1| 𝙇𝙖 𝙙𝙚́𝙥𝙧𝙞𝙢𝙚

1.5K 61 95
                                    

  — Non Dolores, je n'en n'ai pas envie, dit l'adolescent allongé sur son lit.

  — Écoute Camilo, je comprends que tu puisses ne pas aller bien, mais tu dois sortir t'aérer l'esprit, et puis regarde l'état de ta chambre ! Crie sa soeur.

La jeune adulte avait de la peine pour son frère, que lui arrivait-il, lui qui était si heureux et glouton, ne se présentait presque plus au repas et ne montrait plus un seul sourire, pas même à Antonio.

  — Très bien, je m'en vais alors, dit Dolores.

Elle sortit sans un regard pour son frère, celui-ci souffle de soulagement et ferme les yeux, jusqu'à se qu'il ce sente volé ?!

Il ouvre les yeux et les referme d'énervement après avoir vu la cause du problème.

  — LUISA LÂCHE-MOI !

La dite Luisa ne dit pas un seul mot en descendant des marches jusqu'à la porte où elle pose ce dernier.

  — Bien, maintenant Camilo, tu n'as plus le choix, reviens ce soir quand tu t'auras aéré l'esprit, dit-elle avant de demander à casita de fermer la porte.

Camilo n'en revenait pas, il venait de se faire virer de chez lui par sa cousine.

Il se décide à avancer dans le village, jusqu'à prendre la route pour la petite forêt, même si on y trouvait seulement un ruisseau et quelques arbres pour l'entourer.

PDV CAMILO

J'entre dans ma forêt, j'aime cette minie forêt à moi seul, je ne l'avais pas vu depuis longtemps alors j'étais plutôt heureux, je retire mes chaussures et plonge les pieds dans le ruisseau.

Le vent caresse mes cheveux tandis que le soleil réchauffe mon visage, un vrai petit coin de paradis.

Un bruit à côté attirait mon intention, mais malgré ça, je laissais mes yeux fermés.

  — ¿ Holà ?

Je sursaute à l'entente de cette voix inconnue, en me retournant, j'aperçois une fille avec des cheveux (ta couleur de cheveux).

Je me méfie et recule, elle rigole, un rire doux et chaleureux.

  — Désolé de t'avoir effrayé, je ne pensais pas qu'un jour, je trouverais quelqu'un d'autre que moi à cet endroit, dit-elle en passant une main dans ses cheveux.

  — Je m'appelle Camilo et toi ? Demandai-je à la fille inconnue.

J'avais soudainement repris toute cette confiance en moi perdue, je me sentais bizarrement vivant à nouveau.

  — T/p, ravie de te rencontrer cher Camilo, fit-elle en s'asseyant à côté de moi.

Un blanc retentit, mais pas vraiment celui que l'on connaît, c'était plus quelque chose du genre, rassurant et incroyablement bien.

Je pourrais rester ici toute ma vie...

Je tapote l'herbe à côté de moi pour qu'elle s'y assoie, mais en voyant qu'elle ne bouge pas de place, je prends sa main avec précaution.

Elle me sourit et s'assoit près de moi. Nous continuons à parler pendant plusieurs heures.

Je me plais avec cette fille, j'ai l'impression que c'est elle que j'attendais dans cet endroit, et merci aujourd'hui, je l'ai rencontré.

Malgré ça, une question me trottait dans la tête, venait-elle à la cérémonie d'Antonio ?

  — Dis-moi hermosa, tu viens à la cérémonie d'Antonio ? Je l'interroge du regard.

𝙇𝙤𝙫𝙚 𝙩𝙤 𝙙𝙧𝙚𝙖𝙢 | 𝘊𝘢𝘮𝘪𝘭𝘰 𝘔𝘢𝘥𝘳𝘪𝘨𝘢𝘭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant