Chapitre XI.

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ARTEMIS.


Me réveillé aux côtes de Lior nu et recouvert à moitié par la couverture, est sûrement la chose la plus précieuse et la plus magnifique au monde

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Me réveillé aux côtes de Lior nu et recouvert à moitié par la couverture, est sûrement la chose la plus précieuse et la plus magnifique au monde. Ses courbes aux goûts du soleil et des nuages, sa peau laiteuse et légèrement bronzée, ses tatouages qui se lie aux miens pour la plupart. Le creux de ses hanches bien dessiner. Ses cuisses pleines et musclés, ses fins doigts délicats jusqu'à ses cils un peu longs, et son visage peint par les anges les plus inspirés. Sa mâchoire, ses joues un petit peu creuses et ses yeux de la mer et du ciel un après-midi d'été. Son petit nez et ses lèvres toujours roses. Il a quelque grains de beauté sur la peau, et les fossettes vers le bas de son dos me rendent fou. Je l'aime entièrement, j'aime sa cicatrice qu'il s'est fait en tombant de skate à ses 15 ans, tout comme la marque sur son poignets, parce qu'un jour il s'est brûlé avec sa cigarette sans faire exprès. Je sens qu'il bouge doucement sous la couverture et il se tourne vers moi, les yeux encore fermés il grogne et murmure tout bas.



« Bonjour Ari..
- Bonjour trésor. »



Il sourit doucement et c'est le visage tout endormi qu'il s'étire avec grâce et délicatesse, je l'admire mais ne résiste pas longtemps à cette vue incroyable. Je viens me coller à lui, et déposer des baisers contre sa peau, son épaule, puis je grimpe entre ses cuisses au dessus de lui. Venant m'allonger un peu contre lui. Nos corps nus me donne envie de plus, mais je veux profiter de cette matinée au paradis.
Avec un ange aux yeux de l'orage.



« Je ne sais pas vivre sans toi, Ari.. désolé de t'avoir fait croire ou penser le contraire.
- Tu as voulu vivre pour toi, sans tout ça. Sans tout ce bordel que je suis.
- Tu es le plus beau des bordel Artemis. »



Je souris légèrement, parce que même si il pense avec le cœur, je suis un bordel, qui lui a fait vivre le chaos, l'amour, l'électricité sous la peau. Partout. La folie dans le regard, les cris, je l'ai poussé à bout inconsciemment parce que je n'étais plus le même qu'aujourd'hui.

Nous passons la matinée ici, dans le lit à se prélasser, à s'embrasser, puis nous finissons notre douche à deux. Une serviette autour de la taille, je prépare de quoi déjeuner dans la grande chambre d'hôtel. Il lit un livre qui l'a pris sur le chemin, je me penche vers la couverture et c'est recueil de poème d'un certain Arthur Rimbaud, un de ses poètes français préférés. Je suis fasciné par sa culture et son admiration qui n'a jamais cessé d'être sous chacun de ses souffles. Lior est un garçon des mots, un garçon doté d'une plume incroyable. Nous déjeunons sur le grand balcon, face à la vue de la ville anglaise. Il boit dans son thé, et moi dans ma tasse de café noir, tandis que j'écris dans mon carnet, il vient me taquiner en glissant son pied contre la jambe sous la petite table ensoleillée.

Mais mon téléphone vibre et le retour au réel est brutale.

Angie.



✉️ De Angie :
- Tu n'es qu'un connard Ari, même pas un message ? Tu n'en avais donc rien à faire de moi hein ? Je n'étais que bonne au lit c'est ça ? Je te hais, je rentre chez moi, je ne veux plus jamais entendre parler de toi tu m'entends ? Jamais.



Mon cœur se serre mais je lui réponds quand même.




✉️ De Ari :
- Lior est arrivé ce soir sans prévenir, et ça a tout changé oui. Parce que comme tu le savais, je l'aime, excuse-moi pour le mal que je t'ai causé, je voulais t'écrire mais c'était la folie hier et mon message est rester en brouillon. Je suis désolé ? Tu as le droit de partir de ma vie, je te comprends.. courage pour la suite si tu ne veux pas de moi comme ami ?
Ari.

Envoyé.

Je fixe mon écran et décide de tourner mon téléphone pour ne pas voir de messages ou autre, aujourd'hui c'est Lior et moi qui compte.
Plus que tout.


« Tu vas rentrer à Doncaster ?
- Mh, oui sûrement.
- Oh, tu veux que je te rejoigne un peu ?
- Tu es ok avec ça ?
- Bien évidement.
- Avec plaisir alors.. »


Puis il vient s'asseoir sur mes cuisses, je place automatiquement mes deux mains contre ses hanches les faisant glisser contre ses fesses ensuite. Je les presse et il vient mordre ma lèvre inférieure ; mais quelqu'un toque à la porte.

Je me tends un peu.
Et je viens l'embrasser avant de venir ouvrir.


« Cela t'arrive de répondre au téléphone bon sang Artemis..? »



Jeff.



« Mh, je suis occupé là.
- Tu rentres à Londres ce soir ? Tu as un combat dans quelques semaines à préparer.
- Non.
- Comment ça non ?
- Je vais à Doncaster, avec Lior pour quelques temps et je serai de retour pour le combat.
- Mais tu ne peux-
- Ok ?
- Mh, on verra. »




Je souris faussement et claque la porte, entendant Lior me demandant.




« Encore Jeff ?
- Ouais ! »



Je viens le porter, il entoure ses cuisses autour de ma taille comme habituellement. Je presse mes doigts sous ses cuisses, et je viens embrasser sa bouche, son cou, sa mâchoire.



« On sort ?
- On sort. »


Et c'est le goût du bonheur, c'est le goût de la vie.
La vraie.

Hold on to me || larry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant