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⁷ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚂𝚎𝚙𝚝

²⁹ ⁰¹ ²⁰²²

¹³⁸⁴ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|











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ELLE AVAIT DES YEUX NOISETTES, ils étaient clairs et parfois conciliants. Elle voyait ce qu'elle voulait au travers de ceux-ci, quelques fois c'était plaisant d'autre fois il n'y avait rien de véridique dans sa vision. Juste une reconstitution illogique, elle ne s'énervait jamais cela dit, elle ne le pouvait car elle aimait ce qu'elle voyait. Bien que de réel il n'y est que les accusations portées contre ce qu'elle pensait faux. Mais elle avait ce visage et cet air maternel qui attendrissent le monde qui l'entourait, Tooru était le plus affecté. Il aimait sa mère comme elle, elle l'aime.

Elle tambourina sur la porte de sa chambre close dont seul une musique tournant en boucle s'en dégageait. Elle n'avait pas attendu bien longtemps avant que la voix de son fils ne résonne jusqu'à la porte. Il avait répondu simplement par un oui, l'incitant à pénétrer dans la grande pièce. Et elle ne s'en priva pas, tourna la poignée et s'immisça chez Tooru.

         —     Je t'ai déposé assez d'argent pour tenir deux semaines sous l'œuf en porcelaine dans la salle à manger.

Le châtain hocha la tête et remercia sa mère d'une action commune. Il avait compris et de toute manière il savait déjà. Ses parents ne restaient jamais bien longtemps, ça ne gênait pas plus que ça le seul enfant Oikawa. Premièrement il recevait de l'argent lorsqu'ils s'absentent et la somme était assez considérable. Puis, il savait que le frigo allait être rempli sans qu'il n'ait à faire un moindre mouvement. C'était hasardeux cela dit, ils pouvaient partir un jour comme un mois et rester une heure tout comme d'infimes journées. Ce n'était pas très équitable mais encore une fois ça lui était égal. Et il y avait quelque chose d'assez spécial malgré tout, les jours de fête ils faisaient un effort considérable pour rester à la demeure des Oikawa. Bien souvent, en ayant invité des inconnus aux yeux de Tooru -ça ne lui dérangeait pas, il avait l'habitude de les saluer pour finalement rester en retrait, et puis le salon était bien souvent rempli de mets durant ces périodes, et tout le monde savait que Tooru aimait manger.

Et cette fois-ci, ils préparaient leur départ à peine après être revenus. Deux jours s'étaient écoulés et ses deux parents repartiront le soir venu.

La femme s'écarta de la porte, lui adressa un large sourire puis, se retourna vers sa destination et partie. Tooru n'avait rien répondu et s'était plongé dans son écoute, pianotant sur son portable par moment.

Ils avaient passé le repas à trois, comme Tooru en avait l'habitude lorsqu'ils étaient là. Ça avait été silencieux, comme les jours qui pensaient avant un départ. Et il n'était pas bien différent de ceux-ci, pour la bonne raison que c'était ce genre de jour.

Ils saluèrent Tooru par pure politesse, une accolade et ils disparurent derrière leur grande valise.

La voiture était devant le petit portail, dans un bruit mécanique il s'était ouvert afin de laisser le véhicule s'éloigner de la demeure. Le portail s'etait fermé dans un silence lourd et, Tooru, placé sur le pas de la porte ne voyait déjà plus la caisse onéreuse de son père. Il ne restait derrière elle qu'un simple murmure déconcertant.

Il quitta le seuil de la porte, fermant celle-ci dans un bruit sourd, comme s'il désirait combler la grande maison d'un quelconque bruit. Simplement s'éloignait des murmures constant qui pesaient partout autour de lui. Il n'y avait pourtant rien.

𝙲𝚎 𝙶𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗  •𝕀𝕨𝕒𝕆𝕚•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant