Chapitre III.

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ARTEMIS.



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UNE SEMAINE PLUS TARD.




Je n'ai jamais supporté l'hypocrisie, tout simplement parce que j'ai toujours baigner dedans, que mon enfance chaotique a été plongé dans la folie constante. Et là sur le ring entouré de la foule qui hurle et applaudissent, je ressens l'hypocrisie de toute l'équipe avec laquelle je travaille, parce que je ne l'ai supporte pas. Parce qu'ils m'ont manipuler, jouer avec moi comme un pantin, un putain d'objet à boxer et a tout détruire sur le ring, il m'ait déjà arrivé de perdre des match exprès pour leurs foutre la haine dans le sang. Essoufflé et épuisé je donne le dernier coup qui peut-être fatale à ce que je gagne ou perde ce combat de la saison. Mon manager me hurle dessus de résister, qu'ils sont tous avec moi et je souris en coin, la bouche en sang, et je me dis que ce sont des conneries. Ils n'ont jamais été avec moi, ni pour moi, mais plus contre moi. L'uppercut, mon chef-d'œuvre final, sa mâchoire craque sous mon gang de cuir, et il s'écroule au sol, alors que je tiens debout de mes cuisses qui tremblent énormément. Le combat prend fin et c'est encore une victoire pour moi, encore une soirée où je vais finir défoncé et auxquels je suis obligé de participé pour l'image. Pour eux. Je donnerais tout pour rejoindre mon lit et m'endormir, j'ai l'habitude d'avoir et de percevoir Lior debout devant au milieu de la foule à me regarder avec admiration, parce que même si il n'a jamais compris toute la violence qui m'animait, il a toujours fier que je l'utilise ainsi. Mais là, il n'est pas là, il est sûrement avec ce connard de Mickey. Une semaine et nous nous échangeons que quelques messages ambigu, je veux plus. J'ai besoin de plus, de lui, de nous, de cette vie imaginaire. Je descends du ring après m'être rincer la bouche d'une bouteille d'eau et d'un seau. Je retire mon protège dent et le jette à la poubelle, avant de retirer doucement le scratche de mes gants, pour laisser mes doigts et phalanges respirer un peu.

Mon manager me suit, Roger, quel enfoiré de première.

Je claque la porte de ma loge avant qu'il ne puisse rentrer, lui faisant comprendre que je ne veux pas l'entendre ni même voir sa tête d'abruti fini. Melinda vient me soigner un peu mes plaies, et ma coupures à la bouche. Melinda est une femme marié à un homme trop riche pour réellement la voir. Melinda est une femme spéciale pour moi, très spéciale. Lior l'a toujours haï et je le comprends je crois. Elle finit par me laisser en fermant doucement la porte, j'ai besoin de calme, j'ai besoin de tranquillité. C'est toujours comme ça comme ça après un combat intense. Je m'écroule sur le canapé dans ma loge, et m'allume une cigarette que je savoure de fumer après deux heures de bordel intergalactique.

Quelqu'un frappe à ma porte et je râle avant de me lever pour ouvrir et hurler à la personne de me laisser tranquille.

Mais la personne que j'aperçois derrière est tout sauf ordinaire.
Lior.

Je souris en coin et joue avec ma cigarette entre mes dents, il entre et me la pique. Il adore faire ça, tout comme il aime mon air toujours fier collé au visage. Il tire dessus, et je m'écroule sur le canapé et il fait de même. Ça fait cinq mois qu'il n'est pas venu ici pour m'apaiser après les combats avec sa voix douce ou se mains partout sur moi. Un silence s'installe et je sens ma gorge se nouée, parce que ça ne devrait jamais être comme ça entre nous. Jamais, pas avec lui.

Nous fumons et je brise le silence inhabituel entre nous.

« Micheal est là ?
- Ouais, il attend dans ma voiture. Mais il t'a vu sur le ring une bonne demi-heure, et il t'a trouvé.. impressionnant ?
- Mh, je le suis à même temps.
- Qu'est-ce que tu as réellement contre lui ?
- Tout.
- Ari..
- Il te touche, il prétend t'aimer alors que le seul qui a su t'aimer au-dessus de tout, c'est moi.
- Il ne prétend rien et ensuite, pourquoi tu parles au passée ?
- Je suis le seul qui sait t'aimer au-dessus de tout. »



Il esquisse un sourire nostalgique, je me redresse et même si ça paraît désespéré, je dis d'une voix rauque et épuisée.


« Pourquoi tu t'obstines a vouloir tout effacer ? Alors qu'on s'est aimé presque six ans.
- Parce-que j'en ai besoin.
- Lior..
- Parce que je veux être sûr d'être capable de n'aimer que toi ? Parce que je suis accro, fou, dingue de toi ? Parce que ça m'énerve parfois. »



Je presse sa cuisse doucement et lui dis en fumant.


« Tu n'as qu'un seul mot à dire, et je suis à nouveau à toi.
- Ari.. je, c'est difficile, parce qu'on s'aime trop fort toi et moi, ça ne peut pas bien fonctionner.
- L'amour fait mal de chien, mais c'est aussi ce qu'il m'est arrivé de plus beau Lior.
- Prouve-le. »


Nous savons tous les deux avec ces deux mots, il a franchis une certaine ligne, quelque chose qui me fait perdre le contrôle. Il me lance un regard et finit par grimper sur mes cuisses, je souris coin écrase ma cigarette et pose mes deux mains contre ses cuisses, que je presse plus fortement, je me penche lentement et laisse ma bouche écrire des mots d'amour contre sa peau brûlante et chaude. Au rythme des battements de mon cœur, son bassin rencontre le mien, d'un mouvement de hanche précis. Il sait exactement comment me faire perdre la raison rapidement. Il sait qu'il a cette emprise sur moi, cette ivresse dans mon regard lorsque je le vois, lui. Lui lui lui juste lui.

Mes doigts remontent à ses hanches que je serre sous mes mains, effleurant ses fesses au passage. Il sourit et je viens effacer son sourire de mes lèvres, en les mordillant fort. Puis c'est en le regardant droit dans les yeux :

« Reviens-moi Lior. »

Et comme toute réponse, il vient m'embrasser comme jamais il ne l'a fait.
Comme un hurlement d'espoir au milieu du chaos.


 Comme un hurlement d'espoir au milieu du chaos

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Hold on to me || larry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant