OS ; lior et artemis.

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FLASHBACK.




Souvenirs de noël chez
la famille de Lior.



Artemis ; 17 ans

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Artemis ; 17 ans.


Un sac à la main, mon étui à guitare, une paire de gants de boxe et quelques vêtements vintage et tous un peu vieux. Je m'apprête à prendre le train debout sur les quais, rejoindre ma seconde famille. Je n'ai que dix-sept ans et pourtant ma vie ne ressemble à pas grand chose, le coach Keats m'a écrit je ne sais combien de messages pour s'assurer que je vais bien, je crois que dans le fond je ne sais même si je vais bien. Le train arrive vers moi, et le vent frais fait presque s'envoler mon bonnet, je fixe les rails et je crois parfois j'ai envie de sauter ; je secoue la tête rapidement et tente de me ressaisir.

Et c'est quelques heures plus tard que je vois au loin le papa de Lior avec une pancarte, je souris comme un idiot, car après tant d'années il le fait encore. Il vient m'aider avec mes sacs ébouriffant mes cheveux comme toujours.



« Tu m'as l'air épuisé Ari ! Rejoins vite la voiture fiston, Lior t'attend dedans, il est impatient. Je vais parlé à quelqu'un en attendant. »



Je traverse la route alors que Mark parle avec un homme de la gare pour trouver un meilleur chemin. Je toque à la vitre, et Lior s'empresse de m'ouvrir la porte en la poussant vers l'extérieur, m'offrant un sourire solaire. Je l'aime bordel que je l'aime. Lui et son regard océan, comme j'ai pu tenir ces quelques semaines au club de boxe sans lui ? Sans voir son visage angélique, sans entendre sa voix ou percevoir son sourire soleil. Je m'assois à l'arrière alors nos doigts se rejoignent timidement contre le siège qui nous sépare peu, et qu'il me demande :



« Tu as fait bon voyage joli cœur ?
- Joli cœur hein ?
- Ouais ! J'aime bien ce surnom.
- Mais oui j'ai fait un assez bon voyage. »



Je regarde autour de moi, et me penche vers ses lèvres il se met à sourire en faisant chuter son regard, vers ma bouche à quelques millimètres de la sienne. Son souffle est chaud et m'avait manqué, son odeur m'enivre, et je finis enfin par embrasser ses lèvres souriant comme un idiot contre. Je sens mon cœur battre plus fort, mon ventre se contracter, mais je me sens renaître à chaque que mes lèvres effleure les siennes. Nos langues se caressent et mes envies d'adolescent perdues prennent le dessus, il vient grimper sur mes cuisses, jusqu'à que la porte s'ouvre et que nous nous séparons super rapidement ; les joues rougies et le regard vitreux et gêné.



« En route les enfants ! »



Et c'est ainsi que je me retrouve à participé aux préparatifs de Noël dans une famille à peu près normal. Je fixe le vide une assiette en carton entre mes doigts, puis je sens larmes montés. Je n'ai jamais connu cela, ma mère est une alcoolique méprisante et malsaine et mon père ; c'est mon père. Mon sauveur éternel. Ce n'est pas le premier noël que je passe avec eux, seulement c'est un des premiers où je crois que je réalise.

Hold on to me || larry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant