PDV T/P
Je suis arrivée au ruisseau après avoir tout déposé à ma mère, je me dirige vers mon endroit préféré autrement dit, j'adore cet environnement. Je m'assois au bord de la rivière et prends quelques cailloux.
J'essayais de faire des ricocher, mais bien évidemment, c'est sans succès.
Soudainement, une main se prit dans la mienne et un ventre se collait à mon dos.
Que se passe-t-il, oh mon Dieu...
— Tu vois, pour faire des ricocher, tu dois absolument faire tourner ton bras comme ça, me susurre t'il dans l'oreille me donnant des frissons.
Le petit rocher, cette fois si, il ne s'écrasa pas au fond du ruisseau.
J'avais réussi ! Incroyable !
Camilo qui était toujours collé à moi, s'écartait un peu en souriant.
— Tu as réussi, bravo ! Dit-il en applaudissant.
Je lui souris et il vient s'asseoir à côté de moi, nous commençons à parler de tout et de rien.
Au bout d'un moment Camilo ne parle plus, il lance juste des regards et acquiesce parfois, tristement.
— Tout va bien Camilo ? Demandais-je en le fixant.
Il baisse les yeux au sol, je prends son menton et relève sa tête.
— Tu sais Camilo, je sais que cela fait que deux jours que l'on se connaît, mais j'ai comme l'impression de te connaître depuis plus longtemps, et puis je suis ton amie.
— Je sais et moi aussi, je te considère comme ma meilleure amie. Et puis vider mon coeur me fera du bien nan ? Si cela ne te dérange pas bien sûr !
— Si je te le demande Camilo, c'est que ça ne me dérange pas, dis-je en rigolant.
Au fil du temps, Camilo vidait son coeur, et la peine commençait à me submerger.
Comment un si jeune garçon pouvait endurer cela ? Au final, son état était bien pire que ce que se pensais !
Je l'écoutais avec attention, même si son visage me déstabilisais beaucoup trop. Il était trop près.
— Je me sens pas assez bien pour ma famille, abuela me l'a dit, mon pouvoir ne sert à rien, je ne suis utile que sous d'autres formes, dit-il les larmes aux yeux.
Je me lève alors sous ses yeux ébahis. Je le pointe du doigt.
— TOI, GRAND MADRIGAL, INUTILE ? Criai-je dans la petite forêt, tu es incroyable Camilo, intelligent, beau, fort et plein d'autres encore, beaucoup de gens au village t'admire.
Je l'aperçois rougir et cacher son visage, la vue est tout simplement à croquer !
— Je suis vraiment tout ça ? Ou tu dis ça pour me faire plaisir señorita ?
— Non Camilo, je pense vraiment ce que je dis !
— Donc tu me trouves beau, dit-il en souriant malicieusement.
— Je, roh, Camilo tu gâches tout là ! Dis-je en parvenant à cacher mes rougissements.
Il sourit et me prend la main pour me faire rasseoir sur le sol. Je le regard longuement et je me fais surprendre.
— Bon, c'est pas que je n'aime pas me faire mater par toi, mais j'ai super faim ! Si tu es partante, on peut aller manger chez moi ? Demande Camilo.
VOUS LISEZ
𝙇𝙤𝙫𝙚 𝙩𝙤 𝙙𝙧𝙚𝙖𝙢 | 𝘊𝘢𝘮𝘪𝘭𝘰 𝘔𝘢𝘥𝘳𝘪𝘨𝘢𝘭
FanfictionAlors que Camilo passe une phase déprime, il rencontre celle qui lui fera remonter la pente lors de cette tempête. Mais le miracle menace de s'éteindre et Mirabel aura besoin de celle-ci. La jeune fille saura t'elle jongler entre l'amour et l'aventu...