Chapitre 5

9 3 16
                                    

J'avais laisser Valentina de son côté de l'université. Elle étudiait la médecine, enfin pas le genre de médecin courante. En faite elle aspirait à devenir médecin généraliste.... elle étudiait donc coté EST du bâtiment tandis que moi j'étais côté Ouest. Ce qui d'ailleurs m'arrangeai bien c'est temps ci. Je n'imagine pas l'horreur si Valentina tombait sur Dario. Ma vie étais déjà bien assez compliquer comme cela pour ne pas en rajouter une couche. 

Ma salle de classe était déjà rentrer, et je fus agacer de constater que tout le monde était présent. Enfaite si je dis ça c'est seulement parce que je ne voulais pas avoir à affronter Dario aujourd'hui. Tout ceci me dépassait. 

" Victime ou cause de l'agressions. La plupart des féminicides restent impunis parce que les enquêtes se concentrent sur les causes qui auraient pousser le suspect à agir et non sur les victimes. Mais sa ne suffit pas d'avoir été une victime...nan...celle qu'on montre du doigts ce sont les femmes, on les accuse de provoquer leurs agresseurs. Parce que se sont des filles faciles, des filles complètement ivre ou parce qu'elle sont habillé trop court."

"Une question pour vous professeur"

Dario avait pris la parole. Je me mis à déglutir...je le voyait me lancer des regards insistant depuis  le début du cour. Mais je devais me comporter en adulte. Nous étions sur mon lieu de travaille et Dario n'était rien de plus qu'un élève qui pose une question, rien de plus normal dans une salle de classe.

"Dans l'un de vos article vous citez l'exemple d'un viol commis sur une femme de 21 ans alors qu'elle rentrait du travaille, dont l'agresseur soutient que c'était une provocation pour lui. Comment vous expliquez qu'il est donné cette réponse ?" 

" Monsieur Guerra, il est fréquent, malheureusement que les agresseurs se sentent victime des circonstances, a tel point qu'ils se persuadent que ce sont eux les victimes..." 

Le regard que l'on c'était porter avait bien durer 5 longues secondes... je m'étais rapprocher de lui pour lui répondre mais je crois bien que ce n'était pas la meilleur chose à faire. Je ne comprenais pas mon obsession pour ses yeux. 

" Bien, c'est tout, c'est tout pour aujourd'hui" 

Les élèves quittaient peu à peu la salle jusqu'à ce qu'il ne reste plus que moi... Ces 2h avaient été éprouvante.. Il y avait cette atmosphère malsaine qui planait perpétuellement autour de moi. 

Je reçu un message d'un numéro inconnu

. = Ou êtes vous professeur ?= 

J'étais sûr que c'était Dario, mais comment diable avait-il bien pu faire pour avoir mon numéro de téléphone ? je ne comprend pas ce garçon... Je décida de l'ignorer, c'est la meilleur arme. 

" Professeur ? Professeur ? Attendez" 

" Comment tu à trouver mon numéro de portable ? C'est priver !" 

" Si c'est priver pourquoi c'est sur ton profil Facebook ?" 

" Tu à vu mon profil ?" 

" Qu'est ce que sa peut faire ? Dit moi plus tôt ce que tu à, regarde toi, ca va pas ?"

" Je sais pas Dario, je..je ne comprend plus rien, toutes cette histoire, c'est..c'est du grand n'importe quoi ! Ont fait n'importe quoi ! et puis il y à Léonardo, et Brenda qui ne me répond plus, je..je ne sais plus" 

" Hey du calme Louisa, tout va bien, assied toi juste là sur le banc"

Je ne sais pas pourquoi je l'écoutais, je ne savais pas pourquoi je m'étais soudainement mise à pleurer... A chaque fois que j'étais proche de lui tout mon corps et mes émotions se détraquais. J'avais vraiment l'impression d'être comme une gamine de 15 qui venait de se faire larguer...

Dario posa alors sa main sur mon genoux et il y exerçait une pression. 

