Chapitre 4

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Stiles poussa Theo qui était sur lui.

- Putain, mais qu'est-ce que tu fou là ? Et quand je dis là, je parle autant de Beacon Hill que de ces bois.
- Je suis de retour depuis peu. Je voulais te voir, alors je suis allé chez toi, mais il n'y avait personne. Je me suis souvenu que tu aimais te promener dans les bois, alors j'y suis allé et là, j'ai commencé à avoir froid, puis il y a eu une drôle d'odeur ensuite elle est apparu. Cette chose. Elle a voulu me sauter dessus alors j'ai couru puis je t'ai trouvé.
- Tu as tout fait raté.
- De quoi tu parles ? Pourquoi tu as une arme ?
- Cela ne te regarde pas. Erica, appelles mon père. Dis-lui qu'il vient vers eux.
- D'accord.
- Theo, rentres chez toi.
- Seul ?

Il soupira. Il ne pouvait pas le laisser rentrer seul chez lui.

- Bien, nous allons te ramener.
- Tous ensemble ? Nous ne pouvons pas y aller juste tous les deux.
- Non.

Il se tourna vers son amant. Il vit qu'il était proche de la transformation.

- Peter. Souffla-t-il.

Il posa sa main gauche sur son avant bras droit.

- Je t'expliquerai tout après, promis. Murmura-t-il.

Son loup acquiesça d'un signe de tête.

- Stiles...
- Plus un mot Theo.

¤¤¤

Ils étaient devant la demeure des Raeken.

- Maintenant tu rentres et tu vas te coucher. Bye.
- Stiles, je t'en prie, nous devons parler.
- Il n'y a rien à dire.
- Tu m'as manqué.
- Pas à moi.
- Ne mens pas.
- Theo, tu es parti quand nous avions onze ans. Nous en avons dix-sept à présent.
- Et de neuf ans à onze ans on s'embrassait en cachette.
- Des baisers de gosses. Cela ne compte pas.
- Si tu ne m'en veux pas d'être parti, alors pourquoi tu es si en colère ?
- Tu ne m'as jamais écris alors qu'à Scott, si. Voilà pourquoi je t'en veux. Et même je ne le devrais plus car tu n'es plus qu'un souvenir d'enfance. J'ai quelqu'un dans ma vie et je l'aime plus que tout. Je ne suis plus le Stiles que tu as connu. Maintenant, nous te laissons.

Il entraîna son homme et sa meilleur amie vers les bois.

- Erica, tu peux nous laisser deux minutes.
- Bien sûr.

Il attendit que sa louve soit un peu loin pour regarder son amant.

- Peter...
- Tu l'aimes ?
- Pardon ? Non ! C'est toi que j'aime. Il n'y a que toi.

Il s'approcha de lui puis il posa sa main droite sur sa joue gauche puis sa main gauche sur son avant-bras droit.

- Theo est juste un béguin d'enfance. Je lui en veux de m'avoir zappé de sa vie alors qu'il tient le contact avec Scott. Mais c'est tout. Puis cela fait quelques temps que je n'y pense plus. Mais ma colère est revenu en le voyant. Mon coeur et mon âme sont à toi.
- Tu me le promets.
- Oui, c'est promis.

Il glissa sa main gauche de son avant bras à la joue gauche de son homme puis il attira son visage vers lui pour l'embrasser tendrement.

- Je t'aime Stiles.
- Je t'aime aussi Peter.

Après un dernier baiser, ils rejoignirent Erica.

¤¤¤

Le soleil allait se lever, ils n'avaient pas pu avoir le wendigo.

- Nous recommencerons cette nuit. Dit Derek.
- Reposez-vous bien. Dit son père.
- Toi le premier papa. Tu dois retourner au travail dans...

Il regarda sa montre.

-... moins de trois heures.
- Ne t'en fais pas pour moi, j'ai connu pire.
- Et après tu me reproches mes nuits blanches.
- Tu râleras après, allons dormir. Dit Erica.

Ils acquiescèrent tous puis ils partirent vers leurs voitures. Il jeta un dernier coup d'oeil à son loup, puis il suivit son père.

Lâcher priseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant