⁸ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙷𝚞𝚒𝚝
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¹¹⁸⁰ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|
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— Je suis jaloux.
SON COEUR PALPITAIT PLUS VITE, il tambourinait et murmurait une mélodie désagréable à ses oreilles. Quelque chose qu'il n'entendait pas mais qu'il ressentait avec appréhension. Ça sonnait si faux, ses paroles n'étaient pas concordantes avec sa personne. Iwaizumi ne pouvait pas ressentir ça, il ne pouvait encore moins le faire part. C'était la genre de chose qu'il gardait pour lui et qu'il n'osait pas dire avant d'en être convaincu lui-même. Et Tooru ne pouvait se résoudre à croire qu'il le pensait vraiment.
Il n'y croyait pas, l'entendre dire de telles âneries avait été si dérangeant. Peut-être ne pensait-il pas ses mots. Jaloux, Iwaizumi était jaloux. Ça ne pouvait être qu'une fable sortie de l'imaginaire de Tooru, quelque chose qu'il espère dans son sommeil mais qu'il sait irréel malgré ses propres désirs.
— Tu ne peux pas être jaloux. Pas de moi Iwa-chan.
Ce n'est pas comme s'il était quelqu'un de respectable, il avait plus de défaut qu'un enfant n'a de jouet. Et, Iwaizumi avait bien connaissance de la plupart de ceux-ci. Tooru n'est pas quelqu'un à jalouser, il n'était pas quelqu'un qu'on pouvait aimé en le connaissant parfaitement. Surtout si celui qui était susceptible de le faire était Hajime, Oikawa ne pouvait s'y résoudre.
— Malheureusement si.
"Malheureusement" n'était pas un mot approprié. Tooru grimaça d'incompréhension ce qui amena Hajime a s'intéresser au sol plus qu'à son ami d'enfance.
Ça pouvait être un jeu, ça pouvait l'être non ? Mais il oublia très vite cette hypothèse. Iwaizumi n'était pas de ceux qui jouaient des sentiments, il ne jouait simplement pas souvent. Toujours accompagné de son expression irritée, les sourcils froncés jusqu'au ciel et son sourire inexistant -sauf quelques fois où il trouvait nécessaire d'exprimer une once de joie de vivre. Le genre de chose qu'il faisait avec Oikawa, peut-être qu'avec lui qui sait. Et le châtain ne s'en plaindrait certainement pas, même s'il était poussé à s'en agacé par la torture.
— Il ne te déteste pas toi, et, même moi je ne pense pas que ça ne soit le cas, mais il ne m'apprécie probablement pas. Tout comme moi je ne l'aime pas plus que ça.
Il se tut.
Un silence puis deux peut être en avait il eu un troisième. Ça se compte les silences ?
Personne ne parlait, Tooru cherchait à se remémorer.
Sans même qu'il ne témoigne des faits, qu'il ne cite un tiers nom, Tooru savait déjà de qui il parlait. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre. Mais alors, Iwaizumi était-il resté bloqué, depuis tout de même deux jours, sur les paroles de son ami ? Ça aurait été impensable mais les paroles d'Iwa-chan quelques minutes plus tôt aussi étaient impensables et elles avaient pourtant traversé les barrières de ses lèvres.
— Ça n'explique pas pourquoi tu me dis être jaloux. Iwa-chan.
Oikawa a toujours cet air espiègle avec lui, il n'est jamais méchant et tout le monde le considère comme gentil. Lorsqu'il parle, il opte toujours pour un air condescendant qui ne témoigne malgré tout d'aucune méchanceté. Mais il sait piqué au vif celui à qui il cherche des réponses. Et là, il voulait des réponses surtout si elles seraient en capacité de le faire espérer plus qu'avec sa simple vision illusoire. Mais il n'y avait rien de mal à espérer un aveux indirect et purement utopique.
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𝙲𝚎 𝙶𝚊𝚛𝚌̧𝚘𝚗 •𝕀𝕨𝕒𝕆𝕚•
Fanfiction• Histoire terminée • ❝ Oikawa a toujours été ce qui se rapprochait le plus du cliché «populaire». Il était gentil, beau, intelligent et apprécié de tout le monde. Certaines filles cherchaient à accaparer son attention, lui, il en était indifférent...