" Je comprend" 

Je le repoussais 

"Non Dario, tu ne peut pas comprendre ce que représente un mariage de plus de 20ans...tu n'était même pas encore né" 

" On s'en fiche de l'âge, sa m'empêche pas de comprendre ce que tu ressent, de l'impuissance, de la culpabilité, un sentiment d'abandons, de la colère"

J'avais détourner la tête parce que je ne pouvais pas le laisser lire en moi encore une fois. Je ne pouvais pas le laisser scanner mon âme. Il était là a me donner se réconfort que mon maris n'était même pas capable de me donner alors qu'il savait très bien quel genre de scénario tournais en boucle dans ma tête. Nan monsieur se contentait simplement d'inviter son frère à manger, de parler du dernier matche de baseball et d'éviter la conversation. Comme si il n'avait jamais offert se fichu collier à sa secrétaire. 
Et Dario était là à côté de moi, à décrire si bien les sentiments que je ressentais. Il ne s'était pas tromper sauf pour un, la culpabilité, à ce moment là, je ressentais tout sauf de la culpabilité.

" Dario il faut que j'y aille maintenant...." 

Je me leva brusquement. 

" Attend, Louisa ! je t'en pris reste ! "

Il me pris la main pour m'empêcher de m'enfuir. 

" Louisa, tu tremble.." 

Je n'étais pas en états de conduire, alors il m'avait proposer de prendre ma voiture de l'emmener jusque son garage pour qu'il puisse remettre un pneu qui ne soit pas défectueux  puis je pourrai partir à ce moment là. J'avoue que sur le moment je n'avais pas réfléchit, j'avais juste dis oui parce que je ne voulais pas rentrer et que ne me sentais pas de conduire dans l'état ou j'étais.

Alors c'est tout naturellement que je me retrouvais dans le petit bureau de son garage à attendre qu'il parle à un de ses employé, de je ne sais quoi. 

" C'est bon on répare ton pneu, on en à pour une vingtaine de minute..." 

" Ce... ce garage, comment un étudiant en  droit..."

"C'était celui de mon père....c'est moi qui en est hérité, à sa mort" 

" Je suis désolé" 

" On s'imagine que c'est pas possible, que cette épreuve de la mort est insurmontable. Que jamais on s'en sortira. Que cette douleur dans les poumons et dans le cœur ne disparaîtra jamais. On a l'impression que jamais on ne pourra sourire à nouveau mais un jour la douleur passe et on respire à nouveau, cette douleur au cœur est beaucoup moins important, et puis on souris à nouveau on tombe amoureux. "

Il était assis sur son bureau juste en face de moi... nos genoux pouvais se toucher si je m'avançais de quelques centimètres. Je jugeais le moment opportun pour que l'on est cette discussion. 

"Dario, je voulais, m'excusez pour l'attitude que j'ai eu envers toi ces derniers temps"

" C'est vrai on à connu mieux que ça..." 

" C'est vrai on à connu mieux tu à raison, le soir de notre rencontre. Seulement après..j'ai été agressive, je t'es fait du mal...pardonne moi, mais ma vie est tellement chaotique..." 

" Alors que moi Louisa, je commence à trouver un sens à la mienne" 

" Ne dis pas ces choses là."

" Je te dis simplement ce que je pense" 

" Je ne veux pas que tu te fasse de fausse idées, nous deux c'est...c'est pas possible, tu voit bien je suis entrain de tout gâcher...Regarde je t'interdit de m'approcher et je viens ici, je te demande de m'oublier et....rhoo ne pense plus à tout ça...En faite je sais ce que je devrais faire. Oui là en ce moment je devrait être entrain de parler à mon mari, seulement j'ai pas envie de le voir et au lieu de ça je suis ici et je me livre, je te raconte ma vie privée alors que l'on se connait à peine..." 

l'homme qui réparait ma voiture vient nous interrompre. 

" Dario, excuse moi mais, mes parents m'ont appelé, je dois y aller"

Puis l'homme est partit me laissant seul en présence de Dario dans ce garage.... Dario et moi seul dans une pièce ce n'était pas bon présage.... 


Amor en todos sus estadosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant