Chapitre 5

706 51 6
                                    

Stiles avait attendu le départ de son père pour se lever et partir chez son amant. Il avait besoin de dormir dans les bras de Peter. Il n'eut pas à frapper que la porte s'ouvrit. Son homme le prit dans ses bras en mettant son nez dans son cou.

- Allons dormir. Lui dit-il.
- Um.

Il sourit. Son amant était à moitié réveillé.

Dans le lit, il se blottit dans ses bras. Là, il était bien.

- Tu es à moi. Lui grogna-t-il.
- Comme tu es à moi.

¤¤¤

En se réveillant quelques heures plus tard, il vit le visage souriant de son loup qui lui caressait son épaule droite.

- Bonne après-midi chaton.
- Bonne après-midi mon loup... Attends. C'est l'après-midi ?
- Oui.
- Mon portable ?

Il se tourna vers la table de chevet, puis il le prit. Il soupira de soulagement en voyant qu'il n'y avait pas eu encore une avalanche de messages de la part de la meute.

- Je ne suis pas en retard pour la réunion.
- Je t'aurai réveillé pour que mon neveu ne s'en prenne pas à toi.

Il apprécia la caresse de son loup sur sa joue droite.

- Stiles. Avec ce garçon d'hier, que s'est-il réellement passé ?

Il s'en doutait que son homme pensait encore à leur rencontre avec Theo.

- Quand nous avions neuf ans, il a comprit que j'étais amoureux de Scott et non de Lydia comme je le disais. Lui, il disait être amoureux de moi, alors on s'embrassait, comme deux gosses que nous étions. Cela a duré jusqu'à son départ quand nous avions onze ans.
- Tu étais amoureux de Scott ?
- Oui. Mais après cette passade avec Theo, j'ai compris que l'amour que j'avais pour Scott s'était transformé en amitié fraternelle.
- Tu n'as jamais été amoureux de ce Theo ?
- Jamais.

Il vint sur son amant.

- Peter. Il n'y a qu'un seul homme que j'aime et c'est toi. Theo n'était rien et Scott est mon frère.

Il lui caressa les cheveux. Il sentit les mains de son loup sur son dos. Il se fit étreindre fortement. Il sourit quand son amant vint mettre son nez dans son cou.

- Je suis à toi.
- À moi.

¤¤¤

Et c'était reparti pour une chasse au wendigo. Ils avaient gardé les même groupes.

Ils avançaient avec Peter et Erica dans les bois. Les loups étaient aux aguets, lui il serrait l'arme à feu de détresse dans ses mains.

¤¤¤

Il était presque deux heures du matin. Il en avait marre. Il languissait de trouver la créature, la tuer et de rentrer chez lui.

Il sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Les seules personnes pouvant lui laisser un message, cherchaient eux aussi le wendigo. Cela voulait donc dire qu'un groupe l'avait eu. Il prit son téléphone. C'était un message d'Allison. Le wendigo s'était enfui, car un jeune homme les avait empêché de tirer. Il serra son téléphone en lisant le nom. Theo Raeken. Chris le gardait le temps qu'ils arrivent car il avait dit son nom.

- Je vais le tuer. Souffla-t-il.
- Qui ? Demanda sa louve.

Il leur montra le message.

- Ce n'était donc pas pour te voir qu'il était là. Dit Peter.
- Non. Mais j'aimerai savoir pourquoi il a menti.

¤¤¤

Ils venaient de retrouver l'autre groupe.

- Stiles. Je...
- La ferme, Theo. Je veux que seule la vérité quitte tes lèvres. Pourquoi tu nous as arrêté alors que nous voulions tuer le wendigo ?
- Je ne...
- La vérité Theo ! Des gens sont morts à cause de ce monstre ! Alors...
- Ce n'est pas un monstre ! C'est ma sœur !
- Quoi ?
- C'est ma sœur.

Lâcher priseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant