Chapitre VIIII.

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ARTEMIS.


L'avion a atterri il y'a quelques heures, et me voilà déjà en interview avec un magazine de boxe connu ici

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L'avion a atterri il y'a quelques heures, et me voilà déjà en interview avec un magazine de boxe connu ici. Assis sur la chaise, en plein jet lag et le ventre presque vide. Angie me sourit derrière la camera, vêtu de mon gros sweater et d'un sourire magnifique et doux.


« Alors Artemis, quels sont vos pensées pour le match de demain soir contre Yeller ? »


Je rassemble mes deux mains ornés de bagues et prends un air sérieux, ma voix est plus lourde et lente, parce que je suis épuisé.



« La victoire ? Je me connais je sais que je vais tout donner. Alors je vis loin et haut pour ce combat.
- Vous êtes toujours aussi confiant, ça fait du bien à entendre ? Vos excès de colère sont réglés ?
- Toujours, et j'essaie. »



Ma voix se refroidis, je n'aime pas lorsqu'on joue le faux psy avec moi. J'en ai déjà deux à Londres et ça me suffit amplement.



« Vous êtes venu accompagné ? Qui est cette jolie jeune femme ?
- Mon amie, Angie.
- Elle a l'air d'être supportrice.
- Elle l'est oui. »


J'attends la question sur Lior mais vu mon regard froid, il n'ose pas et passe à un autre sujet. Un mois, ça fait un mois que Lior a déposé cette fichue lettre contre ma porte, un mois que je vis en suspend de le revoir un jour. L'interview se termine une heure plus tard, et je rejoins mon hôtel avec Angie qui caresse ma main, pourquoi ce n'est pas Lior bordel ? Je déraille. Je tiens déjà à Angie pour tout ce qu'elle fait depuis plus d'un mois, pourquoi tout auto saboter ? Pourquoi tout détruire ? Alors qu'il est parti pour toujours ?

Putain.

Je serre les doigts de Angie dans les miens et elle se tourne vers moi, posant sa tête contre mon épaule comme pour me dire : je suis là.

L'ascenseur s'ouvre et nos lèvres se retrouvent brusquement, passionnément, ça me déchire le ventre de désir et j'avais besoin de ça pour me détendre. J'en mourrais d'envie, d'elle. Elle elle elle. J'ouvre la porte de l'hôtel de luxe et je nous pousse contre le mur derrière nous, mais mon téléphone pro un peu cassé sonne plusieurs fois, je me tends et décroche brusquement pensant à mon manager à la con.


« Quoi Jeff ?
- Ari...?
- L-lior..?
- Oui..
- Attends je sors un peu de l'hôtel, tout va bien ? »


Je me rhabille un peu mieux et m'excuse auprès de Angie, elle me sourit et hoche la tête alors que je sors de la chambre et m'assoir dans le couloir un peu loin.

« Éline est malade mais elle va mieux, mais c'est toujours un peu grave... je ne sais pas pourquoi je t'appelle alors que je m'étais promis de ne pas le faire maintenant mais tu me manques et je suis désolé de-
- Tu me manques tellement aussi..
- Tu es où ? J'ai regardé ton interview..
- Dans le nord. Tu l'as vu en entier ?
- Oui, comme toujours. Tu es si avec ta chemise ouverte, c'est celle que je t'ai offerte à noël non ? »



Mon cœur se serre et j'explose en sanglots, avant de répondre d'une voix qui tremble.



« Ça va toi ? Comment tu te sens à Doncaster avec ton père et tes sœurs ?
- Ma mère me manque..
- Je sais mon ange.
- Tu peux.. tu peux.. non laisse tomber.
- Dis-moi Lior.
- Je veux revenir mais je ne peux pas. Je ne voulais pas partir mais.. quand tu m'as bloquer j'ai compris que tu ne voulais pas de cette relation interdite avec moi.
- Non, je ne voulais pas de ce petit fragment de toi, je te veux en entier ou rien ok ?
- Je t'aime.
- Je t'aime Lior. Plus que tout. Tu fais quoi là ?
- Rien, j'hésite à.. j'hésite à venir te voir ? »


Je me tends sur place, ma gorge se noue mais il enchaîne rapidement.



« Non laisse tomber je ne le ferai pas, tu t'es trouvé une amie ?
- O-oui, elle s'appelle Angie.
- Elle est gentille et elle te traite bien ?
- Ouais.. mais ce n'est-
- pas moi, je sais ? Mais tu as le droit d'être attaché à autrui tu sais ? Tu ne me dois rien, Ari.
- Lior..
- Tu es l'amour de mon existence, et je t'aime comme un fou, si elle te rend un peu heureux le temps qu'il faut alors c'est ok. Vraiment.
- Li.. et avec Micheal ?
- Je l'ai quitté. »



Mon monde s'écroule partout, et je sens mon cœur se briser en milles morceaux, Angie sort de la chambre et vient s'asseoir à mes côtés, je dis alors à Lior.




« Pourquoi ? Il te rendait heureux.
- Pas comme toi.
- mais-
- Ari, je ne voulais pas de lui, ok ? Je ne peux pas me faire toucher par lui, j'ai toujours refuser à cause de Paul.. Paulo. Et toi tu es le seul que je peux accepter à ce point, tu comprends ?
- Oui.. oui bien sûr oui. Je suis là trésor, je ne te laisse pas d'accord ? Toi et moi ce n'est pas fini. »



Angie se tend à mes côtés, et je prends sa main mais elle la lâche et quitte le couloir à toute vitesse, je me lève brusquement, et dis à Lior.



« A bientôt mon amour. »


Et je raccroche, je range mon téléphone et cours vers elle.


« Angie attends !
- On ne joue pas avec les gens Ari !
- laisse moi t'expliquer ! Je tiens à toi !
- Connerie ! Tu crèves d'amour pour Lior et je ne suis qu'un pansement !
- Ne dis pas n'importe quoi !
- Pardon ? Alors explique moi pourquoi garde sa bague de fiançailles même quand on fait l'amour ? Pourquoi tu ne penses qu'à lui même dans tes rêves ? Je t'entends parlé la nuit tu sais ? Tu crois que je suis stupide.. je te hais ! Laisse-moi ! »



L'ascenseur s'ouvre et elle disparaît derrière.
Je suis fichu.

 Je suis fichu

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Hold on to me || larry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant