Stiles se déshabillait pour mettre une tenue pour dormir quand la porte de sa chambre s'ouvrit. Il sourit en pensant que son amant avait fait demi-tour en disant qu'il avait oublié quelque chose, mais il perdit son sourire en voyant que c'était Théo.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je voulais te parler.
- Je suis fatigué. Nous parlerons...
Il vit son regard sur son torse. Il mit vite son tee-shirt.
- ... plus tard.
- S'il te plaît. C'est à propos de ma sœur.
Il soupira. Il ne pouvait pas lui refuser cela.
- Je t'écoute.
- Tu es sûr qu'elle sera assez désorientée pour croire tout ce que je lui dirais à son réveil ?
- Oui. Elle se rappellera même de ce mensonge.
- Vraiment ?
- Oui. Une des plantes a ce rôle, d'une certaine manière. D'ailleurs, pendant quelques jours, elle devra prendre une tisane spéciale.
- D'accord.
Il vit son visage être désemparé. Il posa ses mains sur ses épaules.
- Hey. Théo. Ne t'en fais pas. On ne vous lâchera pas comme ça. Si tu as besoin d'aide à un moment, nous serons là.
- Merci, Stiles.
Il se figea quand son cadet le prit dans ses bras. Mais il savait que c'était juste car il était soulagé.
Il le sentit plus lourd sur son épaule.
- Théo ? Théo ?
Il le rattrapa de justesse quand il faillit tomber. Il n'en revenait pas, il s'était endormi. Il le coucha comme il le put sur son lit. À ce moment là, il se rendit compte des cernes qu'avait Théo sous les yeux. Il n'avait sûrement pas dû dormir beaucoup ces derniers temps.
Machinalement, il caressa les cheveux de son cadet.
Un an. Il avait été amoureux de lui pendant un an.
Pendant trois ans, ils s'étaient embrassés en cachette, pour éloigner ses sentiments envers Scott. Mais il n'avait jamais avoué à Théo qu'il avait remplacé Scott dans son cœur par lui. Il comptait le faire quand son cadet de quelques mois lui avait avoué qu'il quittait Beacon Hill.
Alors qu'il se sentait partir dans les bras de Morphée, il sentit Theo bouger pour se coller à lui. Mais il était trop épuisé pour dire quoique ce soit.
¤¤¤
Quand il se réveilla quelques heures plus tard, il était seul dans le lit.
¤¤¤
La meute était chez lui. Ils n'avaient pas pu avoir Tara, mais ils allaient la rechercher encore avant que la nuit tombe.
Il trouvait son amant étrange. Déjà, il n'était pas venu vers lui, pour effleurer discrètement sa nuque ou une de ses mains. Ensuite, il ne le regardait pas.
Quand la réunion, fut fini, en dernier, Peter allait partir sans un mot, mais après un regard qui avait été comme un poignard dans son coeur.
Il l'arrêta en lui attrapant son bras gauche.
Il sentit son cœur se fendre quand son amant se dégagea de sa prise.
- Tu veux quoi, Stiles ?
- Parler. Peter, qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu agis ainsi ?
- Comme si tu ne le savais pas.
- Je ne...
- Je vous ai vu. Dire que je croyais que tu m'aimais.
- Je t'aime. Et tu as vu quoi ?
- Ce Théo et toi dans ton lit, enlacés.
- Ce n'est pas ce que tu crois.
- Et le je t'aime aussi qu'il t'a dit, ce n'est pas ce que je crois ?
- De quoi ? On a parlé de sa sœur, puis il s'est endormi. Et je me suis endormi peu après. Peter. Je t'en prie. Crois-moi. Tu es le seul que j'aime.
Il posa sa main gauche sur le bras droit, puis sa main droite sur la joue gauche de son amant.
- Jamais, je ne te trahirai. Souviens-toi de comment nous avons commencé à sortir ensemble. Je t'ai dit que je te désirais depuis ce soir où tu m'avais amené à la recherche de Derek.
- Et je t'ai dit être maso car je t'avais cogné la tête contre le capot de ta voiture.
Son amant lui sourit en l'enlaçant. Puis il l'embrassa.
- Mais j'ai entendu ce je t'aime aussi.
- Il a dû le dire en dormant.
Il glissa sa main droite dans les cheveux courts de Peter.
- Il n'y a qu'à toi, mon loup que je dis je t'aime. Enfin, aussi à mon père, mais...
Son amant l'embrassa une nouvelle fois.
- Je te crois. En parlant de ton père, il rentre à quelle heure ?
- Pas avant cinq heures.
- Cela nous laisse du temps.
Après un nouveau baiser, ils montèrent dans sa chambre.
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Lâcher prise
General FictionAlors qu'il vivait sa romance tranquille avec son amant, une ombre du passé revint en ville en même temps qu'une nouvelle créature.