6 | 𝙈𝙞𝙧𝙖𝙗𝙚𝙡 𝙚𝙩 𝙢𝙤𝙞

881 44 26
                                    

PDV T/P

Nous étions, Camilo et moi, sur le chemin de casita. J'avais accepté sa demande et je me rendais donc à un repas avec sa famille.

Rien que d'y penser me rendais anxieuse, imagine que sa famille ait une mauvaise impression de moi ?! Ou pire, qu'ils ne m'aiment pas !

   — Tout va bien T/p ? Me demande Camilo.

  — Oui, je suis juste un peu stressée, c'est tout, Camilo retenu un rire, ne te moque pas, c'est pas drôle !

  — Ne t'inquiète pas señorita comporte-toi comme d'habitude et tout ira pour le mieux.

Nous continuons à marcher jusqu'à rentrer dans la casita, nous rentrons, et même si ce n'est pas la première fois que je viens ici, j'admire la beauté de l'endroit.

Camilo me prend la main, et m'amène vers sa abuela. On se tient maintenant devant elle et Camilo prend la parole en premier :

  — Abuela, je te présente T/p, c'est une amie, est-ce qu'elle peut manger avec nous ? Dit Camilo.

  — Si ça peut te faire plaisir, oh Isabela ma belle, vient par ici, dit-elle assez désintéressé de la conversation.

Elle part donc assez vite vers la dite Isabela, je me sentais un peu mal, ça ne commençais pas vraiment bien. Mon visage devait se décomposer face à la réaction de sa abuela.

  — Je suis désolé Camilo, je n'aurais peut-être pas dû venir finalement...

Soudain, un cri se fit entendre de la cuisine, je relève la tête pour apercevoir celui qui l'a prononcé, et je ne fus pas déçu d'apercevoir Pepa, la madré de Camilo. Elle court presque vers nous et me prend dans ses bras.

Je fus surprise de se contact soudain, mais lui rendit son étreinte. Elle s'écarte de moi et m'observe en souriant, puis elle se tourne vers son fils.

  — Je vois que tu m'as enfin écouté, elle se tourne vers moi, tu manges ici mi hija ?

  — Ça serait un plaisir madame, lui dis-je avec un sourire.

Elle étire un sourire avant de me prendre le bras et me tirer vers une grande table. Elle me pointe du doigt un siège tout en continuant de sourire.

  — Assieds toi chérie, mon fils vient à côté, et appelle-moi Pepa, fit-elle toujours souriante.

Un arc-en-ciel recouvrait la maison, c'était un beau spectacle à vrai dire.

Je pris donc place et quelques secondes plus tard, Camilo me rejoins et se mit juste à côté de moi.

  — Excuse-moi pour ma mère, en tout cas, elle a l'air de bien t'aimer et tant mieux, dit-il.

  — Ouais, ça me rassure un peu, fis-je avec un sourire gêné.

Le reste de la famille nous rejoins peu après, le stress montait en moi et Camilo qu'il l'avait remarqué prit ma main sous la table.

Il se rapproche de moi et me chuchote à l'oreille :

  — Ne t'inquiète pas, je suis avec toi, et puis c'est juste ma famille...

Des frissons me parcoururent l'échine et Dolores m'avait lancé un regard malicieux, nous commentions à manger sous les annonces d'abuela.

Au final, tout se passait bien, et dès qu'une question me perturbait ou autre, j'avais la main de Camilo en réconfort et la protection de Pepa.

Oui, ça m'avait un peu choquée, mais Pepa me défendait et au final, je ne répondais qu'à ses questions...

Après le repas, Mirabel m'avait pris le bras et emmener avec elle, décidement dans cette famille, on se fait traîner partout, donc, nous arrivons et elle ferme la porte.

  — Okay, j'ai une piste T/p, mais il faut que l'on se rende dans la chambre de Bruno, m'explique t'elle.

  — Oh, euh, d'accord ? Et c'est où, et pourquoi ?

  — Luisa, elle m'a dit qu'on pourrait y trouver des réponses !

  — Très bien alors qu'est-ce qu'on attend ?

Nous sortons de sa chambre et allons vers celle de Bruno, en ouvrant la porte un rideau de sable s'y trouve.

Pas très accueillant...

  — Uh, casita, tu peux couper le sable deux minutes, s'il te plaît ? Demande Mirabel, seulement, rien ne se produit. 

Il était évident que casita ne pouvait rien faire dans la chambre du Madrigal, Mirabel avance et disparaît dans un cri de frayeur.

Je décide de franchir avec précaution le mur de sable pour la rejoindre, mais il s'avère que je ne pus m'empêcher de tomber moi aussi.

  — AHH !

Je me relève et observe la colonne d'escaliers devant moi, Mirabel, qui elle, c'était relevé, admirait la grandeur du monument.

On devait vraiment monter tout ça pour trouver une réponse. Le regard de Mirabel me le confirme et nous commençons à monter les marches.

La fatigue se faisait voir sur nos visages, mais après gravit des montagnes et être passée au-dessus d'un ravin.

Nous étions arrivées dans une salle sombre et Mirabel cherchait quelque chose dans le sol.

Au fil du temps, Mirabel assemblait des morceaux verdâtres, l'endroit se fissurait.

   — Euh Mirabel, on ferait mieux de s'en aller !

Elle me regarde et du sable tombe de partout, je commence à paniquer tandis que Mirabel finissait de ramasser l'entièreté des morceaux par terre.

Quand enfin, elle finit sa tache, nous arrivons tous juste à nous sortir de là.

***

Nous étions dans la chambre de Mirabel à réfléchir, son sac reflétait une aura verte et elle n'osait pas y toucher.

  — Il nous faudrait un plan, dit-elle en tournant en rond dans sa petite chambre.

  — Ecoute Mirabel, je crois que je devrais y aller, tu vas avoir un repas important et je ne veux pas vous déranger, tu repenseras à tout ça plus tard, d'accord ? Demandais-je. 

Elle secoue la tête et me souhaite une bonne journée, je sors donc de la chambre et me dirige vers la sortie.

PDV CAMILO

J'étais en train de manger un arepas con quéso, quand Dolores apparut en furie dans la cuisine, son regard atterrit sur moi, elle se dirigea vers moi et mon heure sonna.

Elle se place devant moi et commence à parler super vite. 

  — Woah Dolores, calme-toi, j'ai rien compris là !

Elle me regarde et me lance un regard de mécontentement, elle souffle et reprend sa phrase, cette fois-ci, calmement :

  — Je sais que tu as tenté d'avouer tes sentiments ce matin et que tu n'as pas réussi, mais là c'est ta chance, elle est dehors en train de rentrer chez elle !

  — Non, non vraiment pas, ça va être encore une fois très désastreux et j'aurais la honte, non merci, dis-je en secouant la tête, les bras croisés.

  — Aller Camilo, s'il te plaît, fit-elle suppliante.

  — Ah non Dolores, pas ce regard-là !

Elle insiste et je finis pas craquer :

  — Ça va, j'y vais, d'accord ! Criai-je.

Elle saute de joie et me pousse dehors, encore une fois, je me fis virer de chez moi...

PDV T/P

Je rentrais chez moi, en observant le coucher de soleil magnifique quand soudain une voix m'interpelle.

  — T/P ATTENDS-MOI !

𝙇𝙤𝙫𝙚 𝙩𝙤 𝙙𝙧𝙚𝙖𝙢 | 𝘊𝘢𝘮𝘪𝘭𝘰 𝘔𝘢𝘥𝘳𝘪𝘨𝘢𝘭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant