène la tragédie de tant d'innocent. Elles trouvaient injuste que des étrangers par leur faute ait à mourrir. C'est ainsi que leurs était venues l'idée du registre de lettres, afin de conserver ce qui appartenait de plus personnel aux acteurs de leur tragédie, leurs « eux » premier, qui ils étaient avant d'avoir à mourir. Alors elles s'étaient ensuite imaginé les lettres qu'elles entendrait une fois le nouveau visiteur de la section Mythologie-Théâtre debout. Ainsi la vie de leurs jumeaux étaient théâtre de leur imagination, avant d'entendre finalement la scène finale des comédiens, finalement sur scène.

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le léthé
Ficción GeneralLoth Oscar Grimms est dans une Pièce. Il connait son rôle et il va le jouer jusqu'au bout, jusqu'a ce qu'il ne reste que des cendres.