- Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
- Plutôt bien, répond le jeune homme.
- Qu'avez-vous fait pendant les deux dernières semaines ?
- Pas grand-chose, en fait. J'ai surtout dormi, et suis sorti me promener. J'ai couru, aussi.
- Cela vous a-t-il fait du bien ?
- Je suppose. J'en ai la possibilité maintenant que je suis sorti de l'hôpital et que je n'ai plus grand-chose à faire.
- Bien. Comment ça se passe chez votre tante ?
- Bien. Elle fait tout pour que je me sente bien. On a retravaillé la déco de ma chambre, elle m'a aussi acheté des meubles.
La dame hoche la tête.
- Ce n'est pas trop dur ?
- Ça va mieux.
***
À la fin de son dernier rendez-vous chez la psychiatre, le dernier avant un long moment, il remercie la dame et sort du petit bureau, troisième étage. Cela lui fait étrange de se dire qu'il ne la reverra plus. Après une année, tout ces moments plus durs les uns que les autres, il l'a fait. Il réussit à s'en sortir, à lever la tête et regarder le monde autour d'un tout nouvel oeil. C'est comme respirer pour la première fois. Sa cage thoracique se gonfle, prend de l'air, de l'oxygène, et son nez fini par souffler, que c'est agréable de respirer, d'être libéré.
Il passe devant la chambre de son ancien camarade de chambre, mais ne s'arrête pas.
Il devrait laisser Jisung se reposer, aujourd'hui. Il ira le voir demain, ou le surlendemain.
Il marche, marche, passe devant la cour qu'il aperçoit, et ça lui fait du bien. Il se rappelle la fois où Jisung et lui se sont avoués tacitement leurs sentiments. C'était beau, candide.
Qu'est-ce qu'il a grandi depuis.
Il marche, marche, passe dans tous les couloirs de l'hôpital, observe tout le monde et ose lever la tête, et pas la laisser baissée, comme avant.
Il se sent mieux. Un certain poids reste sur sa poitrine, oui, mais il n'y a plus de vide. Plus ce trou béant qui le creusait, le bouffait, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus sortir la tête de l'eau. Il respire.
Il voit.
Il mange.
Il sourit.
Il vit.
Cette sensation qui l'avait quitté, qui avait disparu de tout point de vu en ce qui concernait Minho, est parti. Il n'est pas heureux, mais pas malheureux non plus. Il ne survit plus, il vit. Il a travaillé d'arrache-pied pour, beaucoup pleuré, failli partir, se laisser aller tellement de fois qu'il ne compte plus vraiment.
Ce qu'il retient, c'est qu'il est en train de réussir.
Qu'est-ce qu'il a grandi depuis.
Il se met à courir. Pourquoi ? Parce qu'il en a envie. Cette fois, il ne fuit pas. Il court par envie, par plaisir. Et il adore ça. Il a passé tellement de temps allongé, assis, que se défouler, courir, lui fait le plus grand plaisir. C'est comme une récompense qu'il s'offre, après toutes les épreuves qu'il a pu traverser.
Arrivé dehors, après avoir visité tout l'hôpital, il lève la tête et regarde le ciel. Celui-ci et bleu, immaculé de nuage, pas même une petite tâche. Le soleil brille, illumine tout ce qui se trouve aux alentours.
Cette pensée le fait rire.
Mais ses yeux, eux, sont mouillés.
Il espère vraiment que, quelque part, son amour le regarde.
Merci, Jisung.
Je ne t'oublierai jamais.
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Bon.
Je sais pas vous, mais moi je pleure ma vie.
Je pense parce, déjà, la fin m'a fait pleurer, mais aussi parce que j'étais émotionnellement attachée à cette histoire.
Elle m'a suivie depuis mes 14 ans jusqu'à mes 16 ans, que j'ai aujourd'hui, dans des périodes difficiles, de doute, de questionnement et pire encore. J'ai adoré cette expérience que j'ai pu m'offrir mais aussi grâce à vous. Sans vous, je ne l'aurais peut-être pas continuée, démotivée face à l'inconnu de mon histoire au monde.
J'ai écrit ce chapitre, et il est vraiment très court. Pourquoi ? Parce que je n'avais rien d'autre à dire. Je n'avais pas envie de continuer ce chapitre en écrivant pour ne rien dire. Alors je l'ai fait court, avec l'essentiel, et je trouve ça plus beau encore qu'un chapitre de 10 000 mots.
En tout, cette histoire doit faire environ 200 pages, peut-être un peu moins. Je pense que je peux être fière, parce que c'est mon premier livre. Peut-être qu'il n'est pas bien écrit, peut-être que l'histoire en elle-même n'était pas intéressante, et alors ? Je m'améliorerais, et putain j'ai réussi à écrire un livre !
Je vous préviens, ce ne sera pas mon dernier. Je continuerai à écrire, d'autres histoires que j'aurai aussi travaillé. Je vous préviendrai quand elles sortiront ;)
Pour mes différents projets, j'ai une fic qui attend l'été, parce qu'elle est dans un mood été. En attendant, j'en ai une autre, en cours de construction, qui sera peut-être plus légère que celle-ci, je ne sais pas encore.
Dites-moi ce que vous avez pensé de mon histoire, est-ce qu'elle vous a ému etc.
J'aimerais vous demander si vous aviez vu un quelconque changement de style d'écriture ? Comme une évolution ? Dites-moi si vous avez une petite idée de quoi répondre.
En attendant, merci beaucoup d'avoir lu mon histoire, vous ne savez pas à quel point vous avez pu m'aider.
Bonne journée/nuit à vous.
Merci d'avoir lu Passing time.
Fin.
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Passing time - Minsung
Fanfiction- Tu ne sais pas ce que ça fait de se battre pour vivre. - Tu ne sais pas ce que ça fait de vouloir mourir. ✵✵✵ Jisung est malade, bloqué à l'hôpital avec plein de rêves et de projets en tête. Minho est malade, bloqué dans un vide qu'il a lui seul c